mardi 31 août 2010
4394
http://arts-robin.blogspot.com/2008/12/lart-de-lacer-ses-souliers.html
ARTS PLASTIQUES
L'ART DE LACER SES SOULIERS-
Il est très difficile de se distinguer quand tout le monde porte le même uniforme à l'école alors distinguez-vous avec vos lacets! Voici une série de photos montrant différentes techniques de laçage. Les images ont été... eh, disons "empruntées" au site de Ian Fieggen: Ian's Shoelace Site , la référence reconnue mondialement en laçage de chaussures...
http://www.fieggen.com/shoelace/index.htm
Ian's Shoelace Site - Bringing you the fun, fashion & science of shoelaces
4393. DES DÉTAILS QUE L'ON OUBLIE.
COMMENTAIRE SUR LE BUDGET : LE CAPITALISME NOUS BAISE
http://sergeadam.blogspot.com/2010/04/manifestation-montreal-distribuons-la.html
SABOTAGE EN TROIS ACTES
de Jean-Marc Lord
Je profite du dépôt du budget du gouvernement Charest, aujourd'hui, pour vous offrir une petite pièce de théâtre expliquant le plus simplement du monde comment les gouvernements et les lucides s'y prennent pour saboter les services publics et les offrir sur un plateau d'argent aux entrepreneurs privés.
PREMIER ACTE
Pendant une forte période de croissance économique, vous faites la promotion de l'individualisme et de la surconsommation.
Vous vous arrangez pour faire entrer dans la tête des gens qu'ils payent trop d'impôt et vous vous faites élire en promettant toujours de plus importantes baisses d'impôt.
Ça fonctionne habituellement très bien.
Les 20 % les plus riches de la population profitent d'économies d'impôt de plusieurs milliers de dollars et se frottent les mains en se disant que la «stratégie de communication» a bien fonctionné.
Les 80 % restants profitent d'une économie d'impôt de quelques centaines de dollars par année.
À la fin de ce premier acte, tout le monde applaudit.
DEUXIÈME ACTE
Les baisses d'impôt des dix dernières années, qui représentent maintenant une perte d'au moins 10 milliards de dollars par année dans les coffres du gouvernement, occasionnent inévitablement une baisse de la qualité des services de santé et d'éducation.
En clair, l'argent que l'on a consenti en baisses d'impôt ne peut évidemment pas servir à couvrir la hausse normale des dépenses dans ces secteurs, donc forcément la qualité diminue.
Faute de ressources financières, les conditions de travail des employés des services publics en souffrent aussi.
Plusieurs infirmières, médecins, enseignants, psychologues, orthopédagogues, démissionnent ou s'enfuient en masse vers le privé, là où les conditions sont moins pénibles.
Évidemment, cela détériore encore la qualité des services, et la population est de plus en plus insatisfaite et impatiente.
À la fin du deuxième acte, personne n'applaudit. Tout le monde s'indigne et réclame au plus vite des améliorations.
TROISIÈME ACTE
Dans ce dernier acte, coup de théâtre: une crise économique vient à la rescousse des lucides ( Bouchard et ses amis photo ci contre) en accélérant le processus de sabotage des services publics.
Les gens sont donc maintenant mûrs pour accepter que l'on augmente les tarifs des services publics et la TVQ.
On leur fait croire aussi que, de toute évidence, on vit au-dessus de nos moyens, que ces hausses de tarifs et de taxes ne seront pas suffisantes,
et qu'il faudra non seulement prévoir encore une diminution de la qualité des services,
mais aussi se résigner à permettre que des entreprises privées, prétendument plus performantes, viennent à la rescousse du système public en offrant des services de santé et d'éducation aux gens qui ont de plus grands moyens financiers.
À la fin de ce troisième et dernier acte, seulement 20 % de la population applaudit.
Les 80 % restants se rendent compte soudainement, mais un peu tard, que les économies d'impôt dont ils ont bénéficié depuis dix ans ne sont rien en comparaison des coûts supplémentaires qu'ils doivent maintenant assumer pour obtenir les mêmes services qu'auparavant.
Mais heureusement, les scénarios des pièces de théâtre peuvent changer, comme les gouvernements d'ailleurs.
Source Le Devoir. http://www.ledevoir.com/politique/quebec/285989/libre-opinion-sabotage-en-trois-actes
*
COMMENTAIRES
1
Un fil conducteur
Je retiens particulièrement de cette tragi-comédie de quelle manière elle a commencé:
"Pendant une forte période de croissance économique, vous faites la promotion de l'individualisme et de la surconsommation."
Puis, de faire en sorte que l'appât de la baisse d'impôt se transforme progressivement en augmentation des tarifs et en diminution des services est digne d'un vrai numéro de prestidigitation.
On se rappelle trop peu souvent à quoi peuvent servir nos impôts, combien il y a de quoi être fiers de cette mesure d'équité.
Mais ce silence bien gardé fait aussi partie de la mise en scène.
Merci d'avoir relié par un fil conducteur des bribes commodément disparates.
2
Un sabotage confirmé
M. Lord, merci pour votre analyse, qui malheureusement a été confirmée par le budget publié hier. C'est la fin de la solidarité sociale, remplacée par la promotion de l'individualisme et de l'égoïsme.
Sans même s'en cacher, on siphonne l'argent de la classe moyenne vers les plus riches.
C'est un paradoxe, puisque tous s'entendent pour dire que la récession nous a relativement épargné à cause du modèle social que Jean Charest s'acharne à détruire.
Attention à la prochaine crise !
http://sergeadam.blogspot.com/2010/04/manifestation-montreal-distribuons-la.html
SABOTAGE EN TROIS ACTES
de Jean-Marc Lord
Je profite du dépôt du budget du gouvernement Charest, aujourd'hui, pour vous offrir une petite pièce de théâtre expliquant le plus simplement du monde comment les gouvernements et les lucides s'y prennent pour saboter les services publics et les offrir sur un plateau d'argent aux entrepreneurs privés.
PREMIER ACTE
Pendant une forte période de croissance économique, vous faites la promotion de l'individualisme et de la surconsommation.
Vous vous arrangez pour faire entrer dans la tête des gens qu'ils payent trop d'impôt et vous vous faites élire en promettant toujours de plus importantes baisses d'impôt.
Ça fonctionne habituellement très bien.
Les 20 % les plus riches de la population profitent d'économies d'impôt de plusieurs milliers de dollars et se frottent les mains en se disant que la «stratégie de communication» a bien fonctionné.
Les 80 % restants profitent d'une économie d'impôt de quelques centaines de dollars par année.
À la fin de ce premier acte, tout le monde applaudit.
DEUXIÈME ACTE
Les baisses d'impôt des dix dernières années, qui représentent maintenant une perte d'au moins 10 milliards de dollars par année dans les coffres du gouvernement, occasionnent inévitablement une baisse de la qualité des services de santé et d'éducation.
En clair, l'argent que l'on a consenti en baisses d'impôt ne peut évidemment pas servir à couvrir la hausse normale des dépenses dans ces secteurs, donc forcément la qualité diminue.
Faute de ressources financières, les conditions de travail des employés des services publics en souffrent aussi.
Plusieurs infirmières, médecins, enseignants, psychologues, orthopédagogues, démissionnent ou s'enfuient en masse vers le privé, là où les conditions sont moins pénibles.
Évidemment, cela détériore encore la qualité des services, et la population est de plus en plus insatisfaite et impatiente.
À la fin du deuxième acte, personne n'applaudit. Tout le monde s'indigne et réclame au plus vite des améliorations.
TROISIÈME ACTE
Dans ce dernier acte, coup de théâtre: une crise économique vient à la rescousse des lucides ( Bouchard et ses amis photo ci contre) en accélérant le processus de sabotage des services publics.
Les gens sont donc maintenant mûrs pour accepter que l'on augmente les tarifs des services publics et la TVQ.
On leur fait croire aussi que, de toute évidence, on vit au-dessus de nos moyens, que ces hausses de tarifs et de taxes ne seront pas suffisantes,
et qu'il faudra non seulement prévoir encore une diminution de la qualité des services,
mais aussi se résigner à permettre que des entreprises privées, prétendument plus performantes, viennent à la rescousse du système public en offrant des services de santé et d'éducation aux gens qui ont de plus grands moyens financiers.
À la fin de ce troisième et dernier acte, seulement 20 % de la population applaudit.
Les 80 % restants se rendent compte soudainement, mais un peu tard, que les économies d'impôt dont ils ont bénéficié depuis dix ans ne sont rien en comparaison des coûts supplémentaires qu'ils doivent maintenant assumer pour obtenir les mêmes services qu'auparavant.
Mais heureusement, les scénarios des pièces de théâtre peuvent changer, comme les gouvernements d'ailleurs.
Source Le Devoir. http://www.ledevoir.com/politique/quebec/285989/libre-opinion-sabotage-en-trois-actes
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COMMENTAIRES
1
Un fil conducteur
Je retiens particulièrement de cette tragi-comédie de quelle manière elle a commencé:
"Pendant une forte période de croissance économique, vous faites la promotion de l'individualisme et de la surconsommation."
Puis, de faire en sorte que l'appât de la baisse d'impôt se transforme progressivement en augmentation des tarifs et en diminution des services est digne d'un vrai numéro de prestidigitation.
On se rappelle trop peu souvent à quoi peuvent servir nos impôts, combien il y a de quoi être fiers de cette mesure d'équité.
Mais ce silence bien gardé fait aussi partie de la mise en scène.
Merci d'avoir relié par un fil conducteur des bribes commodément disparates.
2
Un sabotage confirmé
M. Lord, merci pour votre analyse, qui malheureusement a été confirmée par le budget publié hier. C'est la fin de la solidarité sociale, remplacée par la promotion de l'individualisme et de l'égoïsme.
Sans même s'en cacher, on siphonne l'argent de la classe moyenne vers les plus riches.
C'est un paradoxe, puisque tous s'entendent pour dire que la récession nous a relativement épargné à cause du modèle social que Jean Charest s'acharne à détruire.
Attention à la prochaine crise !
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Image. http://www.amaranthes.fr/www.parallelement.fr/Capdenac/pyramide.jpg
http://www.amaranthes.fr/www.parallelement.fr/Capdenac/horreurs.html
4392
BASTARACHE - LA QUESTION PRINCIPALE EST POSÉE
QUI EXERCE LE POUVOIR AU QUÉBEC ?
QUI EXERCE LE POUVOIR AU QUÉBEC ?
LES ÉLUS POUR LE BIEN COMMUN OU L’ARGENT POUR LES BIENS PARTICULIERS ?
Gérald Larose
30 août 2010
www.branchez-vous.com
Gérald Larose
30 août 2010
www.branchez-vous.com
La Commission Bastarache reprend ses travaux aujourd’hui. Son démarrage fut, on ne peut plus, fulgurant. Confirme-t-il sa pertinence ? Ou au contraire l’infirme-t-il ?
Elle est tombée comme une tonne de briques. La déposition de l’ancien ministre libéral de la justice du gouvernement Charest, Marc Bellemarre, documentée, claire, précise et livrée sans éclat, est allée au coeur de la question qui tenaille l’opinion publique depuis plusieurs mois : Qui exerce le pouvoir au Québec ? Les élus pour le bien commun ou l’argent pour les biens particuliers ?
Pour enterrer la grosse question "du peuple" Jean Charest a décidé d’en poser une petite à un ami : Le processus de nomination des juges au Québec, tel qu’il se déroule, est-il normal ou anormal ? Comment le bonifier ? En soi, pour certains, cette question est intéressante. Mais, dans le contexte, elle est plutôt "divertissante"... au sens que vous devinez.
En effet, la réponse qu’en a formulée Marc Bellemarre en début de son témoignage "divertit". Tout en décrivant les éléments qui, somme totale, ne semblent pas déroger à un processus normal de nomination des juges il interroge systématiquement le rôle que jouent les "bachmans" (collecteurs de fonds) du Parti libéral et aussi, sinon surtout, la conception que Jean Charest s’en fait et les gestes qu’il en déduit.
Et nous voilà revenus à la "grosse" question. Qui dirige le Québec : des élus pour le bien commun ou l’argent pour les biens particuliers ? Et derrière l’argent ? Quels secteurs ? Y a-t-il plus et autre que la construction et les firmes d’ingénérie ? Quels méncanismes ? Y a-t-il plus et autre que le financement des partis politiques et selon quelles ramifications ? Quels partis ? Y a-t-il plus et autre que le Parti libéral et dans quelles proportions ? Etc. Etc. Toutes des questions que l’immense majorité de la population et des groupes d’intérêts divers et contradictoires de la société souhaitent voir être élucidées dans le cadre d’une véritable commission d’enquête publique indépendante et que le gouvernement libéral refuse toujours depuis plusieurs mois.
La commission Bastarache s’est mise en route. Il n’a fallu que quelques heures pour que la question principale refasse surface confirmant ainsi l’inanité de son mandat. Sa crédibilité tient au fait qu’elle renvoie le tout à l’examen d’une enquête plus large.
*
Image. Garnotte. Le Devoir
http://amelieetcie.files.wordpress.com/2010/04/faites-comme-les-liberaux.jpg
http://amelieetcie.wordpress.com/2010/04/21/lecolier-charest/
L’écolier Charest
4391
COMMISSION BASTARACHE
DIEU, LE ROI ET NOUS
MAIS QUI DONC DIRIGE CE GOUVERNEMENT ?
Josée Boileau
25 août 2010
Le Devoir
http://www.vigile.net/Dieu-le-roi-et-nous
DIEU, LE ROI ET NOUS
MAIS QUI DONC DIRIGE CE GOUVERNEMENT ?
Josée Boileau
25 août 2010
Le Devoir
http://www.vigile.net/Dieu-le-roi-et-nous
Comment ne pas être ébranlé par le témoignage de l’ancien ministre de la Justice Marc Bellemare, hier, à la commission Bastarache ? Et comment ne pas s’inquiéter de la panique du premier ministre qui n’agit que sur des coups de tête ? Mais qui donc dirige ce gouvernement ?
Le premier ministre Jean Charest ne peut que se blâmer pour le bourbier dans lequel il est plongé, et qui tient à son refus absolu de tenir une commission d’enquête sur les liens troubles entre le milieu de la construction et le financement des partis politiques. Car derrière le mandat officiel de la commission Bastarache sur la nomination des juges, c’est de cela que l’on cause. Franco Fava, ce collecteur de fonds qui était au centre du témoignage de Marc Bellemare hier, était jusqu’à récemment propriétaire d’une importante firme de construction de la région de Québec.
Si M. Charest avait accepté d’ouvrir une large enquête, il est clair que le Parti libéral du Québec aurait été visé, mais on peut croire que les autres partis auraient été éclaboussés : le système de prête-noms pour le financement des partis récemment mis au jour par Amir Khadir et l’équipe de Québec solidaire a fait voir à quel point il est difficile de jouer les modèles de vertu en politique. Il y aurait eu là une porte de sortie pour les libéraux.
Le premier ministre a plutôt choisi de s’en prendre à Marc Bellemare en se servant de son pouvoir et des institutions : c’est par une commission d’enquête qu’il réglera son duel. On aurait pu croire que maître des règles du jeu, le premier ministre, au moins, les respecterait. Mais à nouveau, le coup de sang a été le plus fort. La procédure d’enquête, où il ne témoignera que dans plusieurs jours, lui nuisait hier ? Avant même que les travaux de la journée soient terminés, il annonce qu’il sortira sur la place publique pour réagir et rétorquer à ce vilain Marc Bellemare.
M. Charest a pourtant plusieurs atouts en main : le contre-interrogatoire de Marc Bellemare, son propre témoignage à venir, celui de membres de son gouvernement. Y aller de sa réplique du jour, nous signaler qu’il se « réserve le droit de commenter si je le juge nécessaire » relève de l’abus. Si c’était une bataille médiatique qu’il souhaitait, il n’avait qu’à ne pas imposer au Québec une commission d’enquête que personne ne réclamait...
... mais qui laisse finalement voir plus que ce que l’on en espérait. On ne saura jamais ce que se sont vraiment dit messieurs Bellemare et Charest par un beau soir de septembre autour d’un Perrier, dans le bureau du premier ministre. Pour le moment, les propos de M. Bellemare semblent plausibles, et c’est déjà dévastateur.
Mais au-delà de la crédibilité des uns et des autres, c’est l’exercice du pouvoir qui est en cause : la facilité avec laquelle des collecteurs de fonds ont accès aux ministres, dont l’agenda pourtant déborde ; les nominations qui sèment la colère dans les milieux concernés ; la marge de manoeuvre des ministres pour mettre en place des réformes promises.
Notre système parlementaire est devenu à ce point centralisé qu’il n’y a pas de contre-pouvoirs au premier ministre : c’est un pape, un dieu à qui on ne peut rien refuser, a résumé hier M. Bellemare. Et le collecteur de fonds, a-t-il aussi dit, est un roi. Et nous tous qui ne sommes ni dans le secret des dieux ni à la cour des rois, nous sommes les dindons de la farce. Même si on arrive à embrouiller Marc Bellemare avec des histoires d’agendas et de dates, cette impression d’une démocratie malade est maintenant indélébile.
Le premier ministre Jean Charest ne peut que se blâmer pour le bourbier dans lequel il est plongé, et qui tient à son refus absolu de tenir une commission d’enquête sur les liens troubles entre le milieu de la construction et le financement des partis politiques. Car derrière le mandat officiel de la commission Bastarache sur la nomination des juges, c’est de cela que l’on cause. Franco Fava, ce collecteur de fonds qui était au centre du témoignage de Marc Bellemare hier, était jusqu’à récemment propriétaire d’une importante firme de construction de la région de Québec.
Si M. Charest avait accepté d’ouvrir une large enquête, il est clair que le Parti libéral du Québec aurait été visé, mais on peut croire que les autres partis auraient été éclaboussés : le système de prête-noms pour le financement des partis récemment mis au jour par Amir Khadir et l’équipe de Québec solidaire a fait voir à quel point il est difficile de jouer les modèles de vertu en politique. Il y aurait eu là une porte de sortie pour les libéraux.
Le premier ministre a plutôt choisi de s’en prendre à Marc Bellemare en se servant de son pouvoir et des institutions : c’est par une commission d’enquête qu’il réglera son duel. On aurait pu croire que maître des règles du jeu, le premier ministre, au moins, les respecterait. Mais à nouveau, le coup de sang a été le plus fort. La procédure d’enquête, où il ne témoignera que dans plusieurs jours, lui nuisait hier ? Avant même que les travaux de la journée soient terminés, il annonce qu’il sortira sur la place publique pour réagir et rétorquer à ce vilain Marc Bellemare.
M. Charest a pourtant plusieurs atouts en main : le contre-interrogatoire de Marc Bellemare, son propre témoignage à venir, celui de membres de son gouvernement. Y aller de sa réplique du jour, nous signaler qu’il se « réserve le droit de commenter si je le juge nécessaire » relève de l’abus. Si c’était une bataille médiatique qu’il souhaitait, il n’avait qu’à ne pas imposer au Québec une commission d’enquête que personne ne réclamait...
... mais qui laisse finalement voir plus que ce que l’on en espérait. On ne saura jamais ce que se sont vraiment dit messieurs Bellemare et Charest par un beau soir de septembre autour d’un Perrier, dans le bureau du premier ministre. Pour le moment, les propos de M. Bellemare semblent plausibles, et c’est déjà dévastateur.
Mais au-delà de la crédibilité des uns et des autres, c’est l’exercice du pouvoir qui est en cause : la facilité avec laquelle des collecteurs de fonds ont accès aux ministres, dont l’agenda pourtant déborde ; les nominations qui sèment la colère dans les milieux concernés ; la marge de manoeuvre des ministres pour mettre en place des réformes promises.
Notre système parlementaire est devenu à ce point centralisé qu’il n’y a pas de contre-pouvoirs au premier ministre : c’est un pape, un dieu à qui on ne peut rien refuser, a résumé hier M. Bellemare. Et le collecteur de fonds, a-t-il aussi dit, est un roi. Et nous tous qui ne sommes ni dans le secret des dieux ni à la cour des rois, nous sommes les dindons de la farce. Même si on arrive à embrouiller Marc Bellemare avec des histoires d’agendas et de dates, cette impression d’une démocratie malade est maintenant indélébile.
*
Image. Ygreck
http://amelieetcie.wordpress.com/category/caricatures-choisies/
LES RÉCITS D’AMÉLIE
Récits et articles sur la vie, la politique, la culture, l’humour, le Québec, le monde. Rien de moins
4390
Image. Côté. Le Soleil
http://www.vigile.net/IMG/jpg/30-panique.jpg
http://www.vigile.net/Commission-Bastarache-caricatures
4389
Image. J. Isabelle
http://www.vigile.net/IMG/jpg/3-cons.jpg
http://www.vigile.net/-Commission-Bastarache-nomination-?vue=136
CHAREST PIÉGÉ
1
« Jean Charest a menti effrontément. Il a induit en erreur la Chambre et les Québécois », a accusé Stéphane Bédard.
http://www.vigile.net/Le-PQ-va-talonner-Jean-Charest-des
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/295328/ingerence-dans-un-proces-criminel-le-pq-va-talonner-jean-charest-des-l-ouverture-de-la-session
« On n’a jamais vu un premier ministre mentir autant. Son plus grand apport, malheureusement, c’est d’avoir augmenté notre tolérance au mensonge. »
2
"Qui exerce le pouvoir au Québec ? Les élus pour le bien commun ou l’argent pour les biens particuliers ?" Gérald Larose
http://www.vigile.net/Bastarache-la-question-principale
http://larose.branchez-vous.com/2010/08/bastarache-la-question-principale-est-posee.html
3
"Les dés sont pipés, oui, mais ils le sont contre Jean Charest et par Jean Charest lui-même. Il a creusé sa propre tombe, celle de la crédibilité, de la confiance et du respect. " Gil Courtemanche
La mort lente de Jean Charest
http://www.vigile.net/La-mort-lente-de-Jean-Charest
4
"Peu importe le témoignage qu’il livrera et quoi qu’il fasse, Jean Charest est piégé. S’il nie tout en bloc, le public le percevra comme un menteur, s’il admet quelques écarts, il sera perçu comme un tricheur. Ce qu’on appelle un catch 22. Louis Lapointe
http://www.vigile.net/Quand-le-piege-a-cons-se-referme
5
"Comment ne pas être ébranlé par le témoignage de l’ancien ministre de la Justice Marc Bellemare, hier, à la commission Bastarache ? Et comment ne pas s’inquiéter de la panique du premier ministre qui n’agit que sur des coups de tête ? Mais qui donc dirige ce gouvernement ?" - Josée Boileau
http://www.vigile.net/Dieu-le-roi-et-nous
lundi 30 août 2010
4388
Image. J. Isabelle
http://picasaweb.google.com/snouppy/CHARESTAUVOLANT#5476654424482395090
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4385
Image. Chapleau. La Presse
http://picasaweb.google.com/snouppy/CHARESTAUVOLANT#5314508189049479762
http://picasaweb.google.com/snouppy/CHARESTAUVOLANT#
4384
Image. Côté. Le Soleil
http://picasaweb.google.com/snouppy/BASTARACHEETSONCIRQUE#5509695811494243730
http://picasaweb.google.com/snouppy/BASTARACHEETSONCIRQUE#
4382
Image. Chapleau. La Presse
http://picasaweb.google.com/snouppy/BASTARACHEETSONCIRQUE#5509334104412246866
http://picasaweb.google.com/snouppy/BASTARACHEETSONCIRQUE#5509334104412246866
4381
Image. Garnotte. Le Devoir.
http://picasaweb.google.com/snouppy/BASTARACHEETSONCIRQUE#5509334099374962514
BASTARACHE ET SON CIRQUE
4380
Image. Ygreck
http://picasaweb.google.com/snouppy/BASTARACHEETSONCIRQUE#5509334093198611570
BASTARACHE ET SON CIRQUE
4379. COMMENTAIRES DU PEUPLE. BASTARACHE. LA NOMINATION DES JUGES.
1
Faux débat
L'enquête Bastarache n'entretient qu'un faux débat. Tout le monde sait depuis fort longtemps que les juges, en général, sont nommés par le parti qu'ils ont appuyé.
Cela vaut autant pour les péquistes (devenus avec le temps aussi affairistes que leurs adversaires, que pour les libéraux.
Cette commission d'enquête constitue donc un détournement de l'attention publique des vrais scandales qui éclaboussent quotidiennement les amis du pouvoir et leurs obligés.
Seul un tribunal populaire, composé de citoyens éclairés, pourrait faire toute la lumière sur les malversations du régime Charest. Les avocasseries ne profitent qu'aux avocats.
Vivement une République citoyenne pour faire le grand ménage qui s'impose !
2
Pour l'impartialité on reppassera
Pourquoi dépenser un seul dollar sur cette commission, lorsque le juge qui la préside passe un commentaire qui en dit très long sur sa perception de la justice. Il est donc normal de mettre en place des juges qui votent du bon bord.
Au moins on sait déjà à quoi s'en tenir. Charest ne l,a pas mis là pour rien.
Il va, tel un tampon, absorber la saignée... et plus personne ne se souviendra de quelque chose dans 3 ans.
3
La maladie est irréversible
Ça ressemble étrangement à un cancer métastasic dans tous les ministères.
La bande à Charest fait un suivi étroit des contributions des candidats aux postes disponibles. Le peuple se fait usurper les finances du Québec pour accommoder la fortune des Libéraux trop assoiffés d`une bonne paie.
La Justice n`y échappe pas, car Weil s`assure que le sytème fonctionne à vitesse grand V. Le composte Libéral sent fort mauvais.
4
Objectivité vs partisanerie.
L'objectivité n'existe pas. C'est un leurre de penser qu'elle puisse s'exercer dans les nominations.
Qui favoriserait en premier ses "ennemis" dans les nominations?
Faudrait être complètement inconscient ou déconnecté....
5
Peut-on être partisan objectif, tout en évitant la partisannerie crasse?
Donc, si j'ai bien compris! La politique au Québec, et fort probablement ailleurs dans le monde, est un système où l'on met aux enchères les postes intéressants à vendre en guise de récompense aux contributions, tous partis politiques confondus. Peut être un partisan objectif, tout en évitant la partisannerie crasse?
Je n'ai rien contre ça. Après tout, nous sommes des humains, non des robots mécaniques. Mais, mon éthique à moi me dirait quand même, en plus de la liste des contributions des personnes intéressées, de choisir quelqu'un d'abord et avant tout compétent. Sinon, le système risque de se gangréner et d'aboutir à la longue au cancer. N'est-ce pas ce qui se passe un peu beaucoup en ce moment?
6
Juges et politique.
Lorsque Jacques Cartier a débarqué à Gaspé en 1534, en France et en Angleterre les juges étaient déjà nommés selon leur allégeance politique. Cela n'a aucunement changé depuis.
Nous avons toujours vécu sous l'un ou l'autre régime colonial dont la pratique en cette matière est immuable.
J'espère que les Québécois ont appris cela avant l'appel au secours lancé la semaine dernière par M. Jean Charest à l'Honorable Juge Michel Bastarache.
Pensez-vous sérieusement que l'on pourrait changer une habitude implantée il y a plus de 500 ans en quelques semaines? On est FORT au Québec...Peut-être...
Si au moins le Canadien pouvait remporter la coupe Stanley ça aiderait grandement.
7
Jeu de mots!..
Le gouvernement Charest, on le sait, excelle au jeu de mots. Le Commissaire Bastarache, aurait-il été lui contaminé après seulement quelques jours à son contact, puisqu'il emprune la même voie ce matin?
Quoi qu'il en soit, le mot politique réfêre selon moi à ce qui relève du domaine de la Politique avec un grand P, comme les relations internationales par exemple, et une nomination politique réfère à une situation comme la nomination du directeur d'une organisation politique, comme l'ONU, donc d'un directeur choisi par un ensemble de gouvernements en interaction Politique.
À l'évidence, la nomination d'un juge dans une province, pardonnez moi Excellence, n'a rien à voir avec le contexte précédent. On n'y trouve aucun corps politique en interaction, puisque même le comité de sélection est détaché de la décision.
La nomination est seulement ou neutre, ou partisanne. Ne nous préparez pas à une fin d'enquête en queue de poisson.
On vous surveille!
8
La chasse aux sorcières
Je suis d´accord avec Me Bastarache. On assiste à une chasse aux sorcières ,entretenue d´ailleurs par Gravel de RC.
Toute nomination de juge d´allégeance PLQ est maintenant d´office considérée comme suspecte.
On en arrivera à une situation telle que le conseil des ministres, peut importe son orientation politique, refusera systématiquement une candidature d´une personne du même bord de peur d´être accusé de trafic d´influence .
Doit on demander aux juges d´être apolitique pour être nommés ?
9
de la poudre aux yeux
c est de la poudre aux yeux cette enquête bidon, nous le savons tous...
va t il falloir encore beaucoup de manifestations avant que m, charest comprenne qu'il est temps pour lui de quitter.
comment ne pas imaginer des manifestants tenant une bannière géante avec la face de Charest dans le fond d'un bol de toilette avec comme slogan : Il est temps de le flusher!
10
Appui politique innocent?
