lundi 14 juin 2010
3875. LE PROFESSEUR BULLE COMMENTE. UN POLONAIS MORT
Le monsieur était touriste, polonais et il allait pour la première fois au Canada.
On voit tout de suite qu'il fait plusieurs erreurs de file.
Rien de tout ceci n'était de sa faute et il aurait dû y réfléchir avant de partir.
Une fois là, il était trop tard.
Du Kafka bien de chez nous.
Ne pouvant parler en Canadien (anglais), il essaya de communiquer avec quelqu'un. N'oublions pas qu'on est dans un aéroport international et on doit y parler bien des langues - sauf le polonais. Ne pouvait se faire comprendre, n'arrivant jamais à s'expliquer, il a paniqué. Parlant un langage incompréhensible, on a commencé par le prendre pour un fou.
Il y a des gens qui se mettent à pleurer, à parler en langue sous l'inspiration du Saint Esprit, se recroqueville dans un coin et revoient leur passé heureux. Lui s'est «agité». Il est allé un peu partout en faisant des gestes.
Au bout de plusieurs heures, il faisait plus de gestes. Il est même entré dans un bureau après la fuite du personnel. Il a encore tourné en rond, a même jeté le contenu d'un bureau par terre, ce qui est un acte criminel.
Il semblerait logique que dans un aéroport international quelqu'un, quelque part, parle le Polonais. On doit bien vendre des billets pour ce pays.
On le voit bien, il y a même des Polonais qui viennent ici pour on ne sait quelle raison.
Malheureusement pour lui, personne ne l'attendait. Et il était seul de son espèce.
Quelqu'un aurait pu se dire: ce type fait du bruit avec sa bouche. Il y a des sons réguliers et quelque fois mélodiques, ce nes sont pas seulement des cris. Donc il parle une langue quelconque, essayons de deviner laquelle?
Si on a entendu du Polonais, ça ressemble à du Russe ou du Grec mais moins à du Chinois et peu à l'Arabe.
C'est une langue «bizarre» et communiste.
Il doit bien y avoir une ambassade ou un consulat quelque part qui comprend ce baraguoin.
Tout le monde s'est poussé et on l'a laissé errer des heures dans le bureau vide à faire un fou de lui.
Après d'autres heures à tourner en rond (selon les versions 12 ou 24). On a fait venir la police.
N'oublions pas que ce type n'avait pas d'arme ni d'intention menaçante (il y a avait des gens dans la salle d'attente qui pouvaient le voir agir à travers les murs de verre du bureau et aucun n'a vu d'arme.) et que depuis le 11 septembre, les aéroports dégorgent d'agents de sécurités et de douaniers armés.
On le dit. Et ça coûte des milliards.
La GRC arrive.
On aurait pu parler avec lui.
Disons qu'on ne pouvait pas.
Il étaient 4 (?)
On aurait pu lui signaler (on voit ça souvent dans les films) de lever les bras ou de se coucher par terre, le temps d'évaluer la situation ou de statuer sur son sort.
Dans leurs cours d'agent de police (policier), les étudiants apprennent à maîtriser à mains nues un homme. Ou plusieurs . Et à l'immobiliser sans le blesser. Et sans se blesser eux-mêmes.
Le Polonais devait faire dans les 150 livres. Les flics dans les 200 chacun. Ce qui près d' 1 tonne de muscles et d'os.
Comme on dit: le type n'avait aucune chance. En un instant, il était par terre, plaqué, le temps de lui passer les menottes.
On avait peut-être peur qu'il ait le Sida.
On voulait éviter de le «toucher». On essaie de déduire. Pourtant, ce n'était pas un être bizarre des minorités «visibles».
Il était une époque où le groupe de joyeux agents des Keystones Cops auraient foncé sur lui, matraques à l'air, pour lui fendre le crâne et les os. Mais cette époque est rovolue, du moins en Occident.
Car en Occident, on est «civilisé». Voir ce mot.
Le bénéficiaire de leur service n'est pas nécessairement un criminel.
C'est peut-être une automobiliste qui, comme beaucoup de sa race, se perd facilement, se set insécurre, est incapable de lire une carte géographie ou de la replier et qui, dans ce genre de situation extrême, panique. On ne peut tout de même pas lui fendre le crâne pour ça!
