dimanche 18 avril 2010
3372. RÉFLEXION AMUSÉE DU PROFESSEUR BULLE SUR L'IMPURETÉ
Il est intéressant de constater pour qui a un peu lu le Nouveau Testament, roman à voix multiple, uchronie ou auto-fiction qui raconte les aventures trépidantes de Jésus de sa naissance à sa mort (et un peu avant) (et un peu après) (pour les personnes mal informées, il meurt à la fin du roman), qu'on n'y fait à peu près pas mention du «vice» de l'impureté. Le mot n'est pas employé et on parle encore moins de la chose et ceux qui utilisent des synonymes sont désignés comme des crétins finis. Encore pire, pour ceux que la chose scandalise. Bref, c'est mal parti.
On offre à Jésus de lapider une femme impure et il préfère écrire dans le sable. Ce qui a bien déçu le public environnant. Il est à remarquer par ce détail subtil qu'à l'époque, chez les juifs, il était coutumier de lapider les femme pour un oui ou un non. Non que le professeur Bulle déplore cette coutume mais, homme logique et doué de raison (pléonasmes), il remarque que ce qu'on reproche actuellement aux Mahométants des campagnes est simplement le fait qu'ils ne font que poursuivre une ancienne tradition juives. (De toute façon, les Musulmans, avant l'invention tardive de leur religion était soit catholiques ou juifs ou, autres dénominations exotiques et variées que l'on résumera sous le nom de païens.)
Jésus pardonne aussi à Marie-Madeleine et lui parle (parler à une femme était également très mal vu) qui était, dit-on, une prostituée (sans aucun client puisqu'on n'en parle jamais, on doit donc déduire qu'elle était une femme rêveuse vivant dans sa tête et exerçant une profession imaginaire). Pour ajouter l'insulte à l'injure, les scribes notent que Marie-Madeleine et Marie, sa mère, sont les seules personnes qui ont eu le courage de l'assister tout au long de son agonie sur la croix.
Les autres hommes avaient trop la chienne pour ça. Ou, pour la majorité, se moquaient de lui tout le long du cortège ou lui crachaient dessus.
Saint Pierre, qui n'était pas encore saint, était trop occupé à boire et à le renier (plusieurs fois). Notons qu'il est supposé être l'héritier de Jésus qui n'en était pas à une mauvaise décision près (Judas faisait aussi parti des apôtres) et le fondateur de l'Église.
Vous savez, le jeu de mot: tu est Pierre et sur cette pierre, je construirais mon église. Ce qui prouve que, tout Dieu qu'il soit, Jésus pouvait plaisanter et savait comment, tant qu'on ne lui déboitait pas l'épaule à coups de claques dans le dos.
Quant à Pierre et à sa descendance, on voit ce qu'il en est advenu. L'histoire toute récente de l'Église parle par elle-même. Et l'Histoire ancienne, encore mieux.
Encore une fois, si on lit - c'est assez court si on compare aux millions de pages qui ont suivis- on s'est rendu compte que Jésus a l'air de se foutre complètement de ce «vice honteux» par contre, s'il y a quelque chose qui le met en joualvert c'est le fric. Ceux qui en ont et à qui il demande de le donner ou, d'au moins, le partager. Et ceux qui abuse du pouvoir qu'il procure ou qui mélangent les genres. Par exemple, les marchands du temples qui échagent de l'$ (avec profit) contre la monnaie spéciale du Temple, la seule qui agrée à Dieu (avec les bêtes qu'on égorgeaient dans ce qui était plus un abattoir à ciel ouvert qu'une église. Ce qui prouve que les sorciers juifs étaient de primitifs. Et encore de nos jours, sachant qu'ils continuent à avoir une fixation sur le prépuce des jeunes garçons. Quand on pense qu'on accuse les Vaticaneux pour des variantes de cette obssession.
La seule fois où il s'est fâché, c'est contre ces sorciers allant même jusqu'à renverser leur étalage tout en leur cognant dessus.
