DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP

DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR HENRY DICKSON ET DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP ET L'AMI DE DAME MUSE ET DES MUTANTS GÉLATINEUX LGBTQ OGM ET DE MADEMOISELLE TAYTWEET DE MICROSOFT - SECONDE TENTATIVE OFFICIELLE D'Ai - INTELLIGENCE ARTIFICIELLE - ET DE MONSIEUR ADOLF HITLER, CÉLÈBRE ARTISTE CONCEPTUEL AUTRICHIEN ALLEMAND CITOYEN DU MONDE CÉLÈBRE MONDIALEMENT CONNU - IL EST DANS LE DICTIONNAIRE - SON OEUVRE A ÉTÉ QUELQUE PEU CRITIQUÉE MAIS ON NE PEUT PLAIRE À TOUT LE MONDE ET PERSONNE N'EST PARFAIT ! VOILÀ!

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR

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DOUTEUR - DE LA FÉDÉRATION INTERNATIONALE DU DOUTE EST AMI DU PROFESSEUR BULLE - DE L'INTERNATIONALE SITUATIONISTE CONSPIRATIONNISTE - DES THÉORICIENS DU COMPLOT ET DES CONSPIRATIONS ET DES COMPLOTISTES ET CONSIRATIONISTES - AMI DES THÉORICIENS DU NON COMPLOT ET DES THÉORICIENS DE L'EXPLICATION ET DE L'UNION DES JOVIALISTES ET INTELLECTUELS ORGANIQUES - AUTISTE ASPERGER GEEK RELATIVISTE CULTUREL PYRRHONIEN NÉGATIONNISTE RÉVISIONNISTE SCEPTIQUE IRONIQUE SARCASTIQUE - DÉCONSTRUCTEUR DERRIDADIEN - AMI DES COLLECTIONNEURS DE BOMBES ATOMIQUES - AMI DES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES ET FONDAMENTALES ET AMI DE L'ATOME CAR LA FUSION OU LA FISSION NUCLÉAIRE SONT VOS AMIS

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT
LES MUTANTS EXTERMINERONT OU NON LES HUMAINS - ET NOUS TRAITERONS PROBABLEMENT AUSSI BIEN QU'ON SE TRAITE NOUS-MÊMES ENTRE NOUS - ET PROBABLEMENT AUSSI BIEN QUE L'ON TRAITE LA NATURE ET TOUT CE QUI VIT

vendredi 16 avril 2010

3355

Le Vice-Président (M. Gendron): M. le leader, à vous la parole.

Rencontres entre M. Marc Bellemare et le premier ministre concernant des agissements de collecteurs de fonds du Parti libéral du Québec

M. Stéphane Bédard

M. Bédard: Bon. Ça va bien, M. le Président! Il n'y a plus d'éthique au Québec, mais il n'y a plus de ministre de la Justice, aussi. Alors, ça va bien. Sur des questions aussi importantes que le respect des règles de justice naturelle, elle donne... elle cautionne son premier ministre dans ses dérives.

J'aimerais savoir maintenant aussi du premier ministre: Les affirmations d'aujourd'hui, de Marc Bellemare, concernant le nombre de fois... Cinq fois, pas trois, cinq fois, il a averti le premier ministre concernant les rapports douteux qu'avaient les collecteurs de fonds sur le processus de nomination, sur son processus de nomination et sur la législation.

Est-ce que le premier ministre peut nous dire que, la première fois, à l'automne 2003, dans la salle attenante au Conseil des ministres, Marc Bellemare l'a informé — ça fait rire le gouvernement, ça fait rire le gouvernement, M. le Président — l'a informé...

Des voix: ...

M. Bédard: ...l'a informé des impacts des collecteurs de fonds sur les nominations, au Parti libéral, plus particulièrement concernant l'ensemble des juges? Est-ce qu'il a été informé de ça à l'automne 2003 dans la salle attenante au Conseil des ministres?

Le Vice-Président (M. Gendron): Monsieur...

Des voix: ...

Le Vice-Président (M. Gendron): S'il vous plaît! M. le premier ministre.

