mardi 27 avril 2010
3473. SUR LE FRONT DU TROTTOIR ET DE LA MARCHE À PIEDS, VOUS POURRIEZ RENCONTRER UN POLICIER TIMIDE OU DEUX.
ILS AVAIENT ARRÊTÉ UN CITOYEN QUI LES FILMAIT
DEUX POLICIERS DE QUÉBEC SUSPENDUS
Marc-André Gagnon
27 avril 2010
http://lejournaldequebec.canoe.ca/journaldequebec/actualites/regional/archives/2010/04/20100423-225408.html
Les policiers de Québec effectuent souvent des vérifications et des arrestations sur Grande Allée et ils sont souvent filmés pendant leur travail.
Archives René Baillargeon Deux policiers du SPVQ écopent de trois jours de suspensions sans salaire pour avoir arrêté d’un homme qui, à l’aide de son téléphone portable, avait filmé une arrestation survenue en juillet 2008, sur Grande Allée.
Dans une décision rendue le 20 avril dernier, le commissaire à la déontologie policière sanctionne les agents du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ), Mathieu Bossé et Julie Lacombe, cette dernière étant de plus blâmée pour avoir saisi le téléphone cellulaire du plaignant, André Bujold.
Le commissaire reproche aux agents Bossé et Lacombe d’avoir utilisé la force contre André Bujold, en plus de procéder à son arrestation et de le placer en détention.
L’incident s’est produit dans la nuit du 11 au 12 juillet 2008, lorsque André Bujold a refusé de montrer les images qu’il venait de capter avec son téléphone cellulaire, où l’on voyait les policiers procéder à une arrestation devant le Dagobert.
Devant le comité de déontologie policière, les deux policiers ont admis leurs fautes.
PHÉNOMÈNE NOUVEAU
Depuis la montée en flèche de l’usage des appareils cellulaires dotés d’une caméra, les policiers craignent d’être victimes d’intimidation en étant filmés par des personnes mal intentionnées.
« Les policiers, dans leur travail, craignent d’être filmés et que des gens, des criminels notamment, s’en servent à des fins illicites »
explique le président de la Fraternité des policiers et policières de la Ville de Québec, Jean Beaudoin.
« C’est un phénomène qui est relativement nouveau »,
signale M. Beaudoin. Ce dernier souligne qu’au moment des événements, les patrouilleurs n’avaient pas reçu de formation en lien avec ce genre de situation.
Propos semblables recueillis auprès de Gino Lévesque, capitaine à la section des communications du SPVQ qui assure que dès 2007 la direction du service de police avait déjà amorcé la formation de son personnel sur l’intimidation, d’abord auprès des superviseurs.
Toutefois, ce n’est qu’en 2009 que l’ensemble des patrouilleurs ont été formés pour faire face à ce genre de situation.
« Il faut faire attention, nuance M. Lévesque. Est-ce qu’une personne a le droit de filmer un policier? La réponse est oui. Est-ce qu’un personne peut filmer les policiers, et tenter par ce fait même, par des gestes ou d’autres paroles, ça pourrait être des menaces, [...], d’entraver leur travail ou encore de les intimider, la réponse c’est non. »
DEUX POLICIERS DE QUÉBEC SUSPENDUS
Marc-André Gagnon
27 avril 2010
http://lejournaldequebec.canoe.ca/journaldequebec/actualites/regional/archives/2010/04/20100423-225408.html
Les policiers de Québec effectuent souvent des vérifications et des arrestations sur Grande Allée et ils sont souvent filmés pendant leur travail.
Archives René Baillargeon Deux policiers du SPVQ écopent de trois jours de suspensions sans salaire pour avoir arrêté d’un homme qui, à l’aide de son téléphone portable, avait filmé une arrestation survenue en juillet 2008, sur Grande Allée.
Dans une décision rendue le 20 avril dernier, le commissaire à la déontologie policière sanctionne les agents du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ), Mathieu Bossé et Julie Lacombe, cette dernière étant de plus blâmée pour avoir saisi le téléphone cellulaire du plaignant, André Bujold.
Le commissaire reproche aux agents Bossé et Lacombe d’avoir utilisé la force contre André Bujold, en plus de procéder à son arrestation et de le placer en détention.
L’incident s’est produit dans la nuit du 11 au 12 juillet 2008, lorsque André Bujold a refusé de montrer les images qu’il venait de capter avec son téléphone cellulaire, où l’on voyait les policiers procéder à une arrestation devant le Dagobert.
Devant le comité de déontologie policière, les deux policiers ont admis leurs fautes.
PHÉNOMÈNE NOUVEAU
Depuis la montée en flèche de l’usage des appareils cellulaires dotés d’une caméra, les policiers craignent d’être victimes d’intimidation en étant filmés par des personnes mal intentionnées.
« Les policiers, dans leur travail, craignent d’être filmés et que des gens, des criminels notamment, s’en servent à des fins illicites »
explique le président de la Fraternité des policiers et policières de la Ville de Québec, Jean Beaudoin.
« C’est un phénomène qui est relativement nouveau »,
signale M. Beaudoin. Ce dernier souligne qu’au moment des événements, les patrouilleurs n’avaient pas reçu de formation en lien avec ce genre de situation.
Propos semblables recueillis auprès de Gino Lévesque, capitaine à la section des communications du SPVQ qui assure que dès 2007 la direction du service de police avait déjà amorcé la formation de son personnel sur l’intimidation, d’abord auprès des superviseurs.
Toutefois, ce n’est qu’en 2009 que l’ensemble des patrouilleurs ont été formés pour faire face à ce genre de situation.
« Il faut faire attention, nuance M. Lévesque. Est-ce qu’une personne a le droit de filmer un policier? La réponse est oui. Est-ce qu’un personne peut filmer les policiers, et tenter par ce fait même, par des gestes ou d’autres paroles, ça pourrait être des menaces, [...], d’entraver leur travail ou encore de les intimider, la réponse c’est non. »
DOUTEUR. PROFESSEUR BULLE. HENRY DICKSON
Nos amis les policiers