On n'a pas connaissance qu'il ait eu de semblables mouvements d'humeur contre une femme. Même si pour les gens qui les connaissent un peu, les femmes sont parfois bien énervantes.
On aurait pu croire qu'avec un exemple aussi sacré venant d'une personne aussi haut placée (quel meilleur argument d'autorité! Pas de discussion ou de finassage possible, ça vient de Dieu ou du fils de Dieu lui-même transmis par des témoins et des secrétaires-sténographes inspirés) - l'Église n'est-elle pas supposée baser ses préceptes sur ce document?
Pourtant qu'a-t-on vu au cours des 2000 ans passés?
Une fixation pour le pouvoir. À exercer soi-même pour en abuser autant qu'on pouvait. Et lorsqu'on ne pouvait plus l'exercer ou qu'on ne vous laissait pas faire, la manie de se coller comme un sangsue sur les bottes de toutes personnes exerçant et abusant du pouvoir.
Au lieu d'aimer les pauvres, aimer les riches. Au lieu de prêcher la justice, prêcher la soumission et l'obéissance. L'amour du pouvoir, de la force, de l'Ordre. On pourrait aller sans fin.
Et le mépris des pauvres, des femmes, des faibles.
Et en pratique, l'approbation de l'esclavage, des guerres, des conquêtes, du travail forcé des ouvriers et de l'accumulation des richesses. Et de la nécessité du mensonge.
On remarquera que toutes ces belles choses ont aussi un père dont on parle assez peu dans le texte fondateur mais beaucoup dans ceux qui ont suivis. Satan.
Et l'impureté dans tout ça?
Il va de soi que si vous êtes puissants ou servez les puissants, il sera mal vu de prêcher la justice et l'amour des pauvres et le mépris du pouvoir ou de l'$.
Vous vous ferez peu d'amis chez les pauvres qui ne vous croiront pas et auront peur que ça leur retombe encore sur le nez. La peur étant une chose qu'on leur enseigne dès la naissance. Et il ne faut pas croire que les riches ou les puissants vous aimeront davantage. Vous donnez le mauvais exemple. Et on attend autre chose de vous. Vous avez donc toutes les chances de finir comme au bon vieux temps des Romains: dans un lion.
Par contre, l'impureté, le vice, l'immoralité, le péché de la chair (on signifie par tous ces mots codés: la femme au corps gras, courbes et voluptueux capable de toutes les fourberies son unique but dans la vie étant de tenter l'homme et de le priver de son innocence.) font l'affaire de tout le monde.
Vous ne mécontentez pas les riches en ne vous mêlant pas de politique. Et tant que vous ne vous mêlez pas non plus de leurs petites affaires en prenant trop au sérieux vos dires (leurs coucheries ne regardent qu'eux), ils seront très content de prendre un air sombre comme le vôtre.
Et les pauvres sont content aussi. Non que cette façon de faire change quoi que ce soit à leur sort mais elle a tout de même l'avantage de l'expliquer. La raison pourquoi tout va mal pour eux, c'est qu'ils sont pêcheurs et ont de mauvaises pensées. S'ils pêchaient moins et avaient de meilleures pensées, ils ne seraient plus pauvres. Ils seraient riches comme les riches.
Dieu les punit. Tout simplement.
La plus grande occupation de Dieu (et de son fils) est de punir les pauvres.
Selon l'Église, il n'y a rien qui méconte davantage Dieu et Fils, que les mauvaises pensées des pauvres.
Que les pauvres se livrent à l'immoralité, au péché de chair (on a dit que ceci concernait les femmes capables de tout et que l'on ne lapide pas suffisamment) doit être constamment dénoncé.
Et c'est ce qu'on fait depuis 2000 ans.