Il faut avoir un appui politique pour être nommé (plusieurs sources dont le citoyen Bastarache lui-même qui a été nommé à la Cour suprême du Canada par son ami Jean Chrétien) et on trouve ça correct?
M. Bastarache a perdu une belle occasion de se taire et en conséquence il a perdu énormément de crédibilité dans son mandat.
La vraie question est de savoir si c'est légitime pour un système judiciaire d'avoir des juges nommés par un parti politique au pouvoir et qu'il faille avoir un « appui » au sein de ce parti pour être nommé. Que ce soit le PLQ ou le PQ, etc ça ne fait pas de différence.
11
Le tiers partisan
Admettons que la nomination d'un juge ne puisse pas ne pas être politique, étant faite en définitive par un élu (mais avant Jean Charest en 2003, elle n'était pas faite "que" par un élu, pas vrai?) et que l'important c'est qu'un tiers partisan n'intervienne pas dans le processus, eh bien on en revient à la case départ et cette enquête-ci est terminée comme dit M.Dugal: il faut faire la lumière sur ces tiers partisans qui se trouvent à être des bailleurs de fonds du Parti libéral, qui se trouvent à être bien souvent de grands ténébreux du monde de la construction.
C'est pourquoi la population réclame une enquête qui en mène plus large et qui va au fond des choses.
12
le juge bastarache tergiverce ...
Il semble que le juge bastarache tergiverse sur le sens philosophique de la nomination politique et partisane...!
Le juge Bastarache devrait plutôt se pencher sur le sens et l'essence même de la justice et de sa representation car la population ne croit plus en la justice et pour cause :
Vous voulez mettre votre voisin en prison, c'est devenu trés facile ''donnez de l'argent aux organisateurs du parti libéral et ce sera chose faite: complot et trucage de crime, accusation et sentence de culpabilité contre des innocents se font et ce au profits des liberaux...
mais arriver à ce commerce dangereux il faut installer des pions tel que des juges, des avocats, des greffiers et cela rapporte beaucoup aux malfaiteurs...
Le juge Bastarache devrait prendre en considération que plusieurs secteur publics contiennent des pions installés spécialement pour soutirer de l'argent aux citoyens...
Il s'agit d'une véritable mafia qui monaie le pouvoir qui leur est accordé sans merites....
Si le juge Bastarache ne va pas jusqu'au fond des choses, la justice demeurera et continuera a vendre des sentences de culpabilités criminelles contre des innocents, des actes judiciaires illégaux, des opération de SLAPP, des poursuites baîllons (ce ne sont pas les avocats seuls qui agissent mais bel et bien avec et le consentement et la couverture et la protection de certains decideurs placés au sein de la justice) pour le maintien d'une veritable industrie et de commerce d'actes illégaux....
Si le juge rend un verdict pour Mr. CHAREST c'est parce qu'il est libéral lui aussi et que Jean Chretien l'a envoyé pour sauver ceux qui ont fait partie des commandites, qui ont échapé au tribunal et qui ont continué les oeuvres qui existaient déjà avec les commandites sous le reigne de Jean Chretien...
Si les citoyens ne se soulevent pas une bonne fois pour faire avorter le mandat accordé aux libéraux dans 3 ans, apres la caisse de depot, le SLAPP, les poursuites baillons, les terrains du Quebec vendus, hydfro quebec qui fait aussi des montages de vol d'electricité en complicité avec des firmes d' ingénieurs pour faire de fausses expertises permettant de voler les citoyens, les pions installés dans des lieux strategiques tel que là ou se trouvent les registres fonciers du Quebec pour y apporter les modifications voulues, le domaine scolaire, les contraventions policieres abusives, ect....
les citoyens se retrouveront demunis de leurs biens, de leurs terre, de leur identité utilisée èa leur insu tout comme ceux qui ont subi les abus des scandales financiers Earl et vincent lacroix.....
Si Bastarache ne fait pas sa job...c'est fini pour les citoyens
13
Du plus haut comique
Elle est bien bonne! M. Bastarache a lui-même obtenu sa magistrature par une nomination partisane (de Jean Chrétien, le Bloc l'avait d'ailleurs dénoncée).
Pensez-vous qu'il va dire que ce processus est mauvais?
LA question à laquelle cette commission ne répondra pas: Doit-on s'improviser donateur Libéral DÈS qu'on a affaire au gouvernement?
On ne parle pas de gens qui ont des convictions politiques mais bien de DONATEURS.
Et il n'y a pas que la magistrature, c'est le mode de fonctionnement au complet qui est touché.
Quand c'est rendu que c'est mieux de contribuer à la caisse Libérale pour se partir une garderie, c'est que le système est devenu vicié à trop de niveaux pour qu'on se contente d'une enquête aussi spécifique.
Des gens qui ont fait affaire au Tiers-Monde m'ont dit qu'ils se gardaient parfois une "enveloppe des colonels", un montant prêt à débourser si un petit galonné voulait avoir sa ristourne pour délivrer un permis.
Doit-on avoir la même chose ici?
P.S.
On sait que les Libéraux aiment jouer sur les mots. Je ne dirait plus donation, question de ménager les plus susceptibles.
Je parlerai d' "investissement".
14
Je crois qu'au dessus des deux tiers des juges nommés par Jean Charest (corrigez-moi si je me trompe) sont d'allégeance Libérale.
Je serais curieux de savoir comment le PLQ se compare aux gouvernements précédents, libéraux et péquistes. Je pense que même sous Bourassa, le pourcentage était moins élevé.
Un juge peut avoir des opinions politiques mais le processus qui les nomme doit être apolitique.
Or, on peut en douter.
Il y a le cas du juge Robert qui a déjà déclaré que, selon lui, seuls les fédéralistes devraient être nommés juges.
Était-il le seul à le penser?
Ajoutez à cela que tout ce qui touche au PLQ en ce moment devient suspect et oui, on aboutit à une hystérie collective qui rappelle celle des accommodements raisonnables. Garderies, construction, il y a accumulation.
Plusieurs Libéraux chercheront une solution magique, un coupable pour porter le blâme. Gravel, Bellemarre... Certes, ils font des affirmations qui dérangent.
Mais pourquoi les croit-on aussi facilement?
Parce qu'on a vu que Jean Charest PEUT mentir. Il PEUT être hyperpartisan. Il PEUT y avoir un système de nomination vicié.
Sur ce qu'on peut juger, ça a l'air crédible.
15
La nomination des juges
C'est le Barreau du Québec, qui depuis mars 1985 présente une liste d'avocat-es RIPOUX et les deux gouvernements fédéral et provincial, qui choisissent sur cette liste de RIPOUX;
161,563 plaintes déposée de mats 1985 au 26 novembre 2009, au bureau du syndic du Barreau du Québec;
Seulement 2,501 des 161,563 que le Barreau du Québec a permis de faire passer devant leur Conseil de discipline; les autres 159,062 jetées systématiquement aux poubelles, sous 40 chefs d’excuses, les unes plus farfelues que les autres;
Essayez de faire valoir vos droit ici au Québec, même si vous avez un avocat:
votre avocat-e va VIOLER vos droits et va VOLER vos biens;
C'est l'article 42 du tarif des honoraires d'avocats qui leurs donnent le droit de VIOLER nos droits et de VOLER nos biens; (sic)
Cet article 42 a été adopté par le Conseil général du Barreau du Québec, le ou vers le 14 juillet 1976, alors que tous les yeux de tout le monde était RIVÉS sur le jeux Olympiques de Montréal;
C'est depuis l'adoption de la Charte québécoise, qu'ils nous ont enlevés au civil les 12 jurés;
16
De Juges de grande classe
La distinction entre les trois fonctions (exécutif, législatif, judiciaire) de l'autorité publique fut faite par les anciens Grecs.
Leur élévation à des pouvoirs distinctifs, voire surveillants l'un de l'autre comme dans la Constitution américaine, le fut par les Lumières.
Dans le cas présent, il est clair que l'exécutif tente de contrôler le pouvoir judiciaire après l'avoir nommé.
Il ne semble pas avoir de contrôle direct ou d'influence directe, car elle est carrément illégale.
Mais des doutes subsistes car le processus de nomination est incorrect. En effet, c'est un premier ministre partisan qui le nomme les juges. Il a bien beau passer dans un processus bureaucratique mais il est insuffisant car des critiques surviennent de la part d'un ancien ministre de la Justice.
Les bons moyens de conforter l'indépendance des Juges et de laver leur crédibilité serait les 7 moyens suivants:
1. Élection des juges par l'Assemblée nationale et par vote secret. Le vote secret empêche la partisannerie du vote.
2. Invitation formelle à tout avocat de faire de la politique s'il envisage à terme une carrière de juge.
3. Divulgation à l'Assemblée nationale de toute l'histoire de l'activité politique de tout candidat à la magistrature.
4. Priorisation de l'élection à la magistrature à tout avocat au parcours a-politique.
5. Session de formation spécifique pour les juges dispensée par les juges en fin de mandat ou à l'orée de la retraite.
6. Constitution d'un authentique syndicat des Juges pour les soustraire à l'arbitraire possible de leur patron respectif, le Juge-en-chef.
7. Session à tous les deux ans d'une assemblée de tous les juges, par Cours distinctes, pour que les juges fassent des recommandations spécifiques au législateur pour l'amélioration des lois dont ils ont une expertise incroyablement profonde et unique.
C'est ainsi que nos Juges obtiendront un peu plus de prestige, à même la gloire des meilleurs d'entre eux, les Juges Giovanni Falcone, John Gomerey et Andrée Ruffo. Il n'y a pas de place pour les lâches, les arrivistes et les carriéristes dans ce métier.
*
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/287330/nommer-un-juge-est-un-geste-politique-dit-bastarache
*
Photo. http://www2.lactualite.com/jean-francois-lisee/files/madoz-souliers-de.jpg
http://www2.lactualite.com/jean-francois-lisee/limage-de-15h15-charest-offre-des-souliers-aux-enqueteurs-de-bastarache/2914/
Le blogue de Jean-François Lisée
L’image de 15 h 15 : Charest offre des souliers aux enquêteurs de Bastarache
*
4378
Image. Ygreck
http://ygreck.typepad.com/.a/6a00d8341c5dd653ef0133ecb125a7970b-800wi
http://ygreck.typepad.com/ygreck/2010/04/juge-michel-bastarache.html
4377. COMMENTAIRES DU PEUPLE. JUGE BASTARACHE
1
Monsieur Bastarache parle pour sa paroisse n'a t-il pas été lui même nommé juge à la cour suprême par Jean Chrétien, premier ministre libéral canadien.
Ici une phrase ou presque pour dire l'essentiel. Une tendance, certains blogueurs ou commentateurs de la presse tentent de normaliser le trafic d'influence comme messire Bastarache lui même!
2
"Relativiser" Est-ce le bon mot que tous les chroniqueurs et défenseurs du traffic d'influence se sont donnés à Radio-Canada, le semaine dernière?
En commençant par Daniel Lessard aux Coulisses du pouvoir lors du panel avec Chantal Hébert qui relaitvisaient énormément à eux deux. Liza Frulla, Christine St-Pierre et la couvre-chef de Jean Charest, Line Beauchamp sont de vrais professionnelles de la relativisation. En suite au Congrès des libéraux à St-Hyacinthe, la relativisation était à son comble, Gignac, Bachand, Dupuis, ect... sauf Jean Charest qui boudait le relativisionnisme, juste pour montrer que lui, c'est l'influentisme qui le branche.
3
Des avocats qui sont membres d'un parti comme le PLQ et qui contribuent parfois directement à son financement ne flottent pas dans les cieux, plusieurs d'entre eux sont des avocats qui défendent de grandes entreprises lorsque de leurs proches communiquent à des autorités du parti que x aimerait bien postuler pour un poste de juge, il apparaît que non seulement il y a lien entre l'avocat et le parti mais qu'en même temps le dit avocat nommé juge peut établir un contact entre son ex employeur et le gouvernement dont le parti (PLQ) est au pouvoir.
Commentaire du commissaire, pas très clair comme propos....
www.radio-canada.ca/.../005-nomination_juge_Quebec.shtml
(...) -En entrevue au quotidien Le Devoir, Me Bastarache a par ailleurs affirmé qu'il ne faut pas disqualifier d'emblée des candidats juges qui ont pu participer à la vie politique d'un parti ou qui ont fait des dons à un parti politique. Me Bastarache soutient qu'il existe une confusion dommageable dans le discours public entre « nomination politique » et « nomination partisane ».
Me Bastarache soutient qu'il faut accepter que la nomination à la magistrature est politique, puisqu'elle est faite par un élu : le ministre de la Justice. Le commissaire estime toutefois que la nomination ne doit pas être partisane au sens où une personne directement impliquée dans un parti politique interfère dans le processus.- (....)
4
M.Goyette. Traiter une nation francophone comme une minorité négligeable en encourageant l'incurie en son sein. C'est aussi l'objectif de Bernier et de son Québec bashing, celui du PLC et du PC qui travaille de concert pour réduire le poids politique du Québec, sujet que traitera sous peu J.Legault. Tout comme le bilan Charest lui même est une réussite comme tentative de défaire le Québec de l'intérieur. Collusion, construction, corruption, jeu d'influence et jurisprudence riment avec une province la nôtre qui s'apparente plus à une province d'un empire comme celui de la Rome ancienne qu'à une province d'un pays souverain comme la France ou l'Italie.
Les Coulisses de la propagande au sein du Pouvoir fédéral, je ne regarde plus, je deviens rouge de colère c'est mauvais pour ma santé! 24 heures en 60 minutes dont le contenu n’est pas centré sur le parlement et l’État fédéral c’est mieux.
5
On ne se surprend pas de voir Laroque et Lapierre se jetter sur Pauline Marois comme des hyennes affamées lorsqu'ils la reçoivent à leur émission hebdomadaire. Mais lorsque que Daniel Lessard des Coulisses du pouvoir a proposé dimanche-dernier à Bernard Drainville de défaire le gouvernement Charest pluôt que de se plaindre continuellement des scandales, j'y ai vu un agenda politique non-dissimulé des fédéralistes de Gesca pour discréditer les souverainistes. Heureusement que M.Drainville a eu la sagesse de faire un cours #101 à M.Lessard en lui expliquant que pour défaire un gouvernement, il fallait être majoritaire, en démocratie.
6
J'ai eu exactement les mêmes pensers en lisant mon Devoir de ce matin. Et ce n'est pas, aussi, la même chose que l'Église catholique a fait en sortant le terme « éphébophilie » à la place de pédophilie, pour justement « relativer » leurs crimes?
7
C'est fou comme on peut picosser sur des évidences... même venant d'une journaliste comme notre hôte.
