Photo. http://a6.idata.over-blog.com/449x335/2/05/08/77/New-Pix2/G20-Toronto.jpg
http://aleth.over-blog.com/article-g20-derive-securitaire-a-toronto-53266043-comments.html
ALETH:.
Daignez analyser la vague plutôt que d'en décrire l'écume
*
Une reportrice de médias alternatifs, de Washington, Lacy MacAuley, fut lancée au sol, attachée et placée dans le centre de détention.
Lacy MacAuley, reportrice engagée, de Washington, pour des médias alternatifs
Lacy est de Washington. C'est une activiste des médias alternatifs. Elle dénonce l'élitisme mondial du G8/G20.
http://quebec.indymedia.org/fr/node/42175
CMAQ. Centre des Médias Alternatifs
Dans les médias on a pu voir une jeune femme blonde, vêtue de mauve, se faire sauter dessus par un gros agent et un groupe de policiers en civil l'a lancée tête première dans une fourgonnette.
Au début, elle prenait des photos avec son iPhone. Soudain, alors que la manifestation était pourtant particulièrement peace and love, des agents ont chargé et ont agrippé un jeune homme.
La plupart des gens fuyaient cette violence, mais elle prenait des photos environ 10 pieds plus loin.
Un agent l'a chargée (une charge d'environ 7 pieds) et plaquée sur la rue. Un autre l'a agrippée et l'a lancée vers la ligne de police. Un policier a mis tout son poids sur sa tête, enfonçant son visage sur la rue: la douleur était immense.
- Trois hommes en civil, qui ne se sont jamais présentés comme étant des policiers, l'ont lancée tête première dans une fourgonnette familiale ordinaire. Son genou frappa une partie du véhicule.
- Alors qu'elle était couchée sur le dos, menottée, un d'eux la frappait au ventre.
- En la retournant face contre sol, les agents criaient « cesse de résister » et « cesse de nous frapper », alors qu'elle était menottée et à plat ventre. Voyant que leurs propos mensongers étaient probablement destinés à une caméra dans le véhicule, elle leur déclara « Je ne résiste pas. Je n'ai rien brisé et je n'ai blessé personne, je suis une bonne personne ».
- Un des agents a écrasé sa gorge, étranglant la carotide, pendant environ 10 secondes. Elle pensait perdre connaissance et a alors uriné sur place.
- Durant le voyage, ils la traitent de cunt (vagin), bitch (chienne), whore (pute). Parfois avec des phrases du genre « Donc tu penses que tu peux venir faire du grabuge à Toronto ? Penses-y à deux fois sale chienne ».
- Malgré le fait qu'elle était maintenue par deux hommes déjà, un 3e assis en avant tirait ses cheveux avec force.
- Ces agents n'ont jamais voulu s'identifier malgré ses demandes.
- Une fois au centre de détention, elle a tenté de dire aux officiers supérieurs le traitement qu'elle venait de subir. Ces derniers l'ont ignoré. Un des agresseurs (agent en civil) s'est plaint qu'elle avait uriné sur lui et lui a demandé si elle avait des maladies.
Il est intéressant de noter que, dans son récit, Lucy exprime un côté foncièrement pacifiste et appelle même à faire preuve d'empathie envers des agents qui seraient victimes « de leurs mauvais choix durant leur vie », ce qui rend crédible son affirmation selon laquelle elle n'aurait rien brisé ni fait quoique ce soit d'autre que vouloir prendre des photos.
Elle fut accusée d'avoir, quelques moments avant l'arrestation, agressé un agent de police.
Son iPhone, avec lequel elle prit des photos des actions du samedi (dont le black block), fut gardé comme « élément de preuve ».
Les détectives, selon ce qu'elle a entendu au téléphone, ne semblaient pas aimer le fait qu'elle est une activiste.
La seule chose de positive, qui recoupe aussi les autres témoignages, c'est qu'elle a pu se faire examiner par des infirmier.ières qui ont soigneusement pris en note ses blessures.
Comme tout le monde, elle avait trop froid pour dormir. Elle s'est donc réfugiée dans la toilette de type Sani-Jones sans porte.
Elle conclut : « L'expérience m'a appris ceci : Nos volontés sont plus fortes que leurs fusils, que leurs barreaux, que leurs menottes. Cet emprisonnement inhumain de 900 personnes ne va qu'aider à construire ce mouvement qui va les dépasser et démanteler leurs systèmes d'oppression, pour que les gens puissent construire un monde meilleur. »