Commes Jésus, le professeur Bulle a bon coeur mais cogne sec. Il faut tout de même reconnaître qu'à part brûler de sorcières et des hérétiques par millions, l'Église au cours des âges a pu réunir de grands artistes et aider à créer de belles oeuvres, aussi bien en peintures, sculptures, musiques et architectures. Sans compter les arts textiles car les sorciers chrétiens tenaient à s'habiller somptueusement. Pour bien se différencier des pauvres qui manquent de goût et sont trop pingres pour s'habiller.
Pour le reste...
On offre à Jésus de lapider une femme impure et il préfère écrire dans le sable. Ce qui a bien déçu le public environnant. Il est à remarquer par ce détail subtil qu'à l'époque, chez les juifs, il était coutumier de lapider les femme pour un oui ou un non. Non que le professeur Bulle déplore cette coutume mais, homme logique et doué de raison (pléonasmes), il remarque que ce qu'on reproche actuellement aux Mahométants des campagnes est simplement le fait qu'ils ne font que poursuivre une ancienne tradition juives. (De toute façon, les Musulmans, avant l'invention tardive de leur religion était soit catholiques ou juifs ou, autres dénominations exotiques et variées que l'on résumera sous le nom de païens.)
Jésus pardonne aussi à Marie-Madeleine et lui parle (parler à une femme était également très mal vu) qui était, dit-on, une prostituée (sans aucun client puisqu'on n'en parle jamais, on doit donc déduire qu'elle était une femme rêveuse vivant dans sa tête et exerçant une profession imaginaire). Pour ajouter l'insulte à l'injure, les scribes notent que Marie-Madeleine et Marie, sa mère, sont les seules personnes qui ont eu le courage de l'assister tout au long de son agonie sur la croix.
Les autres hommes avaient trop la chienne pour ça. Ou, pour la majorité, se moquaient de lui tout le long du cortège ou lui crachaient dessus.
Saint Pierre, qui n'était pas encore saint, était trop occupé à boire et à le renier (plusieurs fois). Notons qu'il est supposé être l'héritier de Jésus qui n'en était pas à une mauvaise décision près (Judas faisait aussi parti des apôtres) et le fondateur de l'Église.
Vous savez, le jeu de mot: tu est Pierre et sur cette pierre, je construirais mon église. Ce qui prouve que, tout Dieu qu'il soit, Jésus pouvait plaisanter et savait comment, tant qu'on ne lui déboitait pas l'épaule à coups de claques dans le dos.
Quant à Pierre et à sa descendance, on voit ce qu'il en est advenu. L'histoire toute récente de l'Église parle par elle-même. Et l'Histoire ancienne, encore mieux.
Encore une fois, si on lit - c'est assez court si on compare aux millions de pages qui ont suivis- on s'est rendu compte que Jésus a l'air de se foutre complètement de ce «vice honteux» par contre, s'il y a quelque chose qui le met en joualvert c'est le fric. Ceux qui en ont et à qui il demande de le donner ou, d'au moins, le partager. Et ceux qui abuse du pouvoir qu'il procure ou qui mélangent les genres. Par exemple, les marchands du temples qui échagent de l'$ (avec profit) contre la monnaie spéciale du Temple, la seule qui agrée à Dieu (avec les bêtes qu'on égorgeaient dans ce qui était plus un abattoir à ciel ouvert qu'une église. Ce qui prouve que les sorciers juifs étaient de primitifs. Et encore de nos jours, sachant qu'ils continuent à avoir une fixation sur le prépuce des jeunes garçons. Quand on pense qu'on accuse les Vaticaneux pour des variantes de cette obssession.
La seule fois où il s'est fâché, c'est contre ces sorciers allant même jusqu'à renverser leur étalage tout en leur cognant dessus.
On n'a pas connaissance qu'il ait eu de semblables mouvements d'humeur contre une femme. Même si pour les gens qui les connaissent un peu, les femmes sont parfois bien énervantes.
On aurait pu croire qu'avec un exemple aussi sacré venant d'une personne aussi haut placée (quel meilleur argument d'autorité! Pas de discussion ou de finassage possible, ça vient de Dieu ou du fils de Dieu lui-même transmis par des témoins et des secrétaires-sténographes inspirés) - l'Église n'est-elle pas supposée baser ses préceptes sur ce document?