Bastarache a beau le répéter, impossible de percer la mauvause foi générale. Les juges ne sont pas nommés par des robots apolitiques mais par le conseil des ministres d'un gouvernement, et soumis par un ministre de la Justice. C'est évident que la décision finale est une décision politique.
Aussi évident qu'à choisir un juge parmi une liste de candidats évalués par un jury, comme on dit dans le hockey, à candidat égal, un ministre va choisir qqun qu'il connait ou venant du même milieu. N'importe qui dans le poste de ministre ferait la meme chose.
Bien sur, qu'un candidat non-retenu va prétendre que c'est à cause qu'il n'a pas d'appui politique. Bien sur.
Que Me Hebert se fasse dire par "qqun en autorité" que sans appui, c'est inutile de soumettre sa candidature, ça veut rien dire de bien subversif. Dire ça devant 1,7 millions d'auditeurs est idiot. Il ressemble au renard et les raisins qu'il juge trop verts. Manque de guts de la part de Me Hebert.
Croire une opinion de "qqun en autorité" qui ne fait pas partie du jury ou qui n'est pas dans la peau du ministre, c'est croire en une opinion qui n'a pas plus de valeur que celle de n'importe quel citoyen ou la mienne. Encore plus si ce "qqun en autorité" est un ex-candidat rejeté. :)
En somme, pas brillant ce commentaire de Me Hebert parce qu'il met en doute le sérieux de la composition du jury, et de l'avocat qui représente le Barreau sur ce jury. Sinon s'il voulait prétendre que le ministre de la Justice fait un choix politique, c'est déjà une évidence... et s'il voulait prétendre que le ministre est toujours assez idiot pour ne jamais choisir le plus talentueux indépendemment de ses appuis, c'est assez réducteur.
Par contre, je suis assez d'accord que Bastarache devrait se la fermer... même si je comprends de vouloir réagir au délire collectif actuel sur ce sujet.
8
Nous pourrons juger de la crédibilité de Bastarache lorsqu'il acceptera ou non d'élargir l'enquête aux liens qu'il y a entre les pressions des gros cotisants au PLQ et les nominations à des postes prestigieux et à ce qu'on appelle les 3 C (Collusion-Corruption-Construction), car si le trafic d'influence existe pour ces derniers, il est probable que ce soit le cas pour la nomination des Juges par le PLQ. D'ailleurs, McMillan a répondu que ces façons d'agir étaient "normales"...
9
Affirmer sans ambages comme le font certains, qu’il n’y a pas et qu’il ne peut y avoir de séparation des pouvoirs afin de rendre démocratiquement étanche la frontière devant démarquer le pouvoir politique du pouvoir judiciaire, est un dévoiement inacceptable au regard des citoyens et des instances le moindrement respectueuses de ces principes qui président à l’échafaudage de la structure même de la démocratie de type britannique.
Voilà pourquoi, ceux ou celles qui sont plus empreints de cet esprit, par situation de naissance ou de culture, se montrent si gênés aux entournures de bafouer ouvertement ces principes. Nous en avons eu un exemple dans le cafouillage ayant entouré certaines déclarations rocambolesques de notre Premier, sans doute moins pétri de ces principes qu’il pourrait sembler évident à première vue.
Celui qui aura à juger de cela en raison de son mandat devra retourner à la source de ces principes et regarder ailleurs que dans la direction vers laquelle pointe le doigt du Premier ministre s’il ne veut pas être considéré tel l’idiot qui regarde le doigt quand le sage pointe la lune.
10
On s'attend que Bastarache s'occupe et règle le cas des nominations des juges, avant tout. Un lièvre à la fois. Si la construction écope en passant, tant mieux, mais réglons le cas des juges d'abord.
Pis faudrait arreter de frapper aveuglement et sans distinction, les journalistes en premier, sur tous ce qui ressemblent à des "pressions politiques". Un politique est un élu, il doit prendre en compte les pressions de tous citoyens... sans nécessairement y succomber pour autant.
Alors qu'un ministre se fasse dire par un électeur que son beau-frère a soumis sa candidature et qu'il ferait un bon juge, c'est une pression politique normale. Un ministre doit pouvoir vivre avec ça. Idem, qu'un collègue député ou ministre, comme McMillan, en fasse autant pour un des ses électeurs qui présente sa candidature comme juge, inutile de déchirer sa chemise. Si McMillan était mon député, c'est ce que j'espère qu'il fasse pour moi.
Bastarache n'a pas à juger ce type de "pressions" politiques normales en démocratie. Ce que Bastarache doit juger c'est si un bailleur de fonds ou autre intervenant va plus loin qu'une pression normale, mais cherche à "imposer" un candidat. C'est ça que Bastarache doit trouver. Rien à voir avec les histoires de Veil, McMillan, Maitre Hébert, femme de Hammad, et autres diversions sans rapport. Aux journalistes, arretez de tout mêler et de nous mêler.
11
Victor Hugo a déjà affirmé:
«Grattez le juge, vous trouverez le bourreau.»
12
Ce qui me fatigue actuellement est que la Stratégie de Charest semble fonctionner partiellement, le débat se referme trop sur l’unique histoire des juges, alors que nous savons tous qu’il y a beaucoup plus large à ratisser. Ce débat me semble donc biaisé et voué à l’échec d’avance. Le gouvernement Charest sera presque blanchi par le juge ce qui renforcera une image positive, bien sûr, puisque la justice aux plus hautes instances est sans tache, ainsi donc l’impartialité du juge ne saurait être remise en question, la décision sans appel passera assez bien chez certains dans la population en général pour voir les intentions de vote remonter pour le parti libéral de Charest. J’espère que j’ai tors ici, en ce qui concerne les intentions de vote pour Charest!
En attendant de voir, impuissants, la conclusion positive du juge à l’égard du gouvernement Charest, on continuera à écrire à l’intérieur de ce paradigme créé de toutes pièces, neutralisant les vives critiques contre toutes les autres choses immondes qui ne fonctionnent pas à l’intérieur du gouvernement Charest. Il ne faudrait surtout pas le perdre de vue, sans compter le dernier budget qui a amené 50 000 personnes, si je ne m’abuse, à Québec récemment.
On doit continuer à demander les enquêtes publiques élargies sur les pertes à la Caisse et sur l’industrie de la construction, sur le financement en général du parti libéral, etc. On doit tout faire pour protéger notre démocratie, et ça doit passer par une saine gestion des fonds publics. Ce n’est surtout pas le moment de lâcher prise concernant les dossiers chauds.
13
évidemment, le choix du très blanc juge Bastarache représentait le noeud de l'astuce pour noyer cette - autre - crise de confiance des québécois envers leur libéral gouvernement...
comme quoi tout n'est que stratégie et bluff de la part de cette équipe libérale, que du grand (et coûteux ....?) travail de marketing, ne visant au fond à chaque fois que le même objectif cynique : faire oublier ou dissimuler au bon peuple qu'elle ne forme pas un gouvernement digne de cette appélation mais bien une espèce de Chambre de commerce élargie, dont tous les cotisants peuvent participer aux décisions au gré de leurs intérêts financiers. La preuve est qu'ils ont choisi comme chef, non pas un polticien avec une l'idéologie et de la vision mais un comédien de première !
Sauf qu'avec son air de plus en plus faussement naïf, il arrive de moins en moins à mentir aussi bien qu'en début de mandat....
14
D’accord pour dire que la problématique de la critique, ô combien justifiée de ce gouvernement qui nous prend pour des nuls, ne doit pas se laisser enfermer dans ce corridor étroit, qu’il croit peut-être à tort pouvoir contrôler, du processus de la nomination des juges. Mais quoi que puisse en penser ceux qui s’imaginent ainsi pouvoir échapper au jugement global de cette administration sortante, même sur ce front purement juridique, ce gouvernement en sortira affaibli pour ne pas dire davantage. C’est dire du reste.
15
Si les journalistes Des Coulises du pouvoir ont trouvé normal que les élus discutent de la composante d'une courte liste de candidats à la magistrature, c'est que c'est normal et qu'ils l'ont remarqué à de nombreuses reprises au cours de leur longue carrière. Ne tuez pas le messager.
La seule façon d'éloigner les politiques des nominations est de changer le système en créant une Ecole de la magistrature. Les diplomés deviennent ipso facto juge de première instance et ainsi commence une brillante carrière dans la magistrature. Pour gravir les échelons on doit faire ses classes sur le banc et subir les examens de passage aux niveaux supérieurs.
Tant que le présent système sera de mise, les politiques manipuleront les listes et les candidats potentiels. Cessons de faire de l'angélisme et changeons la façon de faire qui conduit à la manipulation et au traffic d'influence.
Pour le moment, le système produit ce qui nous irrite. Pouvons-nous espérer que des politiciens suggéreront de se priver de cette manne de pouvoir sur le judiciaire? Je ne le crois pas. Les magistrats, le Bareau devront remuer ciel et terre pour changer ce système.
Cette commission est du plus haut ridicule. Un écran de fumée.
16
Monsieur Bellemare a fait une déposition à la Sûreté du Québec! Je présume que lorsqu’on fait appel à la police provinciale, c’est qu’on a des crimes économiques à dénoncer.
Suivant le jugement anticipé du juge Bastarache, lequel sauvera probablement à la fois la face de la magistrature et de la politique, se pourrait-il que la Sûreté du Québec nous surprenne tous avec des rebondissements inattendus qui n’auront pas eu la chance de ressortir sous la commission Bastarache? C’est à espérer!
Le gouvernement Charest gagne un peu de temps avec la commission Bastarache, combien de temps croyez-vous? Et combien de temps durera cette farce monumentale de la commission Bastarache?
une École de la magistrature! Excellente idée!
17
Vous dites que Jean Charest cherche à gagner du temps avec la commission Bastarache, peut-être:
- Son gouvernement est, présentement, en négociations avec les fonctionnaires de l'état (1/2 million de personnes), toute une PME. Il veut minimiser les confrontations avec les syndicats afin de maximiser ses chances de règler le tout à l'amiable, sans recourir au fameux décret.
- On a déjà un projet de loi de proposé sur le financement des partis politiques piloté par M. Béchard. Mais sa convalescence inquiète M. Charest.
- Les outils (Marteau etc...) mis en place pour contrer la collusion dans les contrats gouvernementaux ne donnent pas les résultats escomptés, M. Charest n'a jamais exclus une Commission d'enquête.
Avec tous les contrats fédéraux, provinciaux et municipaux débloqués pour contrer la crise financière, cela exige beaucoup de vigilance.. Comme le PQ, durant ces différants mandats, n'a à peu près pas, mis de chantiers en marche, il n'a pas eu à faire face à ce dilemme. Mais tous ces retards seront difficiles à combler.
*
UN EX-JUGE QUI «JASE» BEAUCOUP...
20 avril 2010
http://www.voir.ca/blogs/jose_legault/archive/2010/04/20/un-ex-juge-qui-171-jase-187-beaucoup.aspx
Monsieur Bastarache parle pour sa paroisse n'a t-il pas été lui même nommé juge à la cour suprême par Jean Chrétien, premier ministre libéral canadien.
Ici une phrase ou presque pour dire l'essentiel. Une tendance, certains blogueurs ou commentateurs de la presse tentent de normaliser le trafic d'influence comme messire Bastarache lui même!
2
"Relativiser" Est-ce le bon mot que tous les chroniqueurs et défenseurs du traffic d'influence se sont donnés à Radio-Canada, le semaine dernière?
En commençant par Daniel Lessard aux Coulisses du pouvoir lors du panel avec Chantal Hébert qui relaitvisaient énormément à eux deux. Liza Frulla, Christine St-Pierre et la couvre-chef de Jean Charest, Line Beauchamp sont de vrais professionnelles de la relativisation. En suite au Congrès des libéraux à St-Hyacinthe, la relativisation était à son comble, Gignac, Bachand, Dupuis, ect... sauf Jean Charest qui boudait le relativisionnisme, juste pour montrer que lui, c'est l'influentisme qui le branche.
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Des avocats qui sont membres d'un parti comme le PLQ et qui contribuent parfois directement à son financement ne flottent pas dans les cieux, plusieurs d'entre eux sont des avocats qui défendent de grandes entreprises lorsque de leurs proches communiquent à des autorités du parti que x aimerait bien postuler pour un poste de juge, il apparaît que non seulement il y a lien entre l'avocat et le parti mais qu'en même temps le dit avocat nommé juge peut établir un contact entre son ex employeur et le gouvernement dont le parti (PLQ) est au pouvoir.
Commentaire du commissaire, pas très clair comme propos....
www.radio-canada.ca/.../005-nomination_juge_Quebec.shtml
(...) -En entrevue au quotidien Le Devoir, Me Bastarache a par ailleurs affirmé qu'il ne faut pas disqualifier d'emblée des candidats juges qui ont pu participer à la vie politique d'un parti ou qui ont fait des dons à un parti politique. Me Bastarache soutient qu'il existe une confusion dommageable dans le discours public entre « nomination politique » et « nomination partisane ».
Me Bastarache soutient qu'il faut accepter que la nomination à la magistrature est politique, puisqu'elle est faite par un élu : le ministre de la Justice. Le commissaire estime toutefois que la nomination ne doit pas être partisane au sens où une personne directement impliquée dans un parti politique interfère dans le processus.- (....)
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M.Goyette. Traiter une nation francophone comme une minorité négligeable en encourageant l'incurie en son sein. C'est aussi l'objectif de Bernier et de son Québec bashing, celui du PLC et du PC qui travaille de concert pour réduire le poids politique du Québec, sujet que traitera sous peu J.Legault. Tout comme le bilan Charest lui même est une réussite comme tentative de défaire le Québec de l'intérieur. Collusion, construction, corruption, jeu d'influence et jurisprudence riment avec une province la nôtre qui s'apparente plus à une province d'un empire comme celui de la Rome ancienne qu'à une province d'un pays souverain comme la France ou l'Italie.
Les Coulisses de la propagande au sein du Pouvoir fédéral, je ne regarde plus, je deviens rouge de colère c'est mauvais pour ma santé! 24 heures en 60 minutes dont le contenu n’est pas centré sur le parlement et l’État fédéral c’est mieux.
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On ne se surprend pas de voir Laroque et Lapierre se jetter sur Pauline Marois comme des hyennes affamées lorsqu'ils la reçoivent à leur émission hebdomadaire. Mais lorsque que Daniel Lessard des Coulisses du pouvoir a proposé dimanche-dernier à Bernard Drainville de défaire le gouvernement Charest pluôt que de se plaindre continuellement des scandales, j'y ai vu un agenda politique non-dissimulé des fédéralistes de Gesca pour discréditer les souverainistes. Heureusement que M.Drainville a eu la sagesse de faire un cours #101 à M.Lessard en lui expliquant que pour défaire un gouvernement, il fallait être majoritaire, en démocratie.
