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COMMENTAIRES MA RÉPUTATION - MOUVEMENT DESJARDINS ET PCAA DE PIERRE CLOUTIER

«Tout-à-fait d’accord. A voir agir le Mouvement Desjardins qui semble oublier les principes de base établis lors de sa fondation, celui-ci est entrain de vendre son âme au diable. Le Mouvement Desjardins pourrait le regretter amèrement car s’il y a de moins en moins de différences entre une caisse pop et une banque, pourquoi les membres n’iraient-ils pas voir ailleurs ?»

«Ce manque de respect fondamental envers la base du mouvement justifie que l’on réclame sa démission.»

«M Beland, Il est bien gentil et je l’aime bien, mais je pense qu’il manque de posture pour être le Président du MEDAC.»

http://www.medac.qc.ca/ Mouvement d’Éducation et de Défense des Actionnaires.

«Je commence a être tannée de tous ces M. Gentil sensés monter au front pour nous défendre.»

«Autre chose qu’il faudrait rappeler à M. Béland qui n’est décidément pas très objectif lorsqu’il s’agit du Mouvement Desjardins : ce dernier est en train de devenir de moins en moins québécois et de plus en plus canadien. En effet, il a commencé à s’établir solidement à Toronto, et à étendre ses tentacules ailleurs en Ontario. Il a de grandes ambitions d’expansion canadienne.»

«C’est un organisme qui n’aura bientôt plus de québécois que ses origines, qui seront alors de l’histoire ancienne. Il voit son évolution ailleurs, hors des frontières du Québec, et nous le saurons de façon claire lorsque les centres de décision seront déménagés à Toronto, ce qui finira bien par arriver.»

«C’est comme ça qu’il faut comprendre l’appui qu’il a donné au déménagement de la Bourse de Montréal à Toronto : dans une perspective de centralisation des leviers financiers canadiens à Toronto. Un phénomène que je qualifie de "torontoïsation".»

«Il faut y voir la main du Canada Inc. dont fait partie Desmarais.»
«
La semaine dernière, comme beaucoup d’autres membres des Caisses, j’ai reçu une lettre de la Fédération par le biais de ma caisse disant que le placement indiciel Perspective Plus 5 ans que j’ai souscrit le l8 janvier 2008 ne rapporterait aucun intérêt à son échéance, soit dans presque 4 ans. !!!??

«Appel à ma conseillère financière, puis à son supérieur. La première me dit que cette décision est reliée aux papiers commerciaux, le second me dit que non. »

«Les deux nient que Desjardins renie sa parole en ne reconnaissant plus l’indice de départ de 100 de ce placement qui, disait-on dans la publicité, offrait "un potentiel de rendement supérieur".»

«Comme vous le dites bien, monsieur Cloutier, Desjardins fait payer à ses membres les erreurs de quelques-uns de ses dirigeants, et cela au prix de sa crédibilité. C’est grave de ne pas respecter les conditions d’un placement, même si on nous dit qu’une clause de protection permet cette manoeuvre. On n’est pas ici dans le domaine de la légalité (même si la légalité pourrait probablement être testée) mais on est dans le domaine de l’éthique. Et tout votre texte, monsieur Cloutier, porte sur l’éthique défaillante de Desjardins.»

«C’est triste à pleurer, parce que Desjardins a été construit sur les efforts et parfois les sacrifices de centaines de milliers de Québécois et qu’on est en train de bazarder toute cette oeuvre impressionnante par des décisions et des attitudes très contestables. À quand le redressement?»

«Compte tenu des pertes que subissaient le Mouvement Desjardins l’automne dernier et ses liens étroits avec la Caisse de Dépôt, comme le démontre la rencontre Sabia-Power-Corporation de la semaine dernière, pourquoi avoir prétendu que le Québec allait échapper de justesse à la récession mondiale lors de la campagne électorale pour se rétracter au lendemain de l’élection de Jean Charest ? »

«Si ce n’est pas par partisannerie, un coup de pouce bénéfique tout de même dans la campagne électorale soporifique des libéraux qui tentait de nous faire croire que tout allait bien dans le meilleur des mondes. »

«J’ignore s’il l’appel du vent torontois pour Desjardins dépend de l’influence du pôle Desmarais, mais j’ai constaté depuis fort longtemps que le mouvement a échappé à ses sociétaires — qui, chose curieuse, n’ont plus de parts sociales mais des parts de qualification, transformation sans doute pas exclusivement esthétique.»

«Même des décisions qui se rapportent à l’organisation locale doivent être avalisées en amont et sont parfois téléguidées. Les frais bancaires sont généralement supérieurs à ceux des banques, en tout cas pas moindres, les heures d’ouverture moins commodes, l’accueil moins convivial, le personnel souvent au minimum.»

«On dirait qu’en prenant de l’expansion sur le plan financier, le mouvement s’est senti pousser les ailes d’une multinationale. Dans beaucoup de Caisses locales, on éprouve l’impression qu’il s’agit de la succursale d’un siège social situé à l’étranger. La plupart des sociétaires fréquentant la Caisse depuis leur enfance, il semble qu’on ait fini par les tenir pour acquit, comme s’ils n’en étaient ni les propriétaires légaux ni même des clients mais des obligés. »

«Son information semble terriblement pertinente, d’autant si elle permet à M. Béland d’en apprendre sur l’Insitution qu’il défend et qu’il a déjà présidée avec tant d’adresse.»

«La CDPQ a changé de direction dans la tourmente, Desjardins aussi, est-ce un hasard... !?»


«Une partie du problème de la finance vient des écoles de formation des financiers. La pensée financière dominante est celle de la mondialisation du capital qui va à l’encontre de toute autre considération, singulièrement de toute considération nationale.»

«Ce dévoiement des comportements de nos compatriotes est dicté, car beaucoup ne le comprennent même pas, par des forces sur lesquelles ils ne se sentent avoir aucune prise, aucun pouvoir.»

«Pour le comprendre, il suffit de prendre note de l’« ignorance » de M. Claude Béland (qui devrait savoir !)et du discours convenu, le seul « possible », de Mme Leroux. Même phénomène dans le cas de la Caisse de dépôt et de placement du Québec, où l’« ignorance » conjointe de Claudette Carbonneau (CSN) (qui devrait savoir !) et de Claude Garcia (Patronat) laissait le champ libre à la Caisse en matière de PCAA.«

«Personne n’est autorisé à prendre des décisions, à se prononcer, à agir autrement qu’en se soumettant à une norme « divine » qui n’est rien d’autre que le dictat des tireurs de ficelles. »

«Vivement que l’on abatte les veaux d’or et que l’on redonne à nos écoles des finances le droit d’enseigner, ce qui suppose le droit de penser librement. À quand la liberté ?»