Pourtant qu'a-t-on vu au cours des 2000 ans passés?
Une fixation pour le pouvoir. À exercer soi-même pour en abuser autant qu'on pouvait. Et lorsqu'on ne pouvait plus l'exercer ou qu'on ne vous laissait pas faire, la manie de se coller comme un sangsue sur les bottes de toutes personnes exerçant et abusant du pouvoir.
Au lieu d'aimer les pauvres, aimer les riches. Au lieu de prêcher la justice, prêcher la soumission et l'obéissance. L'amour du pouvoir, de la force, de l'Ordre. On pourrait aller sans fin.
Et le mépris des pauvres, des femmes, des faibles.
Et en pratique, l'approbation de l'esclavage, des guerres, des conquêtes, du travail forcé des ouvriers et de l'accumulation des richesses. Et de la nécessité du mensonge.
On remarquera que toutes ces belles choses ont aussi un père dont on parle assez peu dans le texte fondateur mais beaucoup dans ceux qui ont suivis. Satan.
Et l'impureté dans tout ça?
Il va de soi que si vous êtes puissants ou servez les puissants, il sera mal vu de prêcher la justice et l'amour des pauvres et le mépris du pouvoir ou de l'$.
Vous vous ferez peu d'amis chez les pauvres qui ne vous croiront pas et auront peur que ça leur retombe encore sur le nez. La peur étant une chose qu'on leur enseigne dès la naissance. Et il ne faut pas croire que les riches ou les puissants vous aimeront davantage. Vous donnez le mauvais exemple. Et on attend autre chose de vous. Vous avez donc toutes les chances de finir comme au bon vieux temps des Romains: dans un lion.
Par contre, l'impureté, le vice, l'immoralité, le péché de la chair (on signifie par tous ces mots codés: la femme au corps gras, courbes et voluptueux capable de toutes les fourberies son unique but dans la vie étant de tenter l'homme et de le priver de son innocence.) font l'affaire de tout le monde.
Vous ne mécontentez pas les riches en ne vous mêlant pas de politique. Et tant que vous ne vous mêlez pas non plus de leurs petites affaires en prenant trop au sérieux vos dires (leurs coucheries ne regardent qu'eux), ils seront très content de prendre un air sombre comme le vôtre.
Et les pauvres sont content aussi. Non que cette façon de faire change quoi que ce soit à leur sort mais elle a tout de même l'avantage de l'expliquer. La raison pourquoi tout va mal pour eux, c'est qu'ils sont pêcheurs et ont de mauvaises pensées. S'ils pêchaient moins et avaient de meilleures pensées, ils ne seraient plus pauvres. Ils seraient riches comme les riches.
Dieu les punit. Tout simplement.
La plus grande occupation de Dieu (et de son fils) est de punir les pauvres.
Selon l'Église, il n'y a rien qui méconte davantage Dieu et Fils, que les mauvaises pensées des pauvres.
Que les pauvres se livrent à l'immoralité, au péché de chair (on a dit que ceci concernait les femmes capables de tout et que l'on ne lapide pas suffisamment) doit être constamment dénoncé.
Et c'est ce qu'on fait depuis 2000 ans.
Commes Jésus, le professeur Bulle a bon coeur mais cogne sec. Il faut tout de même reconnaître qu'à part brûler de sorcières et des hérétiques par millions, l'Église au cours des âges a pu réunir de grands artistes et aider à créer de belles oeuvres, aussi bien en peintures, sculptures, musiques et architectures. Sans compter les arts textiles car les sorciers chrétiens tenaient à s'habiller somptueusement. Pour bien se différencier des pauvres qui manquent de goût et sont trop pingres pour s'habiller.
Pour le reste...
DOUTEUR. PROFESSEUR BULLE. HENRY DICKSON
Commentaire du professeur Bulle.