Depuis qu'on a vidé les asiles d'aliénés par esprit d'économie, les rues sont jalonnés d'hallucinés et de mandiants (faire de la sollicitation - comme les prostituées- est un crime). Il y a assez de lois (et on en fait constamment d'autres) pour arrêter tous les millions de citoyens d'une ville. Ils ont le choix de regarder ailleurs ou de...
Ils auraient pu faire bien des choses. Ils ont préféré y aller à coups de Taser. C'est moderne. Hygénique. Science-Fiction. On ne touche à personne. C'est une fléchette qui s'envole. Il y a quelque chose de poétique.
Un coup. Le type hurle. C'est amusant. Il ne tombe pas. Un deuxième coup. Il hurle et tombe. Mais il bouge encore. Il est donc menaçant!
Ensuite, un policier a dit que le type le manaçait avec une brocheuse. Il a senti sa vie en danger.
On peut chanter.
Et ensuite, on s'attend à ce que la force policière nous protège de la Mafia et des Terroristes (vous savez le 11 Septembre, tout ça...)
Pour finir, chaque flic a déchargé son Taser sur lui.
Ce sont des armes inoffensives. D'après le fabricant. C'est écrit.
Ça fait simplement passer quelques volts (des tas) dans votre coeur et votre système nerveux.
Le bâton des policiers aussi est inoffensif.
La bonbonne de poivre de cayenne itou.
Ils suffit de taper sur la tête de quelqu'un suffisamment de fois avec un bâton ((on voit ça au hockey) pour qu'il y ait bobo.
Quant au poivre de Cayenne, si vous faites de l'asthme...
Le Taser si vous avez des problèmes cardiaques ou prenez des pilules pour régulariser vos battements ou si vous portez un Pacemaker ou si vous avez pris de la Coke, ben.
Si vous vous promenez en étant tout excité, paniqué, dans un monde de fous, sans dormir depuis 24 heures et qu'on vous pique à coups de milliers de volts...
Ben...
Qu'aucun des 5 crétins costumés n'aient pu avoir ce raisonnement est une bonne indication des critères élevés qui servent au tri des prestigieux candidats lors de leur acceptation dans les écoles de police. Anciennement, il suffisait d'être 1 homme et de mesurer 6 pieds et de pouvoir parler (pas longtemps mais ça suffisait). Le type choisissait entre travailler pour la Mafia, être docker, garde de sécurité pour un industriel ou policier. À cette époque, il pouvait faire les 3 ou 4 à la fois ou successivement.
Maintenant, on affirme qu'on est beaucoup plus trieur. Pas autant que pour les candidats médecins. Un peu plus que pour les ramasseurs de dindes dans les fermes. Ça se fait dans le noir, les poules courent partout en criant, il faut les attrapper par les pattes, on fait des bouquets, 12 d'un coup, les pattes en l'air et les têtes en bas. On évite les coups de becs. Ensuite, on sort du poulailler pour mettre le paquet de poulets destinés à l'abattoir dans une cage. Un autre empile les cages dans le camion. Et on recommence. Quand le camion est plein, direct à l'abattoir pour l'égorgement rituel après électrocution par une lame dans la gorge. Il faut que le ramasseur de poulet et les poulets restent vivant jusqu'à la fin de l'opération. C'est passionnant!
On peut critiquer comme on veut - le professeur Bulle fait ici un effort de positivisme qui ne lui ressemble pas et qui le laissera probablement sans voix comme celui qui escalade l'Éverest la première fois.
Ce que j'ai fait aucune bête ne l'aurait fait!
On n'aurait rien su de tout ça (les flics auraient dit qu'il était tombé sur sa propre arme - la brocheuse - ce qui avait entraîné instantanément une morte naturelle.) si un attendant qui attendait dans l'aéroport n'avait tout filmé avec son téléphone (c'est beau le progrès).
S'il le spectateur avait été prudent, il n'aurait rien dit (un coup de matraque c'est vite pris - cause: complicité après le crime) et aurait envoyé le tout à un journal ou posté sur Youtube. Journaliste citoyen ou journaliste ce la société civile...
Mais il a remis l'appareil aux flics. Qui lui ont remis ensuite.
?
Il va de soi qu'au Québec, n'importe quel service policier aurait effacé par «erreur» les images. Ou dit que, c'est dommage, l'appareil n'a rien enregistré. Ça arrive, comme c'est triste!
Et s'il s'était plaint. On aurait écrit des notes dans son dossier (il est rare de ne pas en avoir un même si pas criminel) (dans ce cas, c'est du bonbon - tu fermes ta gueule et tu restes en liberté provisoire et tu ne retournes pas en prison). Pour le citoyen n'importe qui, sais pas, stationnement mauvais, non symétrique, féminin, approximmatif, etc.
Ou on écrit «revendeur de drogue» et le temps de prouver son innocence (quelques mois) quand on bloquera sa voiture, il est poivré, taséré si pas tiré. Ce qui est beaucoup plus rapide que d'avancer des arguments logiques.
La GRC est plus traditionnelle dans son approche. A vu le film. A trouvé le tout parfaitement normal. A remis l'appareil à son propriétaire qui, pas content du diagnostic, l'a refilé aux journalistes. Nous sommes dans une société démocratique, non?
Même si la GRC ne voulait pas d'une enquête, il y en a eu une qui a conclu que tout était normal. Ce qui est normal.
Au Québec, il n'y aurait même pas eu d'«affaire». D'enquête. De film. Juste les dires de quelqu'un qui a mal vu et pas bien compris ce qu'il a cru voir. Si, bien sûr, il tient à maintenir sa version des faits.
Quand tous les services de polices se refilent ton nom, ton numéro de dossier et ta plaque d'auto. Et que tu ne peux faire un tour sans te faire suivre par un convoi funéraire de voitures de police et avoir une contravention (sais pas: vitre sale, plaque sale, ampoule grillé dans le coffre...) tu apprends vite quelle est ta place dans la société.
Rien de ceci ne se serait passé si le voyageur était resté chez lui ou avait parlé anglais.
Moralité: Restez chez-vous!
On voit tout de suite qu'il fait plusieurs erreurs de file.
Rien de tout ceci n'était de sa faute et il aurait dû y réfléchir avant de partir.
Une fois là, il était trop tard.
Du Kafka bien de chez nous.
Ne pouvant parler en Canadien (anglais), il essaya de communiquer avec quelqu'un. N'oublions pas qu'on est dans un aéroport international et on doit y parler bien des langues - sauf le polonais. Ne pouvait se faire comprendre, n'arrivant jamais à s'expliquer, il a paniqué. Parlant un langage incompréhensible, on a commencé par le prendre pour un fou.
Il y a des gens qui se mettent à pleurer, à parler en langue sous l'inspiration du Saint Esprit, se recroqueville dans un coin et revoient leur passé heureux. Lui s'est «agité». Il est allé un peu partout en faisant des gestes.
Au bout de plusieurs heures, il faisait plus de gestes. Il est même entré dans un bureau après la fuite du personnel. Il a encore tourné en rond, a même jeté le contenu d'un bureau par terre, ce qui est un acte criminel.
Il semblerait logique que dans un aéroport international quelqu'un, quelque part, parle le Polonais. On doit bien vendre des billets pour ce pays.
On le voit bien, il y a même des Polonais qui viennent ici pour on ne sait quelle raison.
Malheureusement pour lui, personne ne l'attendait. Et il était seul de son espèce.
Quelqu'un aurait pu se dire: ce type fait du bruit avec sa bouche. Il y a des sons réguliers et quelque fois mélodiques, ce nes sont pas seulement des cris. Donc il parle une langue quelconque, essayons de deviner laquelle?
Si on a entendu du Polonais, ça ressemble à du Russe ou du Grec mais moins à du Chinois et peu à l'Arabe.
C'est une langue «bizarre» et communiste.
Il doit bien y avoir une ambassade ou un consulat quelque part qui comprend ce baraguoin.
Tout le monde s'est poussé et on l'a laissé errer des heures dans le bureau vide à faire un fou de lui.