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J'ai eu exactement les mêmes pensers en lisant mon Devoir de ce matin. Et ce n'est pas, aussi, la même chose que l'Église catholique a fait en sortant le terme « éphébophilie » à la place de pédophilie, pour justement « relativer » leurs crimes?
7
C'est fou comme on peut picosser sur des évidences... même venant d'une journaliste comme notre hôte.
Bastarache a beau le répéter, impossible de percer la mauvause foi générale. Les juges ne sont pas nommés par des robots apolitiques mais par le conseil des ministres d'un gouvernement, et soumis par un ministre de la Justice. C'est évident que la décision finale est une décision politique.
Aussi évident qu'à choisir un juge parmi une liste de candidats évalués par un jury, comme on dit dans le hockey, à candidat égal, un ministre va choisir qqun qu'il connait ou venant du même milieu. N'importe qui dans le poste de ministre ferait la meme chose.
Bien sur, qu'un candidat non-retenu va prétendre que c'est à cause qu'il n'a pas d'appui politique. Bien sur.
Que Me Hebert se fasse dire par "qqun en autorité" que sans appui, c'est inutile de soumettre sa candidature, ça veut rien dire de bien subversif. Dire ça devant 1,7 millions d'auditeurs est idiot. Il ressemble au renard et les raisins qu'il juge trop verts. Manque de guts de la part de Me Hebert.
Croire une opinion de "qqun en autorité" qui ne fait pas partie du jury ou qui n'est pas dans la peau du ministre, c'est croire en une opinion qui n'a pas plus de valeur que celle de n'importe quel citoyen ou la mienne. Encore plus si ce "qqun en autorité" est un ex-candidat rejeté. :)
En somme, pas brillant ce commentaire de Me Hebert parce qu'il met en doute le sérieux de la composition du jury, et de l'avocat qui représente le Barreau sur ce jury. Sinon s'il voulait prétendre que le ministre de la Justice fait un choix politique, c'est déjà une évidence... et s'il voulait prétendre que le ministre est toujours assez idiot pour ne jamais choisir le plus talentueux indépendemment de ses appuis, c'est assez réducteur.
Par contre, je suis assez d'accord que Bastarache devrait se la fermer... même si je comprends de vouloir réagir au délire collectif actuel sur ce sujet.
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Nous pourrons juger de la crédibilité de Bastarache lorsqu'il acceptera ou non d'élargir l'enquête aux liens qu'il y a entre les pressions des gros cotisants au PLQ et les nominations à des postes prestigieux et à ce qu'on appelle les 3 C (Collusion-Corruption-Construction), car si le trafic d'influence existe pour ces derniers, il est probable que ce soit le cas pour la nomination des Juges par le PLQ. D'ailleurs, McMillan a répondu que ces façons d'agir étaient "normales"...
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Affirmer sans ambages comme le font certains, qu’il n’y a pas et qu’il ne peut y avoir de séparation des pouvoirs afin de rendre démocratiquement étanche la frontière devant démarquer le pouvoir politique du pouvoir judiciaire, est un dévoiement inacceptable au regard des citoyens et des instances le moindrement respectueuses de ces principes qui président à l’échafaudage de la structure même de la démocratie de type britannique.
Voilà pourquoi, ceux ou celles qui sont plus empreints de cet esprit, par situation de naissance ou de culture, se montrent si gênés aux entournures de bafouer ouvertement ces principes. Nous en avons eu un exemple dans le cafouillage ayant entouré certaines déclarations rocambolesques de notre Premier, sans doute moins pétri de ces principes qu’il pourrait sembler évident à première vue.
Celui qui aura à juger de cela en raison de son mandat devra retourner à la source de ces principes et regarder ailleurs que dans la direction vers laquelle pointe le doigt du Premier ministre s’il ne veut pas être considéré tel l’idiot qui regarde le doigt quand le sage pointe la lune.
10
On s'attend que Bastarache s'occupe et règle le cas des nominations des juges, avant tout. Un lièvre à la fois. Si la construction écope en passant, tant mieux, mais réglons le cas des juges d'abord.
Pis faudrait arreter de frapper aveuglement et sans distinction, les journalistes en premier, sur tous ce qui ressemblent à des "pressions politiques". Un politique est un élu, il doit prendre en compte les pressions de tous citoyens... sans nécessairement y succomber pour autant.
Alors qu'un ministre se fasse dire par un électeur que son beau-frère a soumis sa candidature et qu'il ferait un bon juge, c'est une pression politique normale. Un ministre doit pouvoir vivre avec ça. Idem, qu'un collègue député ou ministre, comme McMillan, en fasse autant pour un des ses électeurs qui présente sa candidature comme juge, inutile de déchirer sa chemise. Si McMillan était mon député, c'est ce que j'espère qu'il fasse pour moi.
Bastarache n'a pas à juger ce type de "pressions" politiques normales en démocratie. Ce que Bastarache doit juger c'est si un bailleur de fonds ou autre intervenant va plus loin qu'une pression normale, mais cherche à "imposer" un candidat. C'est ça que Bastarache doit trouver. Rien à voir avec les histoires de Veil, McMillan, Maitre Hébert, femme de Hammad, et autres diversions sans rapport. Aux journalistes, arretez de tout mêler et de nous mêler.
11
Victor Hugo a déjà affirmé:
«Grattez le juge, vous trouverez le bourreau.»
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Ce qui me fatigue actuellement est que la Stratégie de Charest semble fonctionner partiellement, le débat se referme trop sur l’unique histoire des juges, alors que nous savons tous qu’il y a beaucoup plus large à ratisser. Ce débat me semble donc biaisé et voué à l’échec d’avance. Le gouvernement Charest sera presque blanchi par le juge ce qui renforcera une image positive, bien sûr, puisque la justice aux plus hautes instances est sans tache, ainsi donc l’impartialité du juge ne saurait être remise en question, la décision sans appel passera assez bien chez certains dans la population en général pour voir les intentions de vote remonter pour le parti libéral de Charest. J’espère que j’ai tors ici, en ce qui concerne les intentions de vote pour Charest!
En attendant de voir, impuissants, la conclusion positive du juge à l’égard du gouvernement Charest, on continuera à écrire à l’intérieur de ce paradigme créé de toutes pièces, neutralisant les vives critiques contre toutes les autres choses immondes qui ne fonctionnent pas à l’intérieur du gouvernement Charest. Il ne faudrait surtout pas le perdre de vue, sans compter le dernier budget qui a amené 50 000 personnes, si je ne m’abuse, à Québec récemment.
On doit continuer à demander les enquêtes publiques élargies sur les pertes à la Caisse et sur l’industrie de la construction, sur le financement en général du parti libéral, etc. On doit tout faire pour protéger notre démocratie, et ça doit passer par une saine gestion des fonds publics. Ce n’est surtout pas le moment de lâcher prise concernant les dossiers chauds.
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évidemment, le choix du très blanc juge Bastarache représentait le noeud de l'astuce pour noyer cette - autre - crise de confiance des québécois envers leur libéral gouvernement...
comme quoi tout n'est que stratégie et bluff de la part de cette équipe libérale, que du grand (et coûteux ....?) travail de marketing, ne visant au fond à chaque fois que le même objectif cynique : faire oublier ou dissimuler au bon peuple qu'elle ne forme pas un gouvernement digne de cette appélation mais bien une espèce de Chambre de commerce élargie, dont tous les cotisants peuvent participer aux décisions au gré de leurs intérêts financiers. La preuve est qu'ils ont choisi comme chef, non pas un polticien avec une l'idéologie et de la vision mais un comédien de première !
Sauf qu'avec son air de plus en plus faussement naïf, il arrive de moins en moins à mentir aussi bien qu'en début de mandat....
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D’accord pour dire que la problématique de la critique, ô combien justifiée de ce gouvernement qui nous prend pour des nuls, ne doit pas se laisser enfermer dans ce corridor étroit, qu’il croit peut-être à tort pouvoir contrôler, du processus de la nomination des juges. Mais quoi que puisse en penser ceux qui s’imaginent ainsi pouvoir échapper au jugement global de cette administration sortante, même sur ce front purement juridique, ce gouvernement en sortira affaibli pour ne pas dire davantage. C’est dire du reste.
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Si les journalistes Des Coulises du pouvoir ont trouvé normal que les élus discutent de la composante d'une courte liste de candidats à la magistrature, c'est que c'est normal et qu'ils l'ont remarqué à de nombreuses reprises au cours de leur longue carrière. Ne tuez pas le messager.
La seule façon d'éloigner les politiques des nominations est de changer le système en créant une Ecole de la magistrature. Les diplomés deviennent ipso facto juge de première instance et ainsi commence une brillante carrière dans la magistrature. Pour gravir les échelons on doit faire ses classes sur le banc et subir les examens de passage aux niveaux supérieurs.
Tant que le présent système sera de mise, les politiques manipuleront les listes et les candidats potentiels. Cessons de faire de l'angélisme et changeons la façon de faire qui conduit à la manipulation et au traffic d'influence.
Pour le moment, le système produit ce qui nous irrite. Pouvons-nous espérer que des politiciens suggéreront de se priver de cette manne de pouvoir sur le judiciaire? Je ne le crois pas. Les magistrats, le Bareau devront remuer ciel et terre pour changer ce système.
Cette commission est du plus haut ridicule. Un écran de fumée.
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Monsieur Bellemare a fait une déposition à la Sûreté du Québec! Je présume que lorsqu’on fait appel à la police provinciale, c’est qu’on a des crimes économiques à dénoncer.
Suivant le jugement anticipé du juge Bastarache, lequel sauvera probablement à la fois la face de la magistrature et de la politique, se pourrait-il que la Sûreté du Québec nous surprenne tous avec des rebondissements inattendus qui n’auront pas eu la chance de ressortir sous la commission Bastarache? C’est à espérer!
Le gouvernement Charest gagne un peu de temps avec la commission Bastarache, combien de temps croyez-vous? Et combien de temps durera cette farce monumentale de la commission Bastarache?
une École de la magistrature! Excellente idée!
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Vous dites que Jean Charest cherche à gagner du temps avec la commission Bastarache, peut-être:
- Son gouvernement est, présentement, en négociations avec les fonctionnaires de l'état (1/2 million de personnes), toute une PME. Il veut minimiser les confrontations avec les syndicats afin de maximiser ses chances de règler le tout à l'amiable, sans recourir au fameux décret.
- On a déjà un projet de loi de proposé sur le financement des partis politiques piloté par M. Béchard. Mais sa convalescence inquiète M. Charest.
- Les outils (Marteau etc...) mis en place pour contrer la collusion dans les contrats gouvernementaux ne donnent pas les résultats escomptés, M. Charest n'a jamais exclus une Commission d'enquête.
Avec tous les contrats fédéraux, provinciaux et municipaux débloqués pour contrer la crise financière, cela exige beaucoup de vigilance.. Comme le PQ, durant ces différants mandats, n'a à peu près pas, mis de chantiers en marche, il n'a pas eu à faire face à ce dilemme. Mais tous ces retards seront difficiles à combler.
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UN EX-JUGE QUI «JASE» BEAUCOUP...
20 avril 2010
http://www.voir.ca/blogs/jose_legault/archive/2010/04/20/un-ex-juge-qui-171-jase-187-beaucoup.aspx
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4376. LES DESSOUS DE LA MAGISTRATURE
Image. Garnotte. Le Devoir
http://www.voir.ca/blogs/jose_legault/jusqu-ou-ira-le-juge-bastarache.2.jpg
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UN EX-JUGE QUI «JASE» BEAUCOUP
Par: Josée Legault
20 avril 2010
http://www.voir.ca/blogs/jose_legault/archive/2010/04/20/un-ex-juge-qui-171-jase-187-beaucoup.aspx
Dans Le Devoir de ce matin, l'ex-juge Bastarache - président de la commission chargée par Jean Charest d'étudier le processus de nomination des juges au Québec -, en a beaucoup dit. Et il a beaucoup parlé aux médias depuis quelques jours.
Pour Me Bastarache, le fameux «devoir de réserve» semble être un concept un tantinet abstrait...
Voir: http://www.ledevoir.com/politique/quebec/287330/nommer-un-juge-est-un-geste-politique-dit-bastarache
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«Nommer un juge est un geste politique», dit-il en entrevue au Devoir. Mais il faudrait, selon lui, distinguer cela d'une «nomination partisane».
Mais la frontière entre les deux, semble-t-il, est fort mince. À preuve la liste qui s'allonge de juges nommés par le gouvernement qui, en plus de leurs belles qualités professionnelles, ont aussi été soit proches du parti au pouvoir, soit qu'ils l'ont financé, soit qu'ils ont été «poussés» par des financiers du parti, etc...
Même le criminaliste Me Jean-Claude Hébert, à Tout le monde en parle, racontait qu'il avait voulu être nommé juge par Ottawa il y a une dizaine d'années, mais qu'il lui manquait un petit quelque chose:
«Et là, une personne en très haute autorité m'a dit «avez-vous des appuis politiques?»....
Mais en bout de piste, contrairement à ce que semble avancer Me Bastarache, l'important dans un tel processus, pour reprendre ce qu'en dit le professeur de droit à la retraite Patrice Garant, dans le Globe and Mail de ce matin, est ceci:
«The question is whether if someone who was not politically active has as much a chance of being appointed judge as someone who is.» (La question est de savoir si une personne qui n'a pas été active politiquement a autant de chances d'être nommé juge qu'une personne qui l'est.)
Relisez cette citation. Ça vaut la peine. Elle dit tout.
Ce qui compte aussi est de savoir si l'«argent» - comme dans fonds collectés et/ou donnés à un parti - exerce ou non une quelconque influence sur la nomination d'un juge.
[Ou de tout autre poste? Pourquoi seulement les juges?]
Et de savoir qui, dans les faits, se mêle directement et indirectement du processus.
[Ou existe-t-il un pouvoir parallèle et secret qui téléguide le parti au pouvoir observable par tous.]
Ces questions sont plus que pertinentes. Du moins, dans la mesure où l'on chercherait vraiment à s'assurer que le processus de nomination soit le plus dépolitisé possible et donc, le plus protégé possible du genre d'influences indues qui surpasseraient l'importance accordée aux compétences des candidats et candidates.
De toute évidence, le processus de nomination, tel qu'on le «pratique» ici, ne semble pas rencontrer tout à fait ce genre d'exigences...
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Au Devoir, Me Bastarache dit aussi s'inquiéter de «l'espèce de frénésie qui s'est emparée des gens pour écarter tout le monde qui a touché de loin ou de près à la politique». Frénésie?...
