mardi 8 septembre 2009
959. RÉFLEXION DU PROFESSEUR BULLE SUR LA SORCELLERIE
L’HUMANITÉ DE L’HUMANITÉ
Alors que nous donnons des leçons de démocratie et de droidelommisme aux Afghans et que les bienpensanteux dans leur bienpensanteries roucoulent de plaisir, il est bon de se souvenir de quel trou nous sortons. Soulevons la pierre et regardons ce qui grouille dans le noir.
Il est commode de prodiguer des leçons lorsqu’on est fils de crapules avec une mauvaise mémoire. Ou si l’idée incommode, nous pouvons dire que nous sommes petits fils d’ordures ou de chiens sales finis. Peut-être est-ce encore trop proche dans le temps. Remontons plus loin. Ou descendons plus bas. Et, inévitablement, nous allons voir des spectacles comme celui que l’on a décrit. Nos ancêtres y ont participés. Peut-être n’étaient pas assez important pour décider des choses mais l’un d’entre eux a certainement assisté au spectacