mercredi 23 septembre 2009
1007. COMMENTAIRE
Je suis totalement d'accord avec vous qu'il faille regarder ce dossier au-delà de des seuls compteurs d'eau à Montréal.
La même dynamique d'appels d'offres faite au secteur privé est solidement mise en place dans toutes les autres municipalités qui composent plus de 50 % de la population du Québec.
Ne perdons pas de vue que les municipalités sont des créatures sous la responsabilité totale et entière du Gouvernement du Québec.
Croyez-vous sincèrement qu'un Premier ministre et un gouvernement libéral comme celui de Jean Charest, par exemple, a la volonté politique de changer une telle situation?
Lui-même (et d'autres ministres ) ayant profité d'une telle dynamique en commençant il y a 8 ans déjà avec le projet d'agrandissement avorté de Mont-Orford, du financement - rappelez-vous, d'écoles juives ou très récemment encore, avec son ministre Whissell et l'entreprise de travaux publics de son épouse?
À ce titre, les payeurs de taxes et les électeurs que nous sommes devons faire pression sur tous les partis politiques, qu'ils soient libéraux ou péquistes, lucides et solidaires - pendant et surtout, en dehors des campagnes électorales - afin de démocratiser le financement des partis politiques, spécialement au niveau municipal.
J'en ai pour preuve mes petites expériences d'implications politiques à ce niveau "pourtant le plus près des gens" pour voir comment de nombreux cabinets d'avocats, d'architectes, d'ingénieurs et de constructeurs de routes et d'infrastructures, petits et grands, en régions et ailleurs, et qui profitent parfois de leurs propres sondages internes - ouvrent grands leur carnet de chèques dans les jours sinon les heures qui précédent même toute élection.
Tout cela afin de s'assurer la sympathie (et le retour d'ascenseur!) de celui ou celle qui aura nécessairement le plus de chances de l'emporter!
Mais tout cela se fait devant une empathie absolument zombiesque du public qui se déplace à peine pour voter lors de ces élections municipales où près de 50 % sinon plus des postes à pourvoir sont comblés sans opposition aucune.
Faire connaitre la liste de ceux et celles qui contribuent au parti n'est à mon sens qu'un coup de crayon pour le maquillage du jour.
Le financement démocratique permanent des partis (et des élus municipaux) exigent de sérieuses et profondes transformations. Nous aurions tout à apprendre des appels passés de directeurs d'élections comme le fut M. Pierre-F. Côté, un précurseur dans le domaine.
La même dynamique d'appels d'offres faite au secteur privé est solidement mise en place dans toutes les autres municipalités qui composent plus de 50 % de la population du Québec.
Ne perdons pas de vue que les municipalités sont des créatures sous la responsabilité totale et entière du Gouvernement du Québec.
Croyez-vous sincèrement qu'un Premier ministre et un gouvernement libéral comme celui de Jean Charest, par exemple, a la volonté politique de changer une telle situation?
Lui-même (et d'autres ministres ) ayant profité d'une telle dynamique en commençant il y a 8 ans déjà avec le projet d'agrandissement avorté de Mont-Orford, du financement - rappelez-vous, d'écoles juives ou très récemment encore, avec son ministre Whissell et l'entreprise de travaux publics de son épouse?
À ce titre, les payeurs de taxes et les électeurs que nous sommes devons faire pression sur tous les partis politiques, qu'ils soient libéraux ou péquistes, lucides et solidaires - pendant et surtout, en dehors des campagnes électorales - afin de démocratiser le financement des partis politiques, spécialement au niveau municipal.
J'en ai pour preuve mes petites expériences d'implications politiques à ce niveau "pourtant le plus près des gens" pour voir comment de nombreux cabinets d'avocats, d'architectes, d'ingénieurs et de constructeurs de routes et d'infrastructures, petits et grands, en régions et ailleurs, et qui profitent parfois de leurs propres sondages internes - ouvrent grands leur carnet de chèques dans les jours sinon les heures qui précédent même toute élection.
Tout cela afin de s'assurer la sympathie (et le retour d'ascenseur!) de celui ou celle qui aura nécessairement le plus de chances de l'emporter!
Mais tout cela se fait devant une empathie absolument zombiesque du public qui se déplace à peine pour voter lors de ces élections municipales où près de 50 % sinon plus des postes à pourvoir sont comblés sans opposition aucune.
Faire connaitre la liste de ceux et celles qui contribuent au parti n'est à mon sens qu'un coup de crayon pour le maquillage du jour.
Le financement démocratique permanent des partis (et des élus municipaux) exigent de sérieuses et profondes transformations. Nous aurions tout à apprendre des appels passés de directeurs d'élections comme le fut M. Pierre-F. Côté, un précurseur dans le domaine.