mercredi 6 mai 2009
409.UN PEU PLUS D'ÉTHIQUE
LA BONNE FOI DU PM EN CAUSE
Le premier ministre Jean Charest traverse actuellement une véritable tempête éthique. Après avoir amendé un règlement sur le comportement éthique des élus pour une 3e fois, voici que l'on apprend que certains des collaborateurs du PLQ sont mêlés à des histoires douteuses de contrats gouvernementaux.
La défense du premier ministre voulant qu'il ait attendu le retour d'Europe du ministre Pierre Arcand avant d'annoncer que la modification du règlement était spécifique à sa situation ne tient pas la route. On pourrait plutôt penser que la principale raison qui a poussé le premier ministre a dévoiler le nom de M. Arcand est davantage la résultante que cela commence à sentir la soupe chaude ici à Québec.
Contrairement à ce qu'il prétend, le gouvernement Charest ne peut manipuler les règles régissant le comportement des membres du Conseil des ministres de manière à accommoder les membres de son gouvernement. Cela enlève toute crédibilité au gouvernement vis-à-vis la population.
Après 6 ans d'attente, le premier ministre doit rapidement exécuter sa promesse électorale de 2003 en nommant sur le champ un commissaire à l'éthique qui sera totalement indépendant du Parlement. De cette manière, la population pourra peut-être recommencer à croire en la bonne foi du premier ministre. Commentaire. Monique Héroux, Armagh. Le Soleil. 06 mai 2009
Le premier ministre Jean Charest traverse actuellement une véritable tempête éthique. Après avoir amendé un règlement sur le comportement éthique des élus pour une 3e fois, voici que l'on apprend que certains des collaborateurs du PLQ sont mêlés à des histoires douteuses de contrats gouvernementaux.
La défense du premier ministre voulant qu'il ait attendu le retour d'Europe du ministre Pierre Arcand avant d'annoncer que la modification du règlement était spécifique à sa situation ne tient pas la route. On pourrait plutôt penser que la principale raison qui a poussé le premier ministre a dévoiler le nom de M. Arcand est davantage la résultante que cela commence à sentir la soupe chaude ici à Québec.
Contrairement à ce qu'il prétend, le gouvernement Charest ne peut manipuler les règles régissant le comportement des membres du Conseil des ministres de manière à accommoder les membres de son gouvernement. Cela enlève toute crédibilité au gouvernement vis-à-vis la population.
Après 6 ans d'attente, le premier ministre doit rapidement exécuter sa promesse électorale de 2003 en nommant sur le champ un commissaire à l'éthique qui sera totalement indépendant du Parlement. De cette manière, la population pourra peut-être recommencer à croire en la bonne foi du premier ministre. Commentaire. Monique Héroux, Armagh. Le Soleil. 06 mai 2009