DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP

DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR HENRY DICKSON ET DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP ET L'AMI DE DAME MUSE ET DES MUTANTS GÉLATINEUX LGBTQ OGM ET DE MADEMOISELLE TAYTWEET DE MICROSOFT - SECONDE TENTATIVE OFFICIELLE D'Ai - INTELLIGENCE ARTIFICIELLE - ET DE MONSIEUR ADOLF HITLER, CÉLÈBRE ARTISTE CONCEPTUEL AUTRICHIEN ALLEMAND CITOYEN DU MONDE CÉLÈBRE MONDIALEMENT CONNU - IL EST DANS LE DICTIONNAIRE - SON OEUVRE A ÉTÉ QUELQUE PEU CRITIQUÉE MAIS ON NE PEUT PLAIRE À TOUT LE MONDE ET PERSONNE N'EST PARFAIT ! VOILÀ!

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR
DOUTEUR - DE LA FÉDÉRATION INTERNATIONALE DU DOUTE EST AMI DU PROFESSEUR BULLE - DE L'INTERNATIONALE SITUATIONISTE CONSPIRATIONNISTE - DES THÉORICIENS DU COMPLOT ET DES CONSPIRATIONS ET DES COMPLOTISTES ET CONSIRATIONISTES - AMI DES THÉORICIENS DU NON COMPLOT ET DES THÉORICIENS DE L'EXPLICATION ET DE L'UNION DES JOVIALISTES ET INTELLECTUELS ORGANIQUES - AUTISTE ASPERGER GEEK RELATIVISTE CULTUREL PYRRHONIEN NÉGATIONNISTE RÉVISIONNISTE SCEPTIQUE IRONIQUE SARCASTIQUE - DÉCONSTRUCTEUR DERRIDADIEN - AMI DES COLLECTIONNEURS DE BOMBES ATOMIQUES - AMI DES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES ET FONDAMENTALES ET AMI DE L'ATOME CAR LA FUSION OU LA FISSION NUCLÉAIRE SONT VOS AMIS

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT
LES MUTANTS EXTERMINERONT OU NON LES HUMAINS - ET NOUS TRAITERONS PROBABLEMENT AUSSI BIEN QU'ON SE TRAITE NOUS-MÊMES ENTRE NOUS - ET PROBABLEMENT AUSSI BIEN QUE L'ON TRAITE LA NATURE ET TOUT CE QUI VIT

mardi 12 mai 2009

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MONIQUE JÉRÔME-FORGET PART ENDUITE DE PLUMES ET DE GOUDRON

Yves Chartrand
11 avril 2009

http://www.ruefrontenac.com/nouvelles-generales/117-vu-de-la-colline/3602-yves-chartrand-vu-de-la-colline-monique-jerome-forget

Croyez-vous vraiment qu'on a fait le saut ici, au parlement de Québec, mercredi lorsque Monique Jérôme-Forget a annoncé qu'elle rendait son tablier et prenait l'avion le plus tôt possible pour la péninsule du Yucatan? Pas une miette. Cette démission était écrite dans le ciel depuis l'automne dernier. Et si c'était à recommencer, vous pouvez parier quelques huards que la dame de fer gommerait volontiers les cinq derniers mois qui ont littéralement fait dégonfler à l'état de peau de chagrin son capital de crédibilité.

En fait, ce qui demeure un mystère complet dans ce départ précipité, marqué au coin de l'écoeurement, c'est pourquoi Monique la sacoche a accepté de se représenter lors de la dernière élection cet automne, en sachant fort bien qu'elle allait être sacrifiée sur l'autel libéral, au bénéfice de Jean Charest. Pour lui servir de paratonnerre, a imagé mercredi en chambre Pauline Marois.

L'explication la plus valable est souvent la plus simple: Monique Jérôme-Forget a tout simplement agi par loyauté, nous a soufflé cette semaine un député libéral qui la connaît bien et qui lui voue de l'admiration. «Elle l'a fait pour contribuer à la réélection d'un gouvernement libéral majoritaire et par pure loyauté pour Jean Charest», nous a-t-il expliqué.