Tellement loquace, Me Bastarache, que certains ont même commencé à le comparer à John Gomery, l'ancien président de la commission du même nom sur le scandale des commandites.
Pas pour ses bons coups, par contre, mais parce qu'il a été blâmé en 2008 par la Cour fédérale pour certains propos qui auraient manqué d'«impartialité».
Ironiquement, des propos que Me Gomery avait tenus, entre autres, dans les médias.
De fait, il fut surtout «blâmé» par la Cour fédérale pour avoir donné l'impression que son «idée» était en partie faite avant que sa commission ne termine son travail.
Et s'il ne prend garde, certains propos de Me Bastarache dans les médias pourraient créer une impression semblable.
Dans sa décision sur John Gomery, le juge Max Teitelbaum de la Cour fédérale avait d'ailleurs affirmé ceci:
«Même dans le cadre d'une enquête publique où l'objet des procédures est d'éduquer et d'informer le public, il n'appartient pas aux décideurs d'intervenir de manière active dans les médias. (...)
Un décideur s'exprime par la décision qu'il rend.
C'est là le seul endroit où un décideur devrait énoncer ses conclusions.»
Des paroles fort sages à méditer....
En fait, tellement loquace avec les médias, Me Bastarache, qu'il semblerait qu'on lui aurait fait comprendre qu'il serait mieux pour lui dorénavant de se concentrer sur la préparation de sa commission plutôt que de multiplier ses entrevues dans les médias.
En effet.
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Addendum: http://www.cyberpresse.ca/dossiers/allegations-de-marc-bellemare/201004/20/01-4272462-bellemare-se-retranche-dans-le-mutisme-le-plus-complet.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_manchettes
dimanche 29 août 2010
4375. EN BON GUIDE DU PEUPLE, MONSIEUR CHAREST SAIT LIRE LE COEUR ET L'ESPRIT DES QUÉBÉCOIS QUI LE REMERCIENT
Image. Ygreck
http://media.paperblog.fr/i/304/3040075/clotaire-charest-L-1.jpeg
http://www.paperblog.fr/3040075/clotaire-charest/
4374
Image. Garnotte. Le Devoir
https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCUbdA3OZLHh4ICauyfajgxxtBmxPk82zaGGHZPb2OJ1g4Afw8Spux7821y-aSj1-Vx8-Q-IKFEfm-w3GJxEMHqOFQgug3FJ0ogVTkRNwdehUCTSwOGr7Yrjdmm3CoC17ZFakCrCnZ9yU/s1600/Corruption+Charest+Garnotte.JPG
http://bisbille101.blogspot.com/2010/04/jean-charest-est-un-imposteur.html
4373. COMMENTAIRES DU PEUPLE. COMMISSION B
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Un problème politique majeur
Jean Charest a eu raison d'intervenir après cette première journée d'audience. Comme d'habitude il abuse de son pouvoir et il est très agréable de le voir se débattre comme un diable paniqué dans l'eau bénite. Plus on le voit, plus il parle, plus il se démène, plus il se cale. Il devrait intervenir encore davantage pour accélérer son inévitable chute et faire en sorte qu'on soit débarassé de lui le plus rapidement possible. J'en ai marre de ce beau parleur qui a réussi à faire disparaître tous les ministres les plus apparemment honnêtes autour de lui. Il ne reste dans son entourage que les fidèles suiveux aveugles, ses disciples démesurément admiratifs de la première heure, envoutés par ses belles paroles d'avocat manipulateur.
Fidèle à son habitude, Jean Charest joue sur les mots. Que nous a-t-il dit hier? Il fait dire des choses à Marc Bellemare, des choses que celui-ci n'a jamais dit, pour pouvoir ensuite les nier fermement.
"Je ne suis pas un ami ou un proche de Franco Fava". Marc Bellemare n'a jamais dit que Jean Charest était un ami ou un proche de Franco Fava. Il a dit simplement que Franco Fava se vantait d'être un ami et un proche de Jean Charest. Ce n'est pas du tout la même chose. Jean Charest n'a pas d'ami. Il n'a que sa cour admirative d'inconditionnels aveugles, des collaborateurs-manipulateurs, des collègues de travail et de magouille, des colleux opportunistes qui disparaîtront lorsqu'il ne sera plus au pouvoir et des gens avec qui il fait affaire, des gens qui l'arrosent et qu'il arrose en retour. Jean Charest a également dit qu'il n'avait jamais reçu Franco Fava dans son bureau. Je ne me souviens pas avoir déjà entendu Marc Bellemare affirmer que Jean Charest avait déjà reçu Franco Fava dans son bureau. Jean Charest dit aussi que Franco Fava n'a pas d'accès privilégié au premier ministre. Encore là Marc Bellemare n'a jamais affirmé, à ce que je sache, que Franco Fava avait cet accès privilégié. Il a peut-être, tout au plus, laisser entendre que Franco Fava affirmait avoir cet accès privilégié. Même chose quand Jean Charest nie que Marc Bellemare lui ait déjà parlé de "pressions indûes". Peut-être que Marc Bellemare n'a jamais utilisé l'expression "pressions indûes" en présence de son premier ministre mais il semble bien lui avoir parlé de demandes insistantes, répétitives ou dérangeantes de la part de certains collecteurs de fonds pour le PLQ. Jean Charest fait dire des choses à Marc Bellemare, des choses que Marc Bellemare n'a jamais dit, il déforme ses propos pour mieux pouvoir les nier par la suite et pouvoir dire que Marc Bellemare ment. C'est là un travers agaçant chez un avocat manipulateur et un politicien de la pire espèce comme Jean Charest.
Je n'ai aucune confiance en Jean Charest alors que je ne vois pas pourquoi Marc Bellemare inventerait ces histoires et tous ces détails. Pourquoi se mettre dans un tel trouble quand ce n'est pas nécessaire. Il serait temps que les électeurs québécois qui sont encore un tant soit peu intelligents apprennent à faire la différence entre un politicien opportuniste et carriériste et un politicien qui s'investit dans le but d'aider la population, comme a tenté de le faire Marc Bellemare. Ceux qui affirment que Marc Bellemare veut simplement se venger parce qu'il n'a pas réussi à faire abandonner le "No Fault" devrait se rappeler que cet engagement en était un du PLQ au grand complet lors des élections de 2003. Tout le monde devrait en vouloir à un gouvernement qui ne respectent pas ses engagements, même si on n'est pas d'accord avec ces engagements. Ceux qui ne comprennent pas pourquoi Marc Bellemare a attendu tout ce temps pour parler devraient comprendre que Marc Bellemare n'avait pas intérêt à parler plus tôt. Ceux qui se demandent pourquoi il n'a pas parlé à son entourage immédiat pour avoir des témoins éventuels devraient penser au sacro-saint secret ministériel. S'il avait parlé à son entourage on lui rerocherait maintenant d'avoir briser ce secret.
Jean Charest n'avait pas à répondre aux allégations de Marc Bellemare comme il l'a fait hier. Il n'a qu'à attendre son tour et répondre devant la commission qu'il a créé et dont il a définit tous les contours. Est-ce que Monsieur Bellemare a convoqué une conférence de presse pour répondre à son tour aux propos tenus hier par Jean Charest? Quand on dit la vérité on n'a pas à faire des sorties publiques en panique comme l'a fait Jean Charest hier. Ce dernier ne reproduira peut-être pas la même erreur deux fois. Eh non! Il va plutôt envoyer un de ses acolytes à chaque jour pour faire cette sale job de tentative de récupération. Aujourd'hui ce sera Denis Roy.
Comment croire un premier ministre qui nous ment sur son nom depuis le début, un premier ministre qui nous cache une partie de ses revenus, des revenus provenant de son parti et donc probablement de quelques gros donateurs intéressés, un premier ministre qui nous avait promis de solutionner les problèmes dans le système de santé en quelques mois et un premier ministre qui a les deux mains sur le volant d'une voiture dont il ne nous a pas dit que les quatre pneus étaient "à terre" et que le réservoir d'essence était à sec?
Qu'il sacre son camp au plus sacrant, avec sa bande de suiveux inconditionnels. Envoyons le PLQ au purgatoire pour au moins une génération... Paolo Mitriou
2
Ce qu'il y a de plus remarquable, dans cette histoire, est que les deux disent la vérité. M. Bellemare dit, à sa façon, la vérité, et M. Charest joue sur les mots.
M. Charest affirme qu'il n'y a pas eu d'influence indue. Ce qui porte à penser qu'il y a eu influence, mais que pour M. Charest cette influence n'était pas indue. Elle était normale, selon les règles. C'est ainsi que j'ai compris le message de M. Charest. Rien à signaler. Situation normale. On nous demande de nommer des amis et on nomme des amis, comme d'habitude.
M. Charest dit la vérité, et M. Bellemare dit la vérité. Pour M. Charest, il n'y a pas de quoi fouetter un chat. Pour M. Bellemare, c'est l'occasion de se venger pour des raisons qui sont siennes et inavouables.(…)
3
Ce n'est pas facile d'avoir les deux mains sur le volant si la majeure partie des gens croient qu'elles sont sales, maladroites et très baladeuses.
4
Qui a commencé le jeu?
Qui a rapatrier la Constitution avec Pierre Elliott Trudeau pour mieux ensuite denigrer celle-ci pendant 13 ans ?
Si les québécois sont trop solidaires, on les traite de fanatiques.
Si ils sont sceptiques ou critiques, on les accuse d'être cyniques.
Si ils sont en colère face au PLQ, on dit que toute la classe politique est en crise.
Si on blame certains politiciens d'abuser de leur pouvoir, vous êtes un pauvre naif ou un dangereux anarchiste qui remet en question la démocratie au grand complet.
Super.
Un pot de vin avec ça ?
5
« Fidèle à son habitude, Jean Charest joue sur les mots. »
Ainsi, Monsieur Charest a dit qu'il reçoit 75 000 $ par année de son parti.
Est-ce qu'il a dit que c'est tout ce qu'il reçoit?
Par exemple, s'il recevait en réalité 100 000 $, il ne mentirait pas en disant, en bon jésuite, qu'il reçoit 75 000 $.
Est-il vrai que M. Charest a reçu des sommes colossales pour quitter les conservateurs à Ottawa pour venir diriger les libéraux au Québec? Si oui, est-ce que ces sommes ont été déclarées au fisc?
On aimerait savoir.
Monsieur Charest aura-t-il le courage de dévoiler ses rapports d'impôt?
6
Marc Bellemare dit vrai, en partie. Ce n'est qu'un secret de polichinelle que les gouvernements «placent leur monde». Jean charest dit vrai, il n'a pas été sous une influence «indue».
Marc Bellemare ment: il n'est pas venu en politique pour quelques dossiers, et il est loin d'être blanc comme neige. Il a activement participé à la nomination argentière de certains juges. Et il l'a fait comme tous les ministres qui ne connaissent pas la poutine: en étant placé devant le fait accompli.
Jen Charest ment, aussi. Abondamment, sur tout plein de sujets. Mais c'est un homme loyal, serviable et un bon soldat. Il est la tête publique de quelque chose de bien plus gros que lui.
Il connaît la poutine. Il sait ce qu'elle goûte. Et il le rôle ingrat d'appliquer les directive du parti.
Un parti politique est une organisation délirante, nuisible pour la démocratie: car dans un parti, comme partout ailleurs, tout s'achète. Et tout a un prix. Carrières, titres, prestige, contrats... tout s'achète. Marc Belleamare est un type malheureux et suicidaire qui n'a pas reçu le bon montant. Jean Charest est une marionnette qui a reçu déjà trop d'argent (et bien trop de titres) pour ses faits d'armes passés lors du référendum de 1995. Le premier joue avec les médias pour mettre ses menaces à exécution; le second se fiche de son image puisque ses objectifs financiers sont déjà remplis (payback time, dit-on en anglais).
Ceci est évidemment une théorie. Dire que je «sais des choses» m'exposerait à des poursuites. Je déclare donc mon billet comme une fiction. Mais sachez séparer le blé de l'ivraie.
Le grand gagnant dans cette rixe de hauts placés? Le peuple. Le prochain gouvernement se tiendra les fesses serrées. C'est une bonne chose, vu sous cet angle. Mais n'oubliez pas ceci: il y a deux types de partis politiques. Les partis d'intérêt (qui se nourrissent de titres et d'argent), et les partis d'idées (qui se nourrissent d'idéaux et de progrès). Et qu'il y a deux profils de politiciens: les opportunistes qui n'ont rien à perdre et leur mère à vendre, et ceux qui gagneraient le double au privé et qui sont souvent très qualifiés.
Le nom des partis n'a rien à voir. Dans l'histoire, parfois c'est le parti libéral qui forme les idéologues indépendants de fortune, parfois c'est le parti québécois qui est l'opportuniste. L'histoire change rapidement. Heureusement, l'alterance des partis nous évite les maux de dents prolongés.
7
Quelles que soient les motivations personnelles profondes de Marc Bellemare, ce qui se passe à travers lui est plus grand que lui : à travers lui, c'est toute la population qui demande des comptes à son élite.
8
M. Charest, en bon Conservateur-Réformiste qu'il est, se moque, comme de sa première chemise, des lois, règlements et consignes qui l'embêtent. Le juge Bastarache, un ami pourtant, recommande, demande, implore? de ne pas commenter sur la place publique les déclarations de M. Bellemare, surtout si on est appelé à témoigner éventuellement.
Qu'à cela ne tienne. Fidèle à son ADN, M. Charest, comme il l'a fait alors qu'il était Ministre des sports, franchit la ligne et agit à sa convenance, pas selon les convenances. M. Charest est au dessus de tout cela. M. Charest est au-dessus des lois. Sa Majesté règne, elle ne subit pas. Pourtant, même le roi d'Angleterre a comparu, comme témoin, à un tribunal britannique. C'est ce qu'on appèle respecter les lois du pays, respecter les citoyens du pays. Mais M. Chares n'est pas de sang royal. M. Charest n'a pas de noblesse, ni d'âme, ni de sang. C'est un roturier mal dégrossi. Un malotru, un malpoli, une bien petite personne quoi. Et on a voté pour ça...
Pendant ce temps, les affaires autrements plus sérieuses : l'économie, la propriété légitime de l'argent, la mondialisation, etc passent à l'arrière plan et s'en donnent à coeur joie.
Que ne parle-t-on de géothermie plutôt que gaz de chiste? Une question, comme ça...
Et vogue la galère.
