DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP

DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR HENRY DICKSON ET DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP ET L'AMI DE DAME MUSE ET DES MUTANTS GÉLATINEUX LGBTQ OGM ET DE MADEMOISELLE TAYTWEET DE MICROSOFT - SECONDE TENTATIVE OFFICIELLE D'Ai - INTELLIGENCE ARTIFICIELLE - ET DE MONSIEUR ADOLF HITLER, CÉLÈBRE ARTISTE CONCEPTUEL AUTRICHIEN ALLEMAND CITOYEN DU MONDE CÉLÈBRE MONDIALEMENT CONNU - IL EST DANS LE DICTIONNAIRE - SON OEUVRE A ÉTÉ QUELQUE PEU CRITIQUÉE MAIS ON NE PEUT PLAIRE À TOUT LE MONDE ET PERSONNE N'EST PARFAIT ! VOILÀ!

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR

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DOUTEUR - DE LA FÉDÉRATION INTERNATIONALE DU DOUTE EST AMI DU PROFESSEUR BULLE - DE L'INTERNATIONALE SITUATIONISTE CONSPIRATIONNISTE - DES THÉORICIENS DU COMPLOT ET DES CONSPIRATIONS ET DES COMPLOTISTES ET CONSIRATIONISTES - AMI DES THÉORICIENS DU NON COMPLOT ET DES THÉORICIENS DE L'EXPLICATION ET DE L'UNION DES JOVIALISTES ET INTELLECTUELS ORGANIQUES - AUTISTE ASPERGER GEEK RELATIVISTE CULTUREL PYRRHONIEN NÉGATIONNISTE RÉVISIONNISTE SCEPTIQUE IRONIQUE SARCASTIQUE - DÉCONSTRUCTEUR DERRIDADIEN - AMI DES COLLECTIONNEURS DE BOMBES ATOMIQUES - AMI DES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES ET FONDAMENTALES ET AMI DE L'ATOME CAR LA FUSION OU LA FISSION NUCLÉAIRE SONT VOS AMIS

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT
LES MUTANTS EXTERMINERONT OU NON LES HUMAINS - ET NOUS TRAITERONS PROBABLEMENT AUSSI BIEN QU'ON SE TRAITE NOUS-MÊMES ENTRE NOUS - ET PROBABLEMENT AUSSI BIEN QUE L'ON TRAITE LA NATURE ET TOUT CE QUI VIT

samedi 24 avril 2010

3418

POINT DE PRESSE DE M. STÉPHANE BERGERON, PORTE-PAROLE DE L'OPPOSITION OFFICIELLE EN MATIÈRE DE TRANSPORTS, M. BERNARD DRAINVILLE, PORTE-PAROLE DE L'OPPOSITION OFFICIELLE EN MATIÈRE DE SANTÉ ET DE M. SCOTT MCKAY, PORTE-PAROLE DE L'OPPOSITION OFFICIELLE EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT DURABLE ET D'ENVIRONNEMENT

Le jeudi 22 avril 2010, 9 h 45
http://www.assnat.qc.ca/fr/actualites-salle-presse/conferences-points-presse/ConferencePointPresse-5013.html

Salle Bernard-Lalonde (1.131), Hôtel du Parlement

(Neuf heures quarante-sept minutes)

M. Bergeron: Merci d'avoir accepté notre invitation pour ce petit point de presse. Je suis accompagné, à ma gauche, de mon collègue de L'Assomption et porte-parole de notre formation politique en matière de développement durable et d'environnement, M. Scott McKay, et, à ma droite, mon collègue de Marie-Victorin et porte-parole de notre formation politique en matière de santé, M. Bernard Drainville.

Et je pense qu'il était important que nous nous présentions tous les trois pour discuter de la question de la reconstruction de l'échangeur Turcot, puisque ce n'est pas simplement une question de béton, mais également ça a des incidences au niveau environnemental et ça a des incidences au niveau santé. C'est la raison pour laquelle nous sommes tous les trois devant vous, ce matin.

Hier, la ville de Montréal a rendu finalement public le projet qu'elle a soumis au ministère des Transports, projet alternatif, pour la reconstruction du complexe Turcot. Nous avons appris par le fait même, de la bouche du maire lui-même, qu'il ne parvenait pas à s'asseoir avec la ministre pour discuter de ce projet.

La moindre des choses, je pense, d'entrée de jeu, c'est que le maire de la métropole du Québec puisse effectivement se faire entendre par le gouvernement et faire entendre ses revendications par rapport à un projet qui, somme toute, répond, dans l'ensemble, aux objections, aux préoccupations, aux suggestions qui ont été émises par différents groupes, par différents spécialistes, par différents citoyens dans le cadre des audiences du BAPE et qui répond même aux recommandations du BAPE.