Si c'est vrai – et nous ne sommes pas loin de le croire – cela contribue quelque peu à restaurer son image démantibulée et à expliquer cette bise si chaleureuse que Jean Charest lui a faite devant les caméras de télévision mercredi matin. Car des amis comme cela, peu de gens peuvent se vanter d'en posséder.

Monique Jérôme-Forget a servi volontairement d'éponge à Jean Charest depuis novembre pour essuyer l'épais et odorant dégât que les libéraux devaient faire pour s'assurer d'une victoire décisive lors du scrutin du 8 décembre dernier. Une job de bras politique qui l'a conduite au pays des demi-vérités et des faussetés.

On a encore frais à la mémoire cet énoncé économique du début de novembre où elle a affirmé avec la plus grande fermeté que le Québec ne glisserait pas dans le rouge en 2009-2010 et que sa sacoche contenait assez de blé pour assurer l'équilibre budgétaire.

De tous les impairs qui ont crevé son capital de sympathie, c'est cependant celui de la Caisse de dépôt et de placement qui s'est avéré le plus dévastateur. Elle qui ne manquait jamais une occasion de dénoncer le «syndrome de la pépine» dont souffriraient les hommes s'est pourtant prêtée pour jouer dans une pièce authentiquement machiste mise en scène par son chef Jean Charest.

Que l'on parle de la réingénierie de l'État, des partenariats public-privés, du CHUM, des rapports Castonguay sur le financement de la santé ou Montmarquette sur les tarifs des services publics, rien n'a été mené à terme par la dame de fer.

Et son dernier budget, adopté mardi par l'Assemblée nationale, laisse d'immenses interrogations sur la capacité du Québec de retrouver l'équilibre budgétaire dans un avenir prévisible.

Pour reprendre sa métaphore, l'éléphant que les Québécois devront manger une bouchée à la fois pour y parvenir devra être digéré sans elle qui a plutôt opté pour les tacos!

Le mauvais film dans lequel elle a nommé Robert Tessier à la tête du conseil d'administration de la caisse, puis le processus de nomination précipité et cousu de fil blanc de Michel Sabia n'ont rien de la prudence féminine qu'elle vantait sur toutes les tribunes. En fait, elle a plutôt accepté de faire un vrai ménage de gars, comme le lui commandait Jean Charest.

La goutte d'eau qui a sans doute fait amplement déborder le vase est survenue la semaine dernière lorsqu'elle a défendu l'indéfendable. Soutenir que Michael Sabia n'était pas en situation de conflit d'intérêt en détenant 853 000 options d'achat d'actions dans Bell Canada relevait de l'aberration. Le jour même d'ailleurs, Sabia s'est départi de ses options, prouvant l'erreur de jugement dont s'est rendue coupable Monique Jérôme-Forget.

Si l'on jette un regard plus panoramique sur l'ensemble de son œuvre depuis sa nomination au Conseil du Trésor en 2003, le paysage n'est guère plus reluisant. On pourrait dire, pour faire une image, qu'il ressemble beaucoup à celui de la campagne mexicaine, dans laquelle elle se promène peut-être déjà, où l'on voit trop souvent ces édifices inachevés et abandonnés par des propriétaires animés par une grande passion pour leur projet, mais qui n'ont eu ni les moyens ni l'énergie pour compléter leur rêve.

En fait, s'il y a une réalisation que Monique Jérôme-Forget peut lever au bout du bras comme un trophée pleinement mérité, c'est celle de l'équité salariale qu'elle a obtenue pour une très grande partie des employés de l'État québécois. Une victoire immense dont elle a raison d'être fière, même si elle s'est réalisée dans le cadre d'une négociation difficile et controversée, qui s'est terminée par l'imposition des conditions de travail par l'entremise d'un bâillon législatif.

Alors, tout compte fait, le passage de Monique Jérôme-Forget en politique n'a rien pour contribuer à inciter d'autres femmes à marcher dans ses pas. Il faut toujours saluer la contribution d'une personne à la vie publique, mais dans son cas, l'aventure s'est terminée dans la douleur et l'amertume.

Si Mario Dumont était toujours là, il reprendrait une image d'un de ses personnages favoris, Lucky Luke, qu'il aimait citer à l'occasion: «Elle part enduite de plumes et de goudron», aurait-il décrété.