M. Jean Charest

M. Charest: Bien, M. le Président, je n'ai pas l'intention de participer à un procès populaire intenté par une opposition en mal d'attention, d'autant plus qu'une personne sera nommée justement pour aller au fond des choses. Et je le dis sur-le-champ: Moi, je vais aller témoigner, je suis prêt à aller témoigner et à répondre aux questions. Alors, on ne fera pas... on ne fera pas à tous les jours le procès.

Mais elle est quand même intéressante, la question, parce qu'à deux reprises le leader de l'opposition parle d'une salle attenante. J'ai vu la remarque dans le journal ce matin. Paraît-il que M. Bellemare serait venu me voir au moment où j'étais au buffet dans une salle attenante. Il n'y a pas de buffet dans une salle attenante au Conseil des ministres, M. le Président. Il n'y en a pas. Puis je n'ai pas l'habitude d'apporter mon lunch au Conseil des ministres non plus.

Des voix: ...

Le Vice-Président (M. Gendron): Chers collègues! Chers collègues!

Des voix: ...

Le Vice-Président (M. Gendron): Je ne crois pas... je ne crois pas que c'est utile, là, d'avoir un plan de table, là. Ce n'est pas ça que le public attend, là, alors, s'il vous plaît! Question, M. le leader de l'opposition.

M. Stéphane Bédard

M. Bédard: Bon! On vient d'apprendre que le buffet n'est pas servi à la table du Conseil des ministres, mais dans la petite salle à côté... pas la petite salle à côté, mais attenant, mais pas servi autour de la table. Bravo, M. le premier ministre! Merci de cette belle information. On sait très bien où est servi le buffet, franchement!

La question, c'est: Est-ce qu'il vous a entretenu là-dessus à l'automne 2003?

Des voix: ...

M. Bédard: Ça fait rire le premier ministre. Je pense qu'il est le seul à rire au Québec, M. le Président. Est-ce que le président... est-ce que le premier ministre...

Des voix: ...

Le Vice-Président (M. Gendron): Un instant! Un instant! Je répète, le président... Le président, comme le public, voudrait entendre la question, et dans l'ordre, et ce n'est pas ce qui se passe. Alors, s'il n'y a pas d'ordre, il n'y aura pas de question.

Des voix: ...

Le Vice-Président (M. Gendron): Alors, question, M. le leader?

M. Bédard: Alors, automne 2003, Marc Bellemare interpelle le premier ministre. Fin 2003, Marc Bellemare interpelle à nouveau le premier ministre.

Est-ce que le premier ministre reconnaît avoir rencontré Marc Bellemare sur l'influence des collecteurs de fonds?

Le Vice-Président (M. Gendron): M. le premier ministre.

M. Jean Charest
M. Charest: Je comprends que le leader de l'opposition aimerait ça qu'il y ait une commission d'enquête sur l'endroit où se situe la table de buffet, au Conseil des ministres, si j'ai bien compris.

Des voix: ...

M. Charest: Ils sont rendus là, au Parti québécois. Je comprends que le leader de l'opposition ne sait pas où se trouve la salle attenante. Au rythme que ça va là, il ne verra jamais la salle principale non plus.

Des voix: ...

Le Vice-Président (M. Gendron): Collègues! M. le leader.

M. Stéphane Bédard

M. Bédard: Je ne pourrais pas de toute façon, je ne recueille pas 100 000 $, M. le Président, comparativement à tous ceux qui sont ici à qui le premier ministre demande de récolter 100 000 $ pour rester au Conseil des ministres.

Est-ce que le premier ministre... Est-ce que le premier ministre reconnaît qu'en début 2004, à une troisième reprise, ainsi que le 29 mars, qu'il a eu une rencontre avec M. Bellemare concernant l'impact des collecteurs de fonds sur la législation, sur le processus de nomination, et qu'à deux reprises il a été informé... à cinq reprises, il a été informé, et que le premier ministre n'a rien fait? Est-ce qu'il reconnaît avoir informé... avoir été informé par M. Bellemare sur ces trois... sur ces trois aspects?

Le Vice-Président (M. Gendron): M. le premier ministre.

