lundi 26 avril 2010
3442. SUR LE FRONT DE LA VIE, LE CHEMIN EST LONG ET DIFFICILE
MORT D’UN ENFANT DE 3 ANS
LES PROCHES ÉBRANLÉS
22/04/2010
http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/faitsdivers/archives/2010/04/20100422-225401.html
Les proches du petit Philippe Bilodeau, trois ans, étaient sous le choc, au lendemain du malheureux accident qui lui a coûté la vie, mercredi soir.
La tristesse se lisait sur tous les visages, jeudi midi, sur la rue des Champs, à La Malbaie. Le soir précédent, un bambin y est mort étranglé par les sangles de son casque de vélo, coincé dans la fenêtre mi-ouverte du véhicule familial.
En vitesse, les parents de la jeune victime sont arrivés à leur résidence, où ils se sont aussitôt terrés. De l’extérieur, on pouvait entendre les cris de la mère, toujours aussi bouleversée par les événements.
«Je veux ravoir mon bébé», s’époumonait la mère.
Son père, Jeannot Duchesne, accompagnait le couple. Incapable d’accepter la dure réalité, il cherchait ses mots.
«Ça n’a pas de bon sens»,
a-t-il lancé, spontanément.
SOUTIEN AU CPE
Contrairement à l’habitude, il manquait trois enfants au CPE Pignons sur rue, à La Malbaie, jeudi matin.
La directrice Myriam Gagnon ignorait quand le frère et la soeur de la petite victime allaient être de retour. «Il y a beaucoup de tristesse. C’est certain que pour nous ça a un impact. On ne sait pas quand ils vont revenir.»
Mme Gagnon évoque un «état de choc» dans son établissement au lendemain du drame. Sur place, on a toutefois pris les moyens nécessaires pour offrir du soutien à ceux qui en ont besoin. Une intervenante et quelques remplaçantes supplémentaires, moins impliquées émotivement par rapport à la situation, sont venues prêter main forte.
«Tout le monde est très touché. C’est inusité parce qu’on ne peut même pas y penser. On ne peut pas l’imaginer. C’est un événement qu’on ne veut pas vivre, mais une fois dedans, il faut prendre les moyens»,
a conclu Mme Gagnon.
*
LA MALBAIE
BAMBIN MORT ÉTOUFFÉ
DES VOISINS À LA RESCOUSSE
Marc-André Gagnon
23/04/2010
http://lejournaldequebec.canoe.ca/journaldequebec/actualites/faitsdiversetjudiciaires/archives/2010/04/20100422-225302.html
Jocelyn Desbiens, un voisin, a été alerté par les cris horrifiés des parents.
Lorsque je suis arrivé, le bambin était au pied de la porte d’entrée, son père était accroupi au-dessus et il essayait de le réanimer ».
Jocelyn Desbiens, qui habite en face de la résidence des parents, a été alerté par leurs cris horrifiés.
Ce dernier a participé aux manœuvres, pendant que la mère appelait le 9-1-1.
La répartitrice aurait alors donné les consignes pour poursuivre les tentatives de réanimation. Pendant que le père soufflait de l’air dans les poumons de son enfant, son voisin exerçait les pressions sur le thorax.
Puis, Martin Tremblay, un autre voisin formé pour le RCR, a pris la relève, mais sans arriver à de meilleurs résultats.
« J’ai regardé s’il y avait un pouls, mais je n’ai rien senti. »
Moins de cinq minutes plus tard, les ambulanciers arrivaient sur place pour prendre la situation en main.
« MORT ÉTOUFFÉ »
Selon Jeannot Duschenes, le grand-père de la victime, la mère venait tout juste d’arriver à la maison après être passée à la garderie récupérer les enfants.
Le grand-père explique que le bambin aurait demandé à sa mère d’aller faire de la bicyclette. Elle aurait ensuite pris soin de lui mettre son casque.