Après d'autres heures à tourner en rond (selon les versions 12 ou 24). On a fait venir la police.
N'oublions pas que ce type n'avait pas d'arme ni d'intention menaçante (il y a avait des gens dans la salle d'attente qui pouvaient le voir agir à travers les murs de verre du bureau et aucun n'a vu d'arme.) et que depuis le 11 septembre, les aéroports dégorgent d'agents de sécurités et de douaniers armés.
On le dit. Et ça coûte des milliards.
La GRC arrive.
On aurait pu parler avec lui.
Disons qu'on ne pouvait pas.
Il étaient 4 (?)
On aurait pu lui signaler (on voit ça souvent dans les films) de lever les bras ou de se coucher par terre, le temps d'évaluer la situation ou de statuer sur son sort.
Dans leurs cours d'agent de police (policier), les étudiants apprennent à maîtriser à mains nues un homme. Ou plusieurs . Et à l'immobiliser sans le blesser. Et sans se blesser eux-mêmes.
Le Polonais devait faire dans les 150 livres. Les flics dans les 200 chacun. Ce qui près d' 1 tonne de muscles et d'os.
Comme on dit: le type n'avait aucune chance. En un instant, il était par terre, plaqué, le temps de lui passer les menottes.
On avait peut-être peur qu'il ait le Sida.
On voulait éviter de le «toucher». On essaie de déduire. Pourtant, ce n'était pas un être bizarre des minorités «visibles».
Il était une époque où le groupe de joyeux agents des Keystones Cops auraient foncé sur lui, matraques à l'air, pour lui fendre le crâne et les os. Mais cette époque est rovolue, du moins en Occident.
Car en Occident, on est «civilisé». Voir ce mot.
Le bénéficiaire de leur service n'est pas nécessairement un criminel.
C'est peut-être une automobiliste qui, comme beaucoup de sa race, se perd facilement, se set insécurre, est incapable de lire une carte géographie ou de la replier et qui, dans ce genre de situation extrême, panique. On ne peut tout de même pas lui fendre le crâne pour ça!
Depuis qu'on a vidé les asiles d'aliénés par esprit d'économie, les rues sont jalonnés d'hallucinés et de mandiants (faire de la sollicitation - comme les prostituées- est un crime). Il y a assez de lois (et on en fait constamment d'autres) pour arrêter tous les millions de citoyens d'une ville. Ils ont le choix de regarder ailleurs ou de...
Ils auraient pu faire bien des choses. Ils ont préféré y aller à coups de Taser. C'est moderne. Hygénique. Science-Fiction. On ne touche à personne. C'est une fléchette qui s'envole. Il y a quelque chose de poétique.
Un coup. Le type hurle. C'est amusant. Il ne tombe pas. Un deuxième coup. Il hurle et tombe. Mais il bouge encore. Il est donc menaçant!
Ensuite, un policier a dit que le type le manaçait avec une brocheuse. Il a senti sa vie en danger.
On peut chanter.
Et ensuite, on s'attend à ce que la force policière nous protège de la Mafia et des Terroristes (vous savez le 11 Septembre, tout ça...)
Pour finir, chaque flic a déchargé son Taser sur lui.
Ce sont des armes inoffensives. D'après le fabricant. C'est écrit.
Ça fait simplement passer quelques volts (des tas) dans votre coeur et votre système nerveux.
Le bâton des policiers aussi est inoffensif.
La bonbonne de poivre de cayenne itou.
Ils suffit de taper sur la tête de quelqu'un suffisamment de fois avec un bâton ((on voit ça au hockey) pour qu'il y ait bobo.
Quant au poivre de Cayenne, si vous faites de l'asthme...
Le Taser si vous avez des problèmes cardiaques ou prenez des pilules pour régulariser vos battements ou si vous portez un Pacemaker ou si vous avez pris de la Coke, ben.
Si vous vous promenez en étant tout excité, paniqué, dans un monde de fous, sans dormir depuis 24 heures et qu'on vous pique à coups de milliers de volts...
Ben...