9
Au-delà de la crédibilité de l’un ou l’autre des deux protagonistes principaux de ce débat, Jean Charest et Marc Bellemare, telle qu’elle sera jugée par un simili tribunal à partir d’une structure de débats piégée pour l’accusé et déguisée en commission d’enquête soi disant indépendante, c’est non seulement le parti libéral du Québec qui sera jugé à cet aulne, mais l’ensemble des mécanismes administrato-judiciaires qui sont impliqués dans ce triste scénario. Ce quasi-tribunal aura beau se raidir dans une attitude parodiant la respectabilité, les procureurs de la Commission multiplier les interrogatoires où perse l’envie de mettre KO l’accusé, il y a fort à parier que ce sera au final l’opinion publique qui rendra le dernier verdict et que celui-ci sera terrible pour ceux qui espéraient s’en tirer avec cette apparence de justice.
Certes, ceux qui ont été accusés ont le droit de se défendre, mais encore faut-il qu’ils le fassent en respectant les règles de base de ces jeux dangereux. Or, elles ont déjà été violées à au moins deux reprises, d’abord en refusant la présence formelle de l’opposition aux audiences, ensuite par la présence sur les ondes des médias de l’un des deux protagonistes, Jean Charest, pour donner sa version de ce que devraient être selon lui les conclusions de cette Commission qui n’en est pourtant qu’à ses débuts.
Pour un peu, on se croirait revenu à la belle époque où un Premier Ministre se permettait d’intervenir dans le cours d’un procès, celui du célèbre Coffin au temps de Maurice Duplessis. Mais cette fois, cette Omerta a contrario est encore pire, car c’est un silence entretenu qui ne vise pas à protéger l’industrie touristique, mais un secteur clef de l’industrie du Québec et dont on refuse avec cet écran de fumée de la regarder pour ce qu’elle est avec ses implications politiques et sociales.
10
le coefficient de démission s'elabore de la manière suivante: vous prenez le nombre de vos adversaires naturels, vous les divisez par deux; vous prenez votre opposant le plus marginal et vous le multipliez par mille exposant N circonscriptions ou le chef marginal a fait élire un de ses clones; finalement, vous additionnez tous vos alliés objectifs qui vous ont abandonné depuis la naissance du dernier scandale public et vous obtenez un chiffre - ce chiffre vous donnera le nombre de semaine au cours desquelles le chef survivra au battage médiatique - puis vous multipliez tout cela et si vous obtenez un chiffre supérieur au nombre d'électeurs qui sont nécessaires a votre réélection, vous n'avez plus de job, monsieur le PM...
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Fable moderne
Le Roi John James a lâché sa meute de chiens après un lapin qui l'avait mordu et qui vient de le remordre plus durement.
Le lapin a besoin d'être vite sur ses patins pour ne pas se faire déchiqueter par des crocs Libéraux, plus gros que les siens.
12
Jean Charest va se présenter au box avec un chandail des nordiques en allongeant la subvention de 100 millions pour le nouveau Colisée...
Le monde va y pardonner.
13
Ainsi, peu importe « qui dit vrai » dans ce dossier, Jean Charest a déjà perdu la partie. Cette histoire de nominations partisanes, au fond, n’est qu’une tempête dans un verre d’eau : tout le monde se doute depuis longtemps que les nominations à des postes importants sont toujours teintées par la couleur du parti au pouvoir, et tant qu’elles ne permettent pas à des incompétents notoires d’accéder à ces postes, on n’y trouve généralement pas grand-chose à redire.
Personne n'est dupe de cette commission Bastarache, qui ne sert qu’à détourner l’attention du vrai scandale – celui des rapports incestueux entre l’industrie de la construction, la mafia et le gouvernement en place.
Par son refus obstiné de tenir une vraie commission d’enquête que l’opposition et une frange importante de la population réclament à grands cris depuis de longs mois, le premier ministre actuel a irrémédiablement entaché sa propre réputation et, par ricochet, celle de son parti. Aux yeux de l’opinion publique, celui qui répugne à ouvrir son jeu a forcément quelque chose à cacher.
Jean Chrétien a été assez habile pour dévier les coups en direction du pauvre Paul Martin, devenu bien malgré lui le bouc émissaire d’un autre scandale, celui des commandites fédérales, qu’il avait pourtant contribué à faire éclater par souci de transparence; mais voyez dans quel état le « p’tit gars de Shawinigan », pour sauver sa peau, a laissé son parti!
Dès lors, la vraie question qui se pose est celle-ci : le PLQ subira-t-il le même sort que le PLC? Sera-t-il condamné à tomber de Charybde en Scylla (de Stéphane Dion en Michael Ignatieff…) dans une quête effrénée – et vaine – de sa crédibilité perdue? Quoi qu’il en soit, je ne vois pas comment Jean Charest pourrait se relever de cette crise politique; à mon avis, c’est le commencement de la fin pour Capitaine Canada.
14
Je ne donne pas cher de la peau de Charest. Non pas que Bellemare vaille mieux que lui mais Charest, comme je l'ai dit plus haut, n'a plus aucune crédibilité. En plus il est beaucoup plus dangereux de croire Charest que Bellemare, ce dernier n'ayant plus de pouvoir au sein d'un quelconque gouvernement.
15
arretez de voter pour des crosseurs de poules mortes qui ont moins d'etique et encore moins de pouvoir que la pauvre fille qui vend son Q sur le trottoir a son souteneur pour satisfaire des clients qui sont incapables de baiser gratis!
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L'inquiétude de Jean Charest
Josée Legault
24 août 2010
http://www.voir.ca/blogs/jose_legault/archive/2010/08/24/l-inqui-233-tude-de-jean-charest.aspx
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UN PROBLÈME POLITIQUE MAJEUR
Josée Legault
25 août 2010
http://www.voir.ca/blogs/jose_legault/archive/2010/08/25/un-probl-232-me-politique-majeur.aspx
Un problème politique majeur
Jean Charest a eu raison d'intervenir après cette première journée d'audience. Comme d'habitude il abuse de son pouvoir et il est très agréable de le voir se débattre comme un diable paniqué dans l'eau bénite. Plus on le voit, plus il parle, plus il se démène, plus il se cale. Il devrait intervenir encore davantage pour accélérer son inévitable chute et faire en sorte qu'on soit débarassé de lui le plus rapidement possible. J'en ai marre de ce beau parleur qui a réussi à faire disparaître tous les ministres les plus apparemment honnêtes autour de lui. Il ne reste dans son entourage que les fidèles suiveux aveugles, ses disciples démesurément admiratifs de la première heure, envoutés par ses belles paroles d'avocat manipulateur.
Fidèle à son habitude, Jean Charest joue sur les mots. Que nous a-t-il dit hier? Il fait dire des choses à Marc Bellemare, des choses que celui-ci n'a jamais dit, pour pouvoir ensuite les nier fermement.
"Je ne suis pas un ami ou un proche de Franco Fava". Marc Bellemare n'a jamais dit que Jean Charest était un ami ou un proche de Franco Fava. Il a dit simplement que Franco Fava se vantait d'être un ami et un proche de Jean Charest. Ce n'est pas du tout la même chose. Jean Charest n'a pas d'ami. Il n'a que sa cour admirative d'inconditionnels aveugles, des collaborateurs-manipulateurs, des collègues de travail et de magouille, des colleux opportunistes qui disparaîtront lorsqu'il ne sera plus au pouvoir et des gens avec qui il fait affaire, des gens qui l'arrosent et qu'il arrose en retour. Jean Charest a également dit qu'il n'avait jamais reçu Franco Fava dans son bureau. Je ne me souviens pas avoir déjà entendu Marc Bellemare affirmer que Jean Charest avait déjà reçu Franco Fava dans son bureau. Jean Charest dit aussi que Franco Fava n'a pas d'accès privilégié au premier ministre. Encore là Marc Bellemare n'a jamais affirmé, à ce que je sache, que Franco Fava avait cet accès privilégié. Il a peut-être, tout au plus, laisser entendre que Franco Fava affirmait avoir cet accès privilégié. Même chose quand Jean Charest nie que Marc Bellemare lui ait déjà parlé de "pressions indûes". Peut-être que Marc Bellemare n'a jamais utilisé l'expression "pressions indûes" en présence de son premier ministre mais il semble bien lui avoir parlé de demandes insistantes, répétitives ou dérangeantes de la part de certains collecteurs de fonds pour le PLQ. Jean Charest fait dire des choses à Marc Bellemare, des choses que Marc Bellemare n'a jamais dit, il déforme ses propos pour mieux pouvoir les nier par la suite et pouvoir dire que Marc Bellemare ment. C'est là un travers agaçant chez un avocat manipulateur et un politicien de la pire espèce comme Jean Charest.
Je n'ai aucune confiance en Jean Charest alors que je ne vois pas pourquoi Marc Bellemare inventerait ces histoires et tous ces détails. Pourquoi se mettre dans un tel trouble quand ce n'est pas nécessaire. Il serait temps que les électeurs québécois qui sont encore un tant soit peu intelligents apprennent à faire la différence entre un politicien opportuniste et carriériste et un politicien qui s'investit dans le but d'aider la population, comme a tenté de le faire Marc Bellemare. Ceux qui affirment que Marc Bellemare veut simplement se venger parce qu'il n'a pas réussi à faire abandonner le "No Fault" devrait se rappeler que cet engagement en était un du PLQ au grand complet lors des élections de 2003. Tout le monde devrait en vouloir à un gouvernement qui ne respectent pas ses engagements, même si on n'est pas d'accord avec ces engagements. Ceux qui ne comprennent pas pourquoi Marc Bellemare a attendu tout ce temps pour parler devraient comprendre que Marc Bellemare n'avait pas intérêt à parler plus tôt. Ceux qui se demandent pourquoi il n'a pas parlé à son entourage immédiat pour avoir des témoins éventuels devraient penser au sacro-saint secret ministériel. S'il avait parlé à son entourage on lui rerocherait maintenant d'avoir briser ce secret.
Jean Charest n'avait pas à répondre aux allégations de Marc Bellemare comme il l'a fait hier. Il n'a qu'à attendre son tour et répondre devant la commission qu'il a créé et dont il a définit tous les contours. Est-ce que Monsieur Bellemare a convoqué une conférence de presse pour répondre à son tour aux propos tenus hier par Jean Charest? Quand on dit la vérité on n'a pas à faire des sorties publiques en panique comme l'a fait Jean Charest hier. Ce dernier ne reproduira peut-être pas la même erreur deux fois. Eh non! Il va plutôt envoyer un de ses acolytes à chaque jour pour faire cette sale job de tentative de récupération. Aujourd'hui ce sera Denis Roy.
Comment croire un premier ministre qui nous ment sur son nom depuis le début, un premier ministre qui nous cache une partie de ses revenus, des revenus provenant de son parti et donc probablement de quelques gros donateurs intéressés, un premier ministre qui nous avait promis de solutionner les problèmes dans le système de santé en quelques mois et un premier ministre qui a les deux mains sur le volant d'une voiture dont il ne nous a pas dit que les quatre pneus étaient "à terre" et que le réservoir d'essence était à sec?
Qu'il sacre son camp au plus sacrant, avec sa bande de suiveux inconditionnels. Envoyons le PLQ au purgatoire pour au moins une génération... Paolo Mitriou
2
Ce qu'il y a de plus remarquable, dans cette histoire, est que les deux disent la vérité. M. Bellemare dit, à sa façon, la vérité, et M. Charest joue sur les mots.
M. Charest affirme qu'il n'y a pas eu d'influence indue. Ce qui porte à penser qu'il y a eu influence, mais que pour M. Charest cette influence n'était pas indue. Elle était normale, selon les règles. C'est ainsi que j'ai compris le message de M. Charest. Rien à signaler. Situation normale. On nous demande de nommer des amis et on nomme des amis, comme d'habitude.
M. Charest dit la vérité, et M. Bellemare dit la vérité. Pour M. Charest, il n'y a pas de quoi fouetter un chat. Pour M. Bellemare, c'est l'occasion de se venger pour des raisons qui sont siennes et inavouables.(…)
3
Ce n'est pas facile d'avoir les deux mains sur le volant si la majeure partie des gens croient qu'elles sont sales, maladroites et très baladeuses.
4
Qui a commencé le jeu?
Qui a rapatrier la Constitution avec Pierre Elliott Trudeau pour mieux ensuite denigrer celle-ci pendant 13 ans ?
Si les québécois sont trop solidaires, on les traite de fanatiques.
Si ils sont sceptiques ou critiques, on les accuse d'être cyniques.
Si ils sont en colère face au PLQ, on dit que toute la classe politique est en crise.
Si on blame certains politiciens d'abuser de leur pouvoir, vous êtes un pauvre naif ou un dangereux anarchiste qui remet en question la démocratie au grand complet.
Super.
Un pot de vin avec ça ?
5
« Fidèle à son habitude, Jean Charest joue sur les mots. »
Ainsi, Monsieur Charest a dit qu'il reçoit 75 000 $ par année de son parti.
Est-ce qu'il a dit que c'est tout ce qu'il reçoit?
Par exemple, s'il recevait en réalité 100 000 $, il ne mentirait pas en disant, en bon jésuite, qu'il reçoit 75 000 $.
Est-il vrai que M. Charest a reçu des sommes colossales pour quitter les conservateurs à Ottawa pour venir diriger les libéraux au Québec? Si oui, est-ce que ces sommes ont été déclarées au fisc?
On aimerait savoir.
Monsieur Charest aura-t-il le courage de dévoiler ses rapports d'impôt?
6
Marc Bellemare dit vrai, en partie. Ce n'est qu'un secret de polichinelle que les gouvernements «placent leur monde». Jean charest dit vrai, il n'a pas été sous une influence «indue».
Marc Bellemare ment: il n'est pas venu en politique pour quelques dossiers, et il est loin d'être blanc comme neige. Il a activement participé à la nomination argentière de certains juges. Et il l'a fait comme tous les ministres qui ne connaissent pas la poutine: en étant placé devant le fait accompli.
Jen Charest ment, aussi. Abondamment, sur tout plein de sujets. Mais c'est un homme loyal, serviable et un bon soldat. Il est la tête publique de quelque chose de bien plus gros que lui.
Il connaît la poutine. Il sait ce qu'elle goûte. Et il le rôle ingrat d'appliquer les directive du parti.
Un parti politique est une organisation délirante, nuisible pour la démocratie: car dans un parti, comme partout ailleurs, tout s'achète. Et tout a un prix. Carrières, titres, prestige, contrats... tout s'achète. Marc Belleamare est un type malheureux et suicidaire qui n'a pas reçu le bon montant. Jean Charest est une marionnette qui a reçu déjà trop d'argent (et bien trop de titres) pour ses faits d'armes passés lors du référendum de 1995. Le premier joue avec les médias pour mettre ses menaces à exécution; le second se fiche de son image puisque ses objectifs financiers sont déjà remplis (payback time, dit-on en anglais).
Ceci est évidemment une théorie. Dire que je «sais des choses» m'exposerait à des poursuites. Je déclare donc mon billet comme une fiction. Mais sachez séparer le blé de l'ivraie.