« Son mari est arrivé et il a mis le char là. La fenêtre était ouverte de ça »,
illustre M. Duchene, les deux mains distancées de moins d’un pied, sur la vitre du véhicule sur lequel s’est produit l’accident.
Selon lui, les parents pouvaient surveiller de l’intérieur de la maison. Après une dizaine de minutes, le père se serait rendu compte qu’il n’apercevait plus son fils. La mère a découvert le corps de son petit pendu à la fenêtre du véhicule.
« Il était mort étouffé »,
gémit le grand-père.
L’enfant a été conduit à l’hôpital de La Malbaie où l’on a constaté le décès.
Tout porte à croire que la thèse d’un malheureux accident devrait être retenue. La coroner Me Andrée Kronström fera enquête.
*
MORT D'UN GARÇON DE 3 ANS
LA MÈRE SE DÉFEND D'AVOIR ÉTÉ NÉGLIGENTE
26/04/2010
TVA Nouvelles
http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/faitsdivers/archives/2010/04/20100426-191918.html
Affligée par la perte de son fils de trois ans dans des circonstances tragiques, une mère de la région de Charlevoix n'acceptent pas que de gens l'accusent d'avoir fait preuve de négligence.
Dans une entrevue exclusive accordée au Vrai négociateur Claude Poirier, Josée Duchesne est revenue sur les événements qui ont conduit à la mort de son fils, mercredi dernier, au domicile familial de La Malbaie.
«Je ne comprends pas pourquoi les gens disent que j'ai été négligente»,
déplore la mère de famille.
«C'est vraiment pas ce dont on a besoin d'entendre en ce moment».
Son fils est mort quand sa tête est restée coincée dans la fenêtre d'une des portes de la voiture familiale.
Son casque l'empêchait apparemment de se sortir la tête de ce piège.
«Mon conjoint a laissé la fenêtre de la voiture ouverte. Il y a des milliers de gens qui font ça»,
a-t-elle fait remarquer.
Les parents éplorés ne s'expliquent toujours pas pourquoi leur petit a décidé de grimper sur son petit vélo pour ensuite monter dans la voiture. Selon elle, il n'y avait aucun objet qui aurait pu l'attirer dans le véhicule. De plus, la portière était déverrouillée.
[Il est probablement monté sur le siège de son vélo pour regarder à travers la fenêtre de l'auto. Une idée stupide (il s'agit d'un enfant, les critères ne sont pas les mêmes que pour un adulte) lui a pris d'entrér par la fenêtre entrouverte. Il a glissé. Ou le vélo a bougé. Est resté la tête - avec son casque- coincé. Ses pieds ne touchaient probablement pas à terre. Il n'était pas assez fort pour s'agripper à la portière. Et la courroie du casque l'a lentement étranglé. Il ne pouvait pas appeler à l'aide. Et, les fenêtres de la maison étant probablement fermées (je ne sais pas s'il faisait frisquet comme ici), personne n'aurait pu l'entendre. Une chance sur combien de millions pour que ça arrive. Par contre, une variante qui se passe avec une piscine est beaucoup plus courante. Le sort. Le destin. Une parente a reculé son auto sur son enfant qui jouait dans l'allée du garage. Jiste derrière l'auto. Elle n'avait pas pensé regarder. Une petite fille d'une de mes tantes à voulu traverser l'auto-route pour aller jouer. Mon père a plongé dans l'eau glacé pour essayer de sortir un enfant qui était tombé dans le ruisseau qui passait à 10 pieds de sa maison. Un petit garçon a voulu jouer aux indiens avec sa soeur. Il avait un arc et au moins une flèche qu'il lui a planté dans l'oeil. Une jeune femme a voulu faire du vélo sur le rebord de ciment du quai du village. Est tombé. Est resté tout de travers pendant les 50 prochaines années. ]
LA NOUVELLE EN VIDÉO
Video 1 . En entrevue au Vrai négociateur, la mère s’est défendue d’avoir été négligente.