M. Jean Charest

M. Charest: M. le Président, j'ai déjà eu l'occasion de répondre à ces questions-là. J'aurai l'occasion, je le crois, d'offrir mon témoignage lorsque la commission sera mise sur pied et qu'on pourra aller au fond des choses. C'est à cet endroit-là où je répondrai aux questions, puis je vais répondre de la même façon que j'ai répondu publiquement lorsqu'on m'a posé ces question-là, et ces allégations-là sont fausses.

Maintenant, c'est devant la commission que ces affaires-là vont se régler. En attendant, bien le Parti québécois va continuer son cirque, puis ça, je le... je le constate.

Le Vice-Président (M. Gendron): M. le leader de l'opposition officielle.

Portée du mandat d'enquête sur le processus de nomination des juges

M. Stéphane Bédard

M. Bédard: Le premier ministre est au coeur... il fait la démonstration qu'il est au coeur, mais, en attendant, il va nommer le juge, il va définir le mandat, c'est ça qu'il fait. Et c'est ça qu'il fait qui est inacceptable et que la ministre de la Justice aurait dû agir bien avant. Parce que le premier ministre, il doit aussi expliquer aux Québécois pourquoi on ne fait pas la lumière sur la remise d'argent, là, les 10 000 $ à 30 000 $ d'argent cash qui est remis au Parti libéral. Pourquoi on ne fait pas la lumière sur les influences occultes du Parti libéral, des collecteurs du Parti libéral, sur la législation? On doit savoir pourquoi il y a des magouilles, comme le disait M. Bellemare, au Parti libéral par les collecteurs de fonds.

Est-ce que le premier ministre doit... lui, il doit répondre aux Québécois: pourquoi il y a... c'est l'argent qui mène le Parti libéral? Est-ce que le premier ministre se rend compte aujourd'hui qu'il n'a plus la crédibilité, mais, encore plus grave, je pense qu'il n'a plus la légitimité pour refuser aux Québécois une commission d'enquête, une commission d'enquête sur l'argent sale du Parti libéral, mais aussi...

Des voix: ...

M. Bédard: ...sur la collusion dans le secteur de la construction?

Le Vice-Président (M. Gendron): M. le leader de l'opposition, «l'argent sale», je ne peux pas accepter ça dans la question. Alors, vous retirez? Retiré.

M. le premier ministre...

Des voix: ...

Le Vice-Président (M. Gendron): S'il vous plaît! Parce que je veux entendre la réponse. La question, en passant, a été bien posée, dans le silence. M. le premier ministre.

M. Jean Charest

M. Charest: Bien, M. le Président, moi, je trouve ça triste, la façon dont se comporte le leader de l'opposition puis la façon dont il choisit de pratiquer la politique. Je trouve ça très, très triste. Ça, c'est son... son problème à lui. Il vivra avec.

Mais je constate, puis vous constatez vous-même dans la question qu'il a posée, les choses fausses qu'il a affirmées. Il reprend une chose fausse que son...

•(11 heures)•

Des voix: ...

M. Charest: ...son collègue dit...

Des voix: ...

Le Vice-Président (M. Gendron): Exact. Exact. Exact. Je suis en mesure de présider. Alors, l'expression «chose fausse» directement à une question, on ne peut pas dire ça, parce qu'il faut prendre sa parole. Alors, M. le premier ministre...

M. Charest: Comme ce n'est pas une chose qu'on peut dire directement, contester, alors il affirme... il prend 10 000 $... J'aimerais qu'il nous dise aujourd'hui il le prend où, ça, ce chiffre-là, ça sort d'où, alors qu'il l'a purement, purement inventé, M. le Président, purement inventé, comme il invente tout le reste. C'est triste pour la politique au Québec que le leader de l'opposition se comporte de la façon dont il se comporte.

Le Vice-Président (M. Gendron): Alors, je vous remercie quand même. Alors, merci de la période de questions. Alors, ceci met fin à la période de questions.

*

JOURNAL DES DÉBATS DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE

39e législature, 1re session
(début : 13 janvier 2009)

Le mercredi 14 avril 2010
http://www.assnat.qc.ca/fr/travaux-parlementaires/assemblee-nationale/39-1/journal-debats/20100414/14735.html

- Vol. 41 N° 104