Schéma de la bombe atomique Little Boy (Hiroshima). Adapté depuis la version anglaise.
11. Cible en uranium 235 avec réceptacle, le réflecteur de neutrons se trouve à son sommet
This is not, of course, a technically accurate portrayal of the Little Boy weapon that was dropped on Hiroshima -- many aesthetic liberties have been taken for the purpose of explaining the gun-type concept (for example, as far as is known, the bullet fired from the rear of the device to the target in the front of the device, but if had been drawn that way, you could not see the hole in the target into which the bullet would fit). [Le premier dessin est plus précis. La bombe fonctionne comme si elle contenait un canon qui tire un projectile d'uranium dans une cible d'uranium où il va s'insérer dans un trou. Le bon sens du tir - d'arrière (partie ailerons) est montrée dans le dessin 1.] The purpose of this diagram is to explain the concept and still ground it in a real technological object; an attempt to have the benefits of abstraction without the detriment of forgetting that these are real objects. -- User:Fastfission
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:LittleBoySchema.png
TECHNIQUE DE L'INSERTION
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bombe_atomique
La technique la plus simple pour déclencher une explosion est de projeter un bloc de matière fissile contre un autre bloc, constitué de la même matière, ou mieux, un bloc cylindrique à l'intérieur d'un bloc creux.
C'est la technique de l'insertion, aussi appelée la technique du pistolet — ou du canon.
Ainsi, les conditions critiques sont atteintes et la réaction de fission nucléaire est amorcée.
Le bloc de matière fissile est projeté à l'aide d'un explosif très puissant, pour permettre que la forme soit atteinte rapidement.
L'inconvénient de cette technique est que bien que cette forme soit atteinte rapidement (de l'ordre d'une milliseconde), elle ne l'est pas assez pour du plutonium 239, qui contient toujours des isotopes, notamment le plutonium 240, dégageant spontanément des neutrons, ce qui amorce l'explosion prématurément, juste au moment où les conditions deviennent critiques.
C'est pour cette raison que la technique de l'insertion n'est utilisée que pour les bombes à uranium 235.
La bombe larguée sur Hiroshima, Little Boy, utilisait cette technique.
Le fait que cette technique ait été employée sans essai préalable (contrairement au type à implosion utilisé sur Nagasaki) montre à quel point ce mode de fonctionnement est robuste, et relativement facile à maîtriser.
C'est la technique de l'insertion, aussi appelée la technique du pistolet — ou du canon.
Ainsi, les conditions critiques sont atteintes et la réaction de fission nucléaire est amorcée.
Le bloc de matière fissile est projeté à l'aide d'un explosif très puissant, pour permettre que la forme soit atteinte rapidement.
L'inconvénient de cette technique est que bien que cette forme soit atteinte rapidement (de l'ordre d'une milliseconde), elle ne l'est pas assez pour du plutonium 239, qui contient toujours des isotopes, notamment le plutonium 240, dégageant spontanément des neutrons, ce qui amorce l'explosion prématurément, juste au moment où les conditions deviennent critiques.
C'est pour cette raison que la technique de l'insertion n'est utilisée que pour les bombes à uranium 235.
La bombe larguée sur Hiroshima, Little Boy, utilisait cette technique.
Le fait que cette technique ait été employée sans essai préalable (contrairement au type à implosion utilisé sur Nagasaki) montre à quel point ce mode de fonctionnement est robuste, et relativement facile à maîtriser.