[Pour voir une mère qui vient de perdre son enfant. Curiosité scientifique devant un phénomène psychologique? Obscénité? Voyeurisme? ]
LES PROCHES ÉBRANLÉS
22/04/2010
http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/faitsdivers/archives/2010/04/20100422-225401.html
Les proches du petit Philippe Bilodeau, trois ans, étaient sous le choc, au lendemain du malheureux accident qui lui a coûté la vie, mercredi soir.
La tristesse se lisait sur tous les visages, jeudi midi, sur la rue des Champs, à La Malbaie. Le soir précédent, un bambin y est mort étranglé par les sangles de son casque de vélo, coincé dans la fenêtre mi-ouverte du véhicule familial.
En vitesse, les parents de la jeune victime sont arrivés à leur résidence, où ils se sont aussitôt terrés. De l’extérieur, on pouvait entendre les cris de la mère, toujours aussi bouleversée par les événements.
«Je veux ravoir mon bébé», s’époumonait la mère.
Son père, Jeannot Duchesne, accompagnait le couple. Incapable d’accepter la dure réalité, il cherchait ses mots.
«Ça n’a pas de bon sens»,
a-t-il lancé, spontanément.
SOUTIEN AU CPE
Contrairement à l’habitude, il manquait trois enfants au CPE Pignons sur rue, à La Malbaie, jeudi matin.
La directrice Myriam Gagnon ignorait quand le frère et la soeur de la petite victime allaient être de retour. «Il y a beaucoup de tristesse. C’est certain que pour nous ça a un impact. On ne sait pas quand ils vont revenir.»
Mme Gagnon évoque un «état de choc» dans son établissement au lendemain du drame. Sur place, on a toutefois pris les moyens nécessaires pour offrir du soutien à ceux qui en ont besoin. Une intervenante et quelques remplaçantes supplémentaires, moins impliquées émotivement par rapport à la situation, sont venues prêter main forte.
«Tout le monde est très touché. C’est inusité parce qu’on ne peut même pas y penser. On ne peut pas l’imaginer. C’est un événement qu’on ne veut pas vivre, mais une fois dedans, il faut prendre les moyens»,
a conclu Mme Gagnon.
*
LA MALBAIE
BAMBIN MORT ÉTOUFFÉ
DES VOISINS À LA RESCOUSSE
Marc-André Gagnon
23/04/2010
http://lejournaldequebec.canoe.ca/journaldequebec/actualites/faitsdiversetjudiciaires/archives/2010/04/20100422-225302.html
Jocelyn Desbiens, un voisin, a été alerté par les cris horrifiés des parents.
Lorsque je suis arrivé, le bambin était au pied de la porte d’entrée, son père était accroupi au-dessus et il essayait de le réanimer ».
Jocelyn Desbiens, qui habite en face de la résidence des parents, a été alerté par leurs cris horrifiés.
Ce dernier a participé aux manœuvres, pendant que la mère appelait le 9-1-1.
La répartitrice aurait alors donné les consignes pour poursuivre les tentatives de réanimation. Pendant que le père soufflait de l’air dans les poumons de son enfant, son voisin exerçait les pressions sur le thorax.
Puis, Martin Tremblay, un autre voisin formé pour le RCR, a pris la relève, mais sans arriver à de meilleurs résultats.
« J’ai regardé s’il y avait un pouls, mais je n’ai rien senti. »
Moins de cinq minutes plus tard, les ambulanciers arrivaient sur place pour prendre la situation en main.
« MORT ÉTOUFFÉ »
Selon Jeannot Duschenes, le grand-père de la victime, la mère venait tout juste d’arriver à la maison après être passée à la garderie récupérer les enfants.
Le grand-père explique que le bambin aurait demandé à sa mère d’aller faire de la bicyclette. Elle aurait ensuite pris soin de lui mettre son casque.
« Son mari est arrivé et il a mis le char là. La fenêtre était ouverte de ça »,
illustre M. Duchene, les deux mains distancées de moins d’un pied, sur la vitre du véhicule sur lequel s’est produit l’accident.
Selon lui, les parents pouvaient surveiller de l’intérieur de la maison. Après une dizaine de minutes, le père se serait rendu compte qu’il n’apercevait plus son fils. La mère a découvert le corps de son petit pendu à la fenêtre du véhicule.
« Il était mort étouffé »,
gémit le grand-père.
L’enfant a été conduit à l’hôpital de La Malbaie où l’on a constaté le décès.
Tout porte à croire que la thèse d’un malheureux accident devrait être retenue. La coroner Me Andrée Kronström fera enquête.
*
MORT D'UN GARÇON DE 3 ANS
LA MÈRE SE DÉFEND D'AVOIR ÉTÉ NÉGLIGENTE
26/04/2010
TVA Nouvelles
http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/faitsdivers/archives/2010/04/20100426-191918.html
Affligée par la perte de son fils de trois ans dans des circonstances tragiques, une mère de la région de Charlevoix n'acceptent pas que de gens l'accusent d'avoir fait preuve de négligence.
Dans une entrevue exclusive accordée au Vrai négociateur Claude Poirier, Josée Duchesne est revenue sur les événements qui ont conduit à la mort de son fils, mercredi dernier, au domicile familial de La Malbaie.
«Je ne comprends pas pourquoi les gens disent que j'ai été négligente»,
déplore la mère de famille.
«C'est vraiment pas ce dont on a besoin d'entendre en ce moment».
Son fils est mort quand sa tête est restée coincée dans la fenêtre d'une des portes de la voiture familiale.
Son casque l'empêchait apparemment de se sortir la tête de ce piège.
«Mon conjoint a laissé la fenêtre de la voiture ouverte. Il y a des milliers de gens qui font ça»,
a-t-elle fait remarquer.
Les parents éplorés ne s'expliquent toujours pas pourquoi leur petit a décidé de grimper sur son petit vélo pour ensuite monter dans la voiture. Selon elle, il n'y avait aucun objet qui aurait pu l'attirer dans le véhicule. De plus, la portière était déverrouillée.
[Il est probablement monté sur le siège de son vélo pour regarder à travers la fenêtre de l'auto. Une idée stupide (il s'agit d'un enfant, les critères ne sont pas les mêmes que pour un adulte) lui a pris d'entrér par la fenêtre entrouverte. Il a glissé. Ou le vélo a bougé. Est resté la tête - avec son casque- coincé. Ses pieds ne touchaient probablement pas à terre. Il n'était pas assez fort pour s'agripper à la portière. Et la courroie du casque l'a lentement étranglé. Il ne pouvait pas appeler à l'aide. Et, les fenêtres de la maison étant probablement fermées (je ne sais pas s'il faisait frisquet comme ici), personne n'aurait pu l'entendre. Une chance sur combien de millions pour que ça arrive. Par contre, une variante qui se passe avec une piscine est beaucoup plus courante. Le sort. Le destin. Une parente a reculé son auto sur son enfant qui jouait dans l'allée du garage. Jiste derrière l'auto. Elle n'avait pas pensé regarder. Une petite fille d'une de mes tantes à voulu traverser l'auto-route pour aller jouer. Mon père a plongé dans l'eau glacé pour essayer de sortir un enfant qui était tombé dans le ruisseau qui passait à 10 pieds de sa maison. Un petit garçon a voulu jouer aux indiens avec sa soeur. Il avait un arc et au moins une flèche qu'il lui a planté dans l'oeil. Une jeune femme a voulu faire du vélo sur le rebord de ciment du quai du village. Est tombé. Est resté tout de travers pendant les 50 prochaines années. ]
LA NOUVELLE EN VIDÉO
Video 1 . En entrevue au Vrai négociateur, la mère s’est défendue d’avoir été négligente.
[Pour voir une mère qui vient de perdre son enfant. Curiosité scientifique devant un phénomène psychologique? Obscénité? Voyeurisme? ]