Le grand gagnant dans cette rixe de hauts placés? Le peuple. Le prochain gouvernement se tiendra les fesses serrées. C'est une bonne chose, vu sous cet angle. Mais n'oubliez pas ceci: il y a deux types de partis politiques. Les partis d'intérêt (qui se nourrissent de titres et d'argent), et les partis d'idées (qui se nourrissent d'idéaux et de progrès). Et qu'il y a deux profils de politiciens: les opportunistes qui n'ont rien à perdre et leur mère à vendre, et ceux qui gagneraient le double au privé et qui sont souvent très qualifiés.
Le nom des partis n'a rien à voir. Dans l'histoire, parfois c'est le parti libéral qui forme les idéologues indépendants de fortune, parfois c'est le parti québécois qui est l'opportuniste. L'histoire change rapidement. Heureusement, l'alterance des partis nous évite les maux de dents prolongés.
7
Quelles que soient les motivations personnelles profondes de Marc Bellemare, ce qui se passe à travers lui est plus grand que lui : à travers lui, c'est toute la population qui demande des comptes à son élite.
8
M. Charest, en bon Conservateur-Réformiste qu'il est, se moque, comme de sa première chemise, des lois, règlements et consignes qui l'embêtent. Le juge Bastarache, un ami pourtant, recommande, demande, implore? de ne pas commenter sur la place publique les déclarations de M. Bellemare, surtout si on est appelé à témoigner éventuellement.
Qu'à cela ne tienne. Fidèle à son ADN, M. Charest, comme il l'a fait alors qu'il était Ministre des sports, franchit la ligne et agit à sa convenance, pas selon les convenances. M. Charest est au dessus de tout cela. M. Charest est au-dessus des lois. Sa Majesté règne, elle ne subit pas. Pourtant, même le roi d'Angleterre a comparu, comme témoin, à un tribunal britannique. C'est ce qu'on appèle respecter les lois du pays, respecter les citoyens du pays. Mais M. Chares n'est pas de sang royal. M. Charest n'a pas de noblesse, ni d'âme, ni de sang. C'est un roturier mal dégrossi. Un malotru, un malpoli, une bien petite personne quoi. Et on a voté pour ça...
Pendant ce temps, les affaires autrements plus sérieuses : l'économie, la propriété légitime de l'argent, la mondialisation, etc passent à l'arrière plan et s'en donnent à coeur joie.
Que ne parle-t-on de géothermie plutôt que gaz de chiste? Une question, comme ça...
Et vogue la galère.
9
Au-delà de la crédibilité de l’un ou l’autre des deux protagonistes principaux de ce débat, Jean Charest et Marc Bellemare, telle qu’elle sera jugée par un simili tribunal à partir d’une structure de débats piégée pour l’accusé et déguisée en commission d’enquête soi disant indépendante, c’est non seulement le parti libéral du Québec qui sera jugé à cet aulne, mais l’ensemble des mécanismes administrato-judiciaires qui sont impliqués dans ce triste scénario. Ce quasi-tribunal aura beau se raidir dans une attitude parodiant la respectabilité, les procureurs de la Commission multiplier les interrogatoires où perse l’envie de mettre KO l’accusé, il y a fort à parier que ce sera au final l’opinion publique qui rendra le dernier verdict et que celui-ci sera terrible pour ceux qui espéraient s’en tirer avec cette apparence de justice.
Certes, ceux qui ont été accusés ont le droit de se défendre, mais encore faut-il qu’ils le fassent en respectant les règles de base de ces jeux dangereux. Or, elles ont déjà été violées à au moins deux reprises, d’abord en refusant la présence formelle de l’opposition aux audiences, ensuite par la présence sur les ondes des médias de l’un des deux protagonistes, Jean Charest, pour donner sa version de ce que devraient être selon lui les conclusions de cette Commission qui n’en est pourtant qu’à ses débuts.
Pour un peu, on se croirait revenu à la belle époque où un Premier Ministre se permettait d’intervenir dans le cours d’un procès, celui du célèbre Coffin au temps de Maurice Duplessis. Mais cette fois, cette Omerta a contrario est encore pire, car c’est un silence entretenu qui ne vise pas à protéger l’industrie touristique, mais un secteur clef de l’industrie du Québec et dont on refuse avec cet écran de fumée de la regarder pour ce qu’elle est avec ses implications politiques et sociales.
10
le coefficient de démission s'elabore de la manière suivante: vous prenez le nombre de vos adversaires naturels, vous les divisez par deux; vous prenez votre opposant le plus marginal et vous le multipliez par mille exposant N circonscriptions ou le chef marginal a fait élire un de ses clones; finalement, vous additionnez tous vos alliés objectifs qui vous ont abandonné depuis la naissance du dernier scandale public et vous obtenez un chiffre - ce chiffre vous donnera le nombre de semaine au cours desquelles le chef survivra au battage médiatique - puis vous multipliez tout cela et si vous obtenez un chiffre supérieur au nombre d'électeurs qui sont nécessaires a votre réélection, vous n'avez plus de job, monsieur le PM...
11
Fable moderne
Le Roi John James a lâché sa meute de chiens après un lapin qui l'avait mordu et qui vient de le remordre plus durement.
Le lapin a besoin d'être vite sur ses patins pour ne pas se faire déchiqueter par des crocs Libéraux, plus gros que les siens.
12
Jean Charest va se présenter au box avec un chandail des nordiques en allongeant la subvention de 100 millions pour le nouveau Colisée...
Le monde va y pardonner.
13
Ainsi, peu importe « qui dit vrai » dans ce dossier, Jean Charest a déjà perdu la partie. Cette histoire de nominations partisanes, au fond, n’est qu’une tempête dans un verre d’eau : tout le monde se doute depuis longtemps que les nominations à des postes importants sont toujours teintées par la couleur du parti au pouvoir, et tant qu’elles ne permettent pas à des incompétents notoires d’accéder à ces postes, on n’y trouve généralement pas grand-chose à redire.
Personne n'est dupe de cette commission Bastarache, qui ne sert qu’à détourner l’attention du vrai scandale – celui des rapports incestueux entre l’industrie de la construction, la mafia et le gouvernement en place.
Par son refus obstiné de tenir une vraie commission d’enquête que l’opposition et une frange importante de la population réclament à grands cris depuis de longs mois, le premier ministre actuel a irrémédiablement entaché sa propre réputation et, par ricochet, celle de son parti. Aux yeux de l’opinion publique, celui qui répugne à ouvrir son jeu a forcément quelque chose à cacher.
Jean Chrétien a été assez habile pour dévier les coups en direction du pauvre Paul Martin, devenu bien malgré lui le bouc émissaire d’un autre scandale, celui des commandites fédérales, qu’il avait pourtant contribué à faire éclater par souci de transparence; mais voyez dans quel état le « p’tit gars de Shawinigan », pour sauver sa peau, a laissé son parti!
Dès lors, la vraie question qui se pose est celle-ci : le PLQ subira-t-il le même sort que le PLC? Sera-t-il condamné à tomber de Charybde en Scylla (de Stéphane Dion en Michael Ignatieff…) dans une quête effrénée – et vaine – de sa crédibilité perdue? Quoi qu’il en soit, je ne vois pas comment Jean Charest pourrait se relever de cette crise politique; à mon avis, c’est le commencement de la fin pour Capitaine Canada.
14
Je ne donne pas cher de la peau de Charest. Non pas que Bellemare vaille mieux que lui mais Charest, comme je l'ai dit plus haut, n'a plus aucune crédibilité. En plus il est beaucoup plus dangereux de croire Charest que Bellemare, ce dernier n'ayant plus de pouvoir au sein d'un quelconque gouvernement.
15
arretez de voter pour des crosseurs de poules mortes qui ont moins d'etique et encore moins de pouvoir que la pauvre fille qui vend son Q sur le trottoir a son souteneur pour satisfaire des clients qui sont incapables de baiser gratis!
*
L'inquiétude de Jean Charest
Josée Legault
24 août 2010
http://www.voir.ca/blogs/jose_legault/archive/2010/08/24/l-inqui-233-tude-de-jean-charest.aspx
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UN PROBLÈME POLITIQUE MAJEUR
Josée Legault
25 août 2010
http://www.voir.ca/blogs/jose_legault/archive/2010/08/25/un-probl-232-me-politique-majeur.aspx
4371
Image. Ygreck.
http://porteparole.org/wordpress/wp-content/uploads/2010/06/Conduite2-553x450.jpg
http://porteparole.org/
4370
Image. http://www.umoncton.ca/umcm-bibliotheque-droit/files/umcm-bibliotheque-droit/wf/wf/images/Michel%20Bastarache.jpg
Photo. http://monblogue.branchez-vous.com/images/bloge_a_marcel/10%20950%20%20MICHEL%20BASTARACHE.jpg
*
MOTS ET MAUX DE LA POLITIQUE
COMMISSION «JEAN NARRACHE»
Antoine Robitaille
17 Juin 2010
http://carnetsdudevoir.com/index.php/motsetmaux/commentaires/la_commission_jean_narrache/
Jean Lapierre a rebaptisé ainsi la Commission Bastarache, ce matin. Qui était Jean Narrache? Réponse ici. Ça fait un mois que, à chaque fois que j’écris sur cette commission, je lance la même blague aux chefs de pupitre, Louis Lapierre et Pierre Beaulieu : «Il me semble qu’il n’y a qu’un titre qui s’impose : “Bastarache en arrache”.» Évidemment, on n’a jamais osé… Notons que le chef de l’ADQ Gérard Deltell vient de réclamer il y a quelques minutes une suspension des travaux de la commission Bastarache. Il vaudrait mieux qu’une commission parlementaire entende Marc Bellemare, croit-il.
*
COMMENTAIRE
Quelle belle peinture ? Merci.
Est-ce un pape ou un cardinal “Innocent”, un roi fainéant, un doge commercant de Venise ou un empereur romain décadent d’Orient ?
*
http://bloge_a_marcel.monblogue.branchez-vous.com/2009/6/14/undefined?page=6
MOTS ET MAUX DE LA POLITIQUE
COMMISSION «JEAN NARRACHE»
Antoine Robitaille
17 Juin 2010
http://carnetsdudevoir.com/index.php/motsetmaux/commentaires/la_commission_jean_narrache/
Jean Lapierre a rebaptisé ainsi la Commission Bastarache, ce matin. Qui était Jean Narrache? Réponse ici. Ça fait un mois que, à chaque fois que j’écris sur cette commission, je lance la même blague aux chefs de pupitre, Louis Lapierre et Pierre Beaulieu : «Il me semble qu’il n’y a qu’un titre qui s’impose : “Bastarache en arrache”.» Évidemment, on n’a jamais osé… Notons que le chef de l’ADQ Gérard Deltell vient de réclamer il y a quelques minutes une suspension des travaux de la commission Bastarache. Il vaudrait mieux qu’une commission parlementaire entende Marc Bellemare, croit-il.
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COMMENTAIRE
Quelle belle peinture ? Merci.
Est-ce un pape ou un cardinal “Innocent”, un roi fainéant, un doge commercant de Venise ou un empereur romain décadent d’Orient ?
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http://bloge_a_marcel.monblogue.branchez-vous.com/2009/6/14/undefined?page=6
Le Blogue-Média de Marcel Charland
*
Université de Moncton
http://www.umoncton.ca/umcm-bibliotheque-droit/
Bienvenue à la Bibliothèque de droit Michel-Bastarache
La bibliothèque de la Faculté de droit est à la fois un concept, un symbole et une réalité physique qui est source de fierté pour les étudiantes et les étudiants, le corps professoral et les juristes francophones du Canada.
4369. LU
Pourquoi ces gens sont si puissants ?
Parce que la corruption les protège ce qui leur permet également de tenir en laisse les corrompus et c'est ce que nous sommes en train de mettre au grand jour en ce moment.
Le p'tit problème c'est que majoritairement ces gens là cotisent au parti libéral!
*
MONTRÉAL
CRIME ORGANISÉ
UN PROCHE DU CLAN RIZZUTO ACCUSÉ
27 août 2010
http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2010/08/27/006-tony-mucci-arrestation.shtml
Tony Mucci avait été condamné dans les années 70 pour tentative de meurtre sur la personne du journaliste Jean-Pierre Charbonneau, devenu plus tard président de l'Assemblée nationale.
Parce que la corruption les protège ce qui leur permet également de tenir en laisse les corrompus et c'est ce que nous sommes en train de mettre au grand jour en ce moment.
Le p'tit problème c'est que majoritairement ces gens là cotisent au parti libéral!
*
MONTRÉAL
CRIME ORGANISÉ
UN PROCHE DU CLAN RIZZUTO ACCUSÉ
27 août 2010
http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2010/08/27/006-tony-mucci-arrestation.shtml
Tony Mucci avait été condamné dans les années 70 pour tentative de meurtre sur la personne du journaliste Jean-Pierre Charbonneau, devenu plus tard président de l'Assemblée nationale.
4368. LU. CYNISME OU RÉALISME? LE PROFESSEUR BULLE S'ATTRISTE.
encore une fois que ce gouvernement ne pense qu'à ses amis du monde des affaires.
Je crois que la ville de Québec devrait construire un musée sur l'histoire de la politique dans la province de Québec.
Il y aurait la grande salle des promesses et des grands mensonges pré-électorals.
La grande clinique des lavages de cerveaux et des troubles de la mémoire
La mezzanine des rapports inutilisés et les recommandations ignorées.
La chambre noire des magouilles, corruptions et collusion.
La terrasse des prétextes absurdes et insensés.
Le passage souterrain des lobbys inc.
Le halle des politiciens intègres.
L'entrepôt des bâillons.
Le studio des lois.
La cave 101.
Un miroir.
Rédacteur du Comité Action Civique
Québec
Hôtel de glace
SOS Zoo sonne l'alarme
27 août 2010
http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2010/08/27/007-hotel_glace_zoo.shtml
Je crois que la ville de Québec devrait construire un musée sur l'histoire de la politique dans la province de Québec.
Il y aurait la grande salle des promesses et des grands mensonges pré-électorals.
La grande clinique des lavages de cerveaux et des troubles de la mémoire
La mezzanine des rapports inutilisés et les recommandations ignorées.
La chambre noire des magouilles, corruptions et collusion.
La terrasse des prétextes absurdes et insensés.
Le passage souterrain des lobbys inc.
Le halle des politiciens intègres.
L'entrepôt des bâillons.
Le studio des lois.
La cave 101.
Un miroir.
Rédacteur du Comité Action Civique
Québec
Hôtel de glace
SOS Zoo sonne l'alarme
27 août 2010
http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2010/08/27/007-hotel_glace_zoo.shtml
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