mercredi 6 mai 2009
411. JE SUIS ÉTHIQUE
UNE PETIT JEU DE ROULETTE RUSSE
Après les apparences de conflit d'intérêts qu'ont été les cas de Philippe Couillard et d'Henri-Paul Rousseau - et à la limite madame Monique Jérome Forget - le gouvernement Charest persiste et signe. Monsieur Charest agit ici de façon excessivement cynique.
Sachant que la droite constitue, en grande partie, un groupe d'électeurs qui votent sur leur poulain sans beaucoup de réflexion, il a depuis longtemps compris que le cynisme des citoyens envers les politiciens servait son parti et plus particulièrement celui qu'il gouverne et éventuellement gouvernera.
La droite a toujours été servie par un taux de participation électorale bas. Il sait, ou ses conseillers lui ont demandé d'en faire le pari, qu'en agissant ainsi en début de mandat, ce que retiendront les électeurs, ce n'est pas la rage qui les consume actuellement par rapport au Parti libéral, mais bien le sentiment d'avoir été floués par des politiciens.
Monsieur Charest semble conseillé par les tenants du néolibéralisme pour qui tous les moyens de manipulation de la plèbe méritent d'être essayés, ne serait-ce que pour expérimenter leurs théories.
Les députés libéraux refuseront-ils de jouer à ce petit jeu de roulette russe ou suivront-ils leur gourou où qu'il aille? La majorité libérale n'est plus aujourd'hui que de deux députés. Si trois députés changent de clan, c'est le Parti québécois qui prend le pouvoir! Mais si un député adéquiste change de parti pour aller au Parti libéral, la donne est changée! Est-ce que ce dernier point fait partie de la stratégie de monsieur Charest? Les députés libéraux ont la possibilité de casser leur chef... à moins qu'il n'y ait pas trois députés dans ce parti ayant un quelconque souci pour le bien commun!
Commentaire. Pierre Boutet, Québec. Le Soleil 5 mai 2009
Après les apparences de conflit d'intérêts qu'ont été les cas de Philippe Couillard et d'Henri-Paul Rousseau - et à la limite madame Monique Jérome Forget - le gouvernement Charest persiste et signe. Monsieur Charest agit ici de façon excessivement cynique.
Sachant que la droite constitue, en grande partie, un groupe d'électeurs qui votent sur leur poulain sans beaucoup de réflexion, il a depuis longtemps compris que le cynisme des citoyens envers les politiciens servait son parti et plus particulièrement celui qu'il gouverne et éventuellement gouvernera.
La droite a toujours été servie par un taux de participation électorale bas. Il sait, ou ses conseillers lui ont demandé d'en faire le pari, qu'en agissant ainsi en début de mandat, ce que retiendront les électeurs, ce n'est pas la rage qui les consume actuellement par rapport au Parti libéral, mais bien le sentiment d'avoir été floués par des politiciens.
Monsieur Charest semble conseillé par les tenants du néolibéralisme pour qui tous les moyens de manipulation de la plèbe méritent d'être essayés, ne serait-ce que pour expérimenter leurs théories.
Les députés libéraux refuseront-ils de jouer à ce petit jeu de roulette russe ou suivront-ils leur gourou où qu'il aille? La majorité libérale n'est plus aujourd'hui que de deux députés. Si trois députés changent de clan, c'est le Parti québécois qui prend le pouvoir! Mais si un député adéquiste change de parti pour aller au Parti libéral, la donne est changée! Est-ce que ce dernier point fait partie de la stratégie de monsieur Charest? Les députés libéraux ont la possibilité de casser leur chef... à moins qu'il n'y ait pas trois députés dans ce parti ayant un quelconque souci pour le bien commun!
Commentaire. Pierre Boutet, Québec. Le Soleil 5 mai 2009