lundi 4 mai 2009
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UN RECUL DE PLUS D'UN MILLIARD POUR LE FONDS FTQ
Martin Vallières
06 janvier 2009
La Presse
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/bourse/nouvelles/international/200901/06/01-684493-un-recul-de-plus-dun-milliard-pour-le-fonds-ftq.php
La crise financière et boursière a coûté plus d'un milliard de dollars en perte de valeur au Fonds de solidarité FTQ, l'équivalent de 15% en quelques mois.
Pour ses 575 000 participants, ça se traduit par une rechute de leurs parts de 3,85$ en six mois, à 21,20$ chacune, leur pire valeur depuis quatre ans.
Du coup, ces résultats négatifs annoncés hier augurent mal pour le Fonds FTQ en ce début de haute saison des régimes enregistrés d'épargne-retraite (RÉÉR).
Cette période, d'ici la fin de février, est la plus importante de l'année pour les fonds afin d'attirer des capitaux des particuliers.
Au Fonds FTQ, il manque encore le tiers pour atteindre l'objectif de 700 millions pour l'exercice 2008-2009.
«Nous demeurons confiants d'y parvenir. Nous ferons de la publicité au besoin», a admis son PDG, Yvon Bolduc, en entretien avec La Presse Affaires.
Mais dans leurs commentaires avec les résultats, les dirigeants du Fonds FTQ ont dû se faire rassurants.
«Malgré le contexte difficile, je tiens à rassurer nos actionnaires sur la solidité du Fonds puisqu'il n'a aucune dette et que ses actifs sont bien diversifiés», a écrit M. Bolduc dans le communiqué.
Pour sa part, Michel Arsenault, président du conseil du Fonds et président du syndicat FTQ qui l'a initié, souligne que «plus que jamais, le Fonds doit maintenir le cap sur son rôle d'investisseur patient et stratégique.»
De fait, l'actif net du Fonds FTQ a fondu de 1,1 milliard à 6,17 milliards -un recul de 15,3%- durant la période de six mois terminée le 30 novembre.
Malgré son ampleur, cette dévaluation est moindre que la moyenne des fonds à composition comparable durant le même semestre, d'après un relevé de la firme Morneau Sobeco.
Selon Yvon Bolduc, la majorité des pertes du Fonds FTQ provenait du quart (25%) de son actif qui est composé d'actions d'entreprises cotées en bourse.
Le portefeuille obligataire du Fonds (40% du total) a aussi souffert de la crise financière, alors que les placements privés ont été moins affectés, selon M. Bolduc.
N'empêche, en 12 mois, la perte de valeur d'actif du Fonds FTQ atteint 1,2 milliard, soit 16,7% de moins que son niveau au 30 novembre 2007.
La valeur de ses parts est passée d'un sommet de 25,40$ en novembre 2007 au niveau de 21,20$ calculé en novembre dernier.
Pour les participants, ça signifie la perte de l'appréciation de leurs parts depuis le début de 2004, alors qu'elles avaient franchi les 21$ chacune.
«Un investissement au Fonds FTQ est à long terme. Nous avons de bonnes chances de récupérer cette dévaluation d'ici deux à trois ans, à moins d'une économie vraiment mauvaise», a soutenu Yvon Bolduc.
Entre-temps, les mauvais résultats des derniers mois ont réduit à 4,1% le rendement annuel des parts du Fonds FTQ depuis sa création en 1983, lors d'une grave récession au Québec.
Il y a un an, au 30 novembre 2007, ce rendement annualisé cotait encore à 5%.
Ce rendement exclut le généreux crédit d'impôt (30% en tout) accessible aux acheteurs de parts du Fonds FTQ. Un élément fiscal qui, de l'avis de son PDG, en fait «un placement avec un bon rendement au comptant».
Martin Vallières
06 janvier 2009
La Presse
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/bourse/nouvelles/international/200901/06/01-684493-un-recul-de-plus-dun-milliard-pour-le-fonds-ftq.php
La crise financière et boursière a coûté plus d'un milliard de dollars en perte de valeur au Fonds de solidarité FTQ, l'équivalent de 15% en quelques mois.
Pour ses 575 000 participants, ça se traduit par une rechute de leurs parts de 3,85$ en six mois, à 21,20$ chacune, leur pire valeur depuis quatre ans.
Du coup, ces résultats négatifs annoncés hier augurent mal pour le Fonds FTQ en ce début de haute saison des régimes enregistrés d'épargne-retraite (RÉÉR).
Cette période, d'ici la fin de février, est la plus importante de l'année pour les fonds afin d'attirer des capitaux des particuliers.
Au Fonds FTQ, il manque encore le tiers pour atteindre l'objectif de 700 millions pour l'exercice 2008-2009.
«Nous demeurons confiants d'y parvenir. Nous ferons de la publicité au besoin», a admis son PDG, Yvon Bolduc, en entretien avec La Presse Affaires.
Mais dans leurs commentaires avec les résultats, les dirigeants du Fonds FTQ ont dû se faire rassurants.
«Malgré le contexte difficile, je tiens à rassurer nos actionnaires sur la solidité du Fonds puisqu'il n'a aucune dette et que ses actifs sont bien diversifiés», a écrit M. Bolduc dans le communiqué.
Pour sa part, Michel Arsenault, président du conseil du Fonds et président du syndicat FTQ qui l'a initié, souligne que «plus que jamais, le Fonds doit maintenir le cap sur son rôle d'investisseur patient et stratégique.»
De fait, l'actif net du Fonds FTQ a fondu de 1,1 milliard à 6,17 milliards -un recul de 15,3%- durant la période de six mois terminée le 30 novembre.
Malgré son ampleur, cette dévaluation est moindre que la moyenne des fonds à composition comparable durant le même semestre, d'après un relevé de la firme Morneau Sobeco.
Selon Yvon Bolduc, la majorité des pertes du Fonds FTQ provenait du quart (25%) de son actif qui est composé d'actions d'entreprises cotées en bourse.
Le portefeuille obligataire du Fonds (40% du total) a aussi souffert de la crise financière, alors que les placements privés ont été moins affectés, selon M. Bolduc.
N'empêche, en 12 mois, la perte de valeur d'actif du Fonds FTQ atteint 1,2 milliard, soit 16,7% de moins que son niveau au 30 novembre 2007.
La valeur de ses parts est passée d'un sommet de 25,40$ en novembre 2007 au niveau de 21,20$ calculé en novembre dernier.
Pour les participants, ça signifie la perte de l'appréciation de leurs parts depuis le début de 2004, alors qu'elles avaient franchi les 21$ chacune.
«Un investissement au Fonds FTQ est à long terme. Nous avons de bonnes chances de récupérer cette dévaluation d'ici deux à trois ans, à moins d'une économie vraiment mauvaise», a soutenu Yvon Bolduc.
Entre-temps, les mauvais résultats des derniers mois ont réduit à 4,1% le rendement annuel des parts du Fonds FTQ depuis sa création en 1983, lors d'une grave récession au Québec.
Il y a un an, au 30 novembre 2007, ce rendement annualisé cotait encore à 5%.
Ce rendement exclut le généreux crédit d'impôt (30% en tout) accessible aux acheteurs de parts du Fonds FTQ. Un élément fiscal qui, de l'avis de son PDG, en fait «un placement avec un bon rendement au comptant».