Qu'aucun des 5 crétins costumés n'aient pu avoir ce raisonnement est une bonne indication des critères élevés qui servent au tri des prestigieux candidats lors de leur acceptation dans les écoles de police. Anciennement, il suffisait d'être 1 homme et de mesurer 6 pieds et de pouvoir parler (pas longtemps mais ça suffisait). Le type choisissait entre travailler pour la Mafia, être docker, garde de sécurité pour un industriel ou policier. À cette époque, il pouvait faire les 3 ou 4 à la fois ou successivement.
Maintenant, on affirme qu'on est beaucoup plus trieur. Pas autant que pour les candidats médecins. Un peu plus que pour les ramasseurs de dindes dans les fermes. Ça se fait dans le noir, les poules courent partout en criant, il faut les attrapper par les pattes, on fait des bouquets, 12 d'un coup, les pattes en l'air et les têtes en bas. On évite les coups de becs. Ensuite, on sort du poulailler pour mettre le paquet de poulets destinés à l'abattoir dans une cage. Un autre empile les cages dans le camion. Et on recommence. Quand le camion est plein, direct à l'abattoir pour l'égorgement rituel après électrocution par une lame dans la gorge. Il faut que le ramasseur de poulet et les poulets restent vivant jusqu'à la fin de l'opération. C'est passionnant!
On peut critiquer comme on veut - le professeur Bulle fait ici un effort de positivisme qui ne lui ressemble pas et qui le laissera probablement sans voix comme celui qui escalade l'Éverest la première fois.
Ce que j'ai fait aucune bête ne l'aurait fait!
On n'aurait rien su de tout ça (les flics auraient dit qu'il était tombé sur sa propre arme - la brocheuse - ce qui avait entraîné instantanément une morte naturelle.) si un attendant qui attendait dans l'aéroport n'avait tout filmé avec son téléphone (c'est beau le progrès).
S'il le spectateur avait été prudent, il n'aurait rien dit (un coup de matraque c'est vite pris - cause: complicité après le crime) et aurait envoyé le tout à un journal ou posté sur Youtube. Journaliste citoyen ou journaliste ce la société civile...
Mais il a remis l'appareil aux flics. Qui lui ont remis ensuite.
?
Il va de soi qu'au Québec, n'importe quel service policier aurait effacé par «erreur» les images. Ou dit que, c'est dommage, l'appareil n'a rien enregistré. Ça arrive, comme c'est triste!
Et s'il s'était plaint. On aurait écrit des notes dans son dossier (il est rare de ne pas en avoir un même si pas criminel) (dans ce cas, c'est du bonbon - tu fermes ta gueule et tu restes en liberté provisoire et tu ne retournes pas en prison). Pour le citoyen n'importe qui, sais pas, stationnement mauvais, non symétrique, féminin, approximmatif, etc.
Ou on écrit «revendeur de drogue» et le temps de prouver son innocence (quelques mois) quand on bloquera sa voiture, il est poivré, taséré si pas tiré. Ce qui est beaucoup plus rapide que d'avancer des arguments logiques.
La GRC est plus traditionnelle dans son approche. A vu le film. A trouvé le tout parfaitement normal. A remis l'appareil à son propriétaire qui, pas content du diagnostic, l'a refilé aux journalistes. Nous sommes dans une société démocratique, non?
Même si la GRC ne voulait pas d'une enquête, il y en a eu une qui a conclu que tout était normal. Ce qui est normal.
Au Québec, il n'y aurait même pas eu d'«affaire». D'enquête. De film. Juste les dires de quelqu'un qui a mal vu et pas bien compris ce qu'il a cru voir. Si, bien sûr, il tient à maintenir sa version des faits.
Quand tous les services de polices se refilent ton nom, ton numéro de dossier et ta plaque d'auto. Et que tu ne peux faire un tour sans te faire suivre par un convoi funéraire de voitures de police et avoir une contravention (sais pas: vitre sale, plaque sale, ampoule grillé dans le coffre...) tu apprends vite quelle est ta place dans la société.
Rien de ceci ne se serait passé si le voyageur était resté chez lui ou avait parlé anglais.
Moralité: Restez chez-vous!
DOUTEUR. PROFESSEUR BULLE. HENRY DICKSON
Taser