Si on met dans la balance le projet du MTQ, le projet initial, qui fait l'unanimité contre lui, et le projet de la ville de Montréal, qui semble recueillir un grand assentiment jusqu'à présent dans la société civile, on a, je pense, un projet qui d'emblée répond au principe d'accessibilité sociale, qui est un des principes fondateurs du développement durable.

Qui plus est, c'est un projet qui n'aura pas l'impact... les impacts craints par rapport au projet initial du MTQ, comme celui d'enclaver des quartiers, de diviser des quartiers, celui d'abaisser une structure, augmentant les conséquences sur la santé, celui d'augmenter l'achalandage automobile, donc le taux d'émissions de gaz à effet de serre, celui des expropriations, il va sans dire. Donc, dans l'ensemble, c'est un projet qui nous apparaît d'emblée mériter que le ministère y prête attention.

C'est un projet qui sera payé par les générations futures, c'est donc un projet qui doit être construit pour les générations futures. C'est un projet qui doit s'inscrire dans la modernité. Ça doit être un projet d'infrastructure urbaine... infrastructure routière en milieu urbain pour le XXIe siècle, ce que n'est pas manifestement le projet du ministère des Transports.
On doit déplorer le fait que, depuis le début, le ministère des Transports travaille en vase clos, sans tenir compte véritablement des avis qui sont émis jusqu'à présent. Et, si nous nous retrouvons, comme le disait la ministre, à minuit moins cinq, bien le ministère n'a que lui à blâmer, puisque, depuis le début, il s'est... il a été sourd à toutes les revendications, toutes les attentes du milieu. Alors, le ministère doit enfin ouvrir la porte et prendre en considération les objections qui ont été émises jusqu'à présent et prendre en considération le projet de la ville de Montréal.

M. Deschênes (Alexis): Est-ce que vous trouvez que les chiffres qui émanent du ministère des Transports, comme quoi le coût du projet du maire fait tripler les coûts... est-ce que c'est crédible?

M. Bergeron: Écoutez, on ne connaît pas encore les coûts actualisés du projet du ministère des Transports. Le ministère des Transports n'a jamais sorti ces chiffres-là. Il y a lieu de se demander, soit dit en passant, si les coûts avancés par le ministère incluent le quelque 30 % de collusion qu'on a l'habitude de voir sur ce genre d'infrastructure. Mais, blague à part, on parle de coûts... le ministère prétend... en fait, la ville n'a pas vraiment eu l'impression que le ministère s'était penché sérieusement sur son projet, mais le ministère semble avoir des chiffres. Alors, s'il a des chiffres, qu'il les sorte, première des choses.

Mais ce qu'il est important de savoir, c'est que c'est une infrastructure qui est là pour durer, c'est des investissements importants, certes, mais c'est une infrastructure qui va moduler le visage de Montréal pour les prochaines décennies, c'est donc important qu'on prenne en considération les coûts environnementaux, les coûts sur la santé que nous permettrait d'éviter un projet comme celui de la ville de Montréal.

M. Chartrand (Yves): ...le coût du projet du ministère, c'est entre 2 et 2,5 milliards, puis celui de Montréal, c'est 6 milliards. Pensez-vous que ça a de l'allure de payer 6 milliards, de tripler... 6 milliards, c'est de l'argent, puis surtout dans le contexte actuel. Je comprends, là, que c'est pour les générations futures, mais, bon, il faut quand même rester dans la mesure des choses, là. Non?
M. Bergeron: Moi, ce que je vous dis c'est: Les avez-vous vus, les chiffres?

M. Chartrand (Yves): Non. Mais je vous dis...

M. Bergeron: Les avez-vous vus, les chiffres?

M. Duchesne (Pierre): M. Bergeron, combien va coûter le projet...

M. Bergeron: Permettez-moi... Permettez-moi...

Des voix: ...

M. BERGERON:

Permettez-moi de répondre à la question qui vient d'être posée. On n'a pas vu les chiffres. Le ministère «spin» actuellement que ça pourrait coûter de 6 à 7 milliards de dollars. Qu'il sorte les chiffres. Qu'il sorte les chiffres sur lesquels il s'appuie pour dire que ce projet-là va coûter de 6 à 7 milliards de dollars.

Et ce que le ministère ne prend pas en considération lorsqu'il compare les coûts du projet initial avec celui ou ceux prétendus du projet de la ville de Montréal, il ne prend pas en considération les coûts environnementaux que nous aurons à payer et les coûts sur la santé que nous aurons à payer de toute façon. Alors, il y a des économies qui se feront à ces chapitres-là, avec un projet qui va correspondre davantage aux principes du développement durable, et il faut en tenir compte dans l'équation, actuellement.

M. Duchesne (Pierre): M. Bergeron, si vous défendez ce projet-là du maire de Montréal, dans votre analyse... Parce qu'elle semble être large votre analyse, là. Vous parlez de retombées pour la santé puis l'environnement. Difficile à chiffrer. Avez-vous chiffré combien ça va coûter, le projet du maire, s'il est bien bon? Parce que, là, il y a un budget, puis on demande aux gens de mettre l'argent dans leurs poches...

M. Bergeron: Réécoutez ce qu'on a dit jusqu'à présent...

M. Duchesne (Pierre): Alors, combien ça coûte, le projet du maire?

M. Bergeron: ...puis relisez notre communiqué de presse. Ce qu'on dit, c'est que ce projet mérite que le gouvernement s'y penche sérieusement. Jusqu'à présent, on a le sentiment...

Journaliste: Vous ne savez pas combien ça va coûter. Combien ça va coûter? Vous ne le savez pas?

M. Bergeron: Jusqu'à présent, on a le sentiment que le ministère ne s'est pas penché sérieusement sur le projet sinon pour «spinner» des chiffres pour le discréditer. S'ils ont des chiffres...

M. Chartrand (Yves): ...M. Bergeron, là?

M. Bergeron: S'ils ont des chiffres, qu'ils les sortent et qu'ils cessent simplement d'essayer de discréditer le projet du maire pour se donner la justification de ne pas l'étudier.

Des voix:

...

M. Bergeron: Il y a présentement un consensus important au niveau politique qui n'est pas négligeable au niveau de la ville de Montréal, et ça, ça doit être pris en considération par le gouvernement. Alors, on demande au gouvernement de prendre en considération le projet du maire de façon sérieuse et après ça, on verra, après ça, on sera en mesure de comparer véritablement. Là, on compare n'importe quoi, on n'est pas sur des bases solides. Alors, ce qu'on demande, c'est que le gouvernement fasse sérieusement son travail par rapport au projet qui est présenté actuellement.

M. Drainville: Est-ce qu'elle vous a dit, là, Mme Boulet, là, est-ce qu'elle vous a dit si son projet incluait les coûts qui sont liés à l'augmentation des cas de bronchite, les cas d'asthme? Ce n'est pas rien, ça, là, là, ça va coûter plus cher. Si on a plus d'enfants malades qui sont atteints par la bronchite et par l'asthme...

Journaliste: ...

M. Drainville: ...c'est la Santé publique de Montréal...

M. Chartrand (Yves): Oui, mais je comprends, vous ne savez pas...

M. Drainville: ...M. Chartrand.

M. Chartrand (Yves): ...donnez-moi un coût...

M. Drainville: On ne va pas...

M. McKay: Eux ne le savent pas non plus.

M. Robitaille (Antoine): Quand on a construit le Stade olympique...

M. Drainville: On n'a pas le goût d'entrer...

M. Robitaille (Antoine): ...que ce serait bon pour la santé, qu'il y aurait des retombées parce que les gens feraient du sport. Est-ce que ce n'est pas le même genre d'arguments, là?

M. Drainville: Moi, je vous pose la question, je vous pose la question: Quand la ministre vous donne un chiffre, est-ce que ces chiffres-là qu'elle vous donne, est-ce que ça inclus les coûts sur la santé publique? Les cas d'asthme supplémentaires, les cas de bronchite infantile qui vont augmenter à cause du projet du ministère des Transports, est-ce que ces coûts-là sont inclus dans les chiffres qu'ils vous donnent? Parce que, s'ils ne sont pas inclus, nous, les... Ce que dit la Santé publique de Montréal ─ ça, ce n'est pas moi qui le dit, là ─ Santé publique de Montréal nous dit que le projet du ministère des Transports va entraîner des coûts en santé qui sont beaucoup plus importants que ce qui est le cas présentement. Ça va entraîner beaucoup plus de coûts sur le plan de la santé. Alors, si la madame ministre des Transports ne tient pas compte de ces chiffres-là et que par ailleurs le projet de Montréal diminue ces coûts-là, les coûts en santé, bien là il faut les mettre dans la balance. Si elle ne les met pas dans la balance, si elle met juste le coût du béton dans la balance puis elle ne met pas les coûts humains puis les coûts environnementaux, ce n'est pas des vrais chiffres, à ce moment-là, là.

M. Duchesne (Pierre): Mais avez-vous le coût du projet du maire? Il y a une maquette, il y des détails, savez-vous combien il va coûter? Parce que vous l'appuyez, vous devez avoir cette information-là.

M. McKay: On ne l'appuie pas, on dit...

M. Bergeron: Je vous le répète une troisième fois, O.K.? Ce que je dis, c'est que le projet mérite d'être analysé sérieusement par le ministère. C'est ce que je vous dis.

M. Duchesne (Pierre): ...analysé sérieusement, il coûte combien, le projet du maire?

M. Bergeron: Vous me posez...

M. Drainville: C'est pour ça qu'il faut l'analyser.

M. Duchesne (Pierre): O.K. Vous ne l'avez pas, la réponse.

M. Drainville: Eh, l'avez-vous?

M. Bergeron: L'avez-vous, vous?

M. Drainville: Mme Boulet vous donne des chiffres, mais je vous dis, moi...

M. Duchesne (Pierre): Bien, moi, mon rôle, c'est d'essayer d'avoir l'information.

M. Drainville: Bien oui, mais, moi, je vous dis que les chiffres de Mme Boulet, là... Je vais vous en poser une question: Les chiffres de Mme Boulet, est-ce qu'ils incluent les chiffres liés aux cas d'asthme et de bronchite supplémentaires que le projet, que son projet va causer?

M. Bergeron: Et les avez-vous, les chiffres de Mme Boulet? Les avez-vous, les chiffres?

M. Duchesne (Pierre): Avez-vous déjà vu un projet où on inclut les cas de bronchite, vous?

M. Bergeron: Les avez-vous, les chiffres?

M. McKay: Oui, absolument.

M. Drainville: Il est temps qu'on le fasse.

M. McKay: Eh! On parle... Il y a même une loi qui a été adoptée à l'unanimité au Québec, la Loi sur le développement durable. Ce gouvernement semble l'avoir oublié, mais il y a une obligation pour tous les ministères de tenir compte de l'ensemble des impacts non seulement économiques, mais aussi environnementaux et sociaux. Et ça, c'est incontournable maintenant.

Alors, le Québec est en train de s'inscrire comme une des dernières sociétés à évaluer ses projets de façon... en silo. On regarde, dans ce cas-ci, simplement les coûts de béton et on ne regarde pas les coûts au niveau humain, les coûts environnementaux. C'est le Jour de la Terre aujourd'hui. Ça fait 40 ans que ce Jour de la Terre est célébré, et on voudrait... on nous présente un projet qui est non seulement conçu, mais aussi évalué avec ces mêmes critères d'il y a 40 ans. Alors, il est temps que le...

Des voix: ...

M. McKay: ...que le gouvernement Charest passe du discours au geste. On dit qu'on veut s'inscrire dans une nouvelle économie, qu'il faut prendre ce virage, pourtant on est encore en train de concevoir et d'évaluer nos projets comme il y a 40, 50 ans.

M. Grant (John): ...if I understand correctly, we're looking here at two competing projects about which we know virtually nothing. Is that essentially what the problem is, here? We don't know what the Mayor's project is going to cost. We don't know what the Government's project is going to cost. We don't know which will be better for traffic flow. We don't know which will be better for the environment.

M. Bergeron: We know that. We have indications that the project of the city of Montréal will answer a lot of the problems that have been raised during the public audiences of the BAPE. We know that. And we know that the costs, the environmental costs and the health costs will be lower with the project of the city of Montreal. We know that.

M. Grant (John): But the truckers like the other one better, right?

M. Bergeron: We can't... we can't only take into consideration only the project of the reconstruction of the Turcot complex, because we have to take into consideration also the fact that the Highway 30 will be completed at that time. So there will be another way for the truckers to accede to the destinations they want to accede.

M. McKay: But you're right. You see, the Liberal Government seems to be trying to kill Mayor Tremblay's project before even... before they have had the opportunity to look at the numbers. So, first of all, what we're asking today is, for the Liberal Government, to get their numbers right, to align the right figures, and that should include also environmental social costs, health costs. Before we know what are these costs and what's the... what are the costs and the benefits, it's premature to try to kill Mayor Tremblay's project, and they should give it a right consideration, a good thought and evaluate it correctly before coming to a conclusion.

Mme Montgomery (Angelica): The Minister says her people have met with the city 40 times during the development of the project and that we haven't seen how it has changed since the BAPE. So how can we say that the Minister is not seriously taking the city's ideas into a perspective?

M. Bergeron: What I can say about that is that the Minister didn't change the fundamentals of it's project since the beginning. They never changed anything. They changed, I would say, cosmetic details here and there, but they didn't accept to change the core project of reconstruction of the Turcot Complex. So it indicates, I would say, that they didn't take in consideration the project of the city of Montréal and they didn't take in consideration the objections, the suggestions that have been made during the audiences. They didn't take in consideration the recommendations of the BAPE. They didn't change anything.

Mme Montgomery (Angelica): Can you give solid examples of how the Mayor's project is different from the Minister's project?

M. McKay: Well, it's going to allow the development, the construction of a whole new district around what they call the district de la Falaise. So, that only, you know, that's going to bring new quality of life, it's going to bring also a whole lot of revenue to the city of Montréal, while the actual project of the Ministry will lower, in fact, the source of revenue for Montréal.

M. Bergeron: There won't be any expropriations, there won't be an increase of circulation, with the Mayor's project. There won't be a district divided and isolated. So there's a lot of benefits from this project. So I think that the Department should take a look, a serious look at it, and not only spinning figures that nobody saw.

M. Duboyce (Tim): Just before you go... Maybe this is actually on a different topic, but one that you've been bringing up, Mr Drainville, quite a bit, lately in the House. I don't know if... Can I get you to just to take the center position? I'm sure you heard the story, this morning, about the gentleman who came forward and said that, on four occasions, when he called the office of the député de Bellechasse...

M. Drainville: Yes.

M. Duboyce (Tim): ...he was asked by staff in that office to donate to the Québec Liberal Party. What do you thing of that? And what would you do if you found out your office staff was doing that?

M. Drainville: Well, they're not doing it. And, you know, this is not the kind of politics we... I want to do, and I don't think that's the kind of politics my colleagues want to do either. This only strengthens our argument that this Government is not in the business of the public interest, it's in the business of its own interest. I do something for you; you do something for my party. I scratch your back; you give some money back. You know, that's their philosophy. This is why we are fighting to get a commission, a public commission, independent, public, you know, that will allow us to dismantle this kind of system and this kind of mind set. You know, everything seems to be worth something for them, and it's always a dollar figure. This has to stop. This has to stop.
M. Duboyce (Tim): Just to illustrate for the average person who maybe doesn't understand the system and how it's supposed to work, illustrate why it's inappropriate for a constituency office clerk to solicit party donations from...

M. Drainville: Because we are working for everyone in the riding. You're not working for the people who voted for you, you're not working for the people who are of the same party as you are, you're not working for people who hold the same views as you do, you are working for everyone in the riding. Once you are elected, you're the MNA for everyone in the riding. So you shouldn't be starting asking for donations to the Liberal Party, because you're not working on behalf of the Liberal Party, you're working on behalf of the common good. This is why.

M. McKay: And it's everyone, with their taxes, that are paying for our salaries and...

M. Drainville: And for the staff. That's right.

M. McKay: ...for the salaries of our staff. So that's public service which every citizen is allowed to.
M. Duchesne (Pierre): Sur un autre sujet, le gouvernement fédéral va augmenter le nombre de sièges dans les provinces anglophones, ce qui va diminuer le poids du Québec. Est-ce que ce n'est pas inévitable compte tenu de notre démocratie... de notre démographie, pardon?

M. Bergeron: Écoutez, on peut effectivement regarder la chose sous l'angle démographique uniquement, mais on sait que, dans cette fédération, il y a eu des exceptions. Qu'on pense simplement à l'exception du l'Île-du-Prince-Édouard. L'Île-du-Prince-Édouard a droit, de façon prédéterminée, à au moins quatre circonscriptions, malgré le fait que la population ne devrait pas justifier le fait qu'ils aient quatre circonscriptions.

Ce qu'on doit comprendre, c'est que... du vote d'hier, qui, dois-je le dire, traduit un état d'esprit à la Chambre des communes. À l'époque où, moi, j'y siégeais, c'était déjà dans l'air du temps que de ne pas accéder à cette demande du Québec. Mais ce qu'on doit comprendre, c'est que ce vote de la Chambre des communes reconnaissant le Québec comme nation ne vaut strictement rien quand il s'agit de poser des gestes concrets, puisque ce qu'on comprend, c'est que, dans cette fédération, les exceptions, ce sont pour les autres mais jamais pour le Québec.

M. Duchesne (Pierre): Merci.

Une voix: Merci.

(Fin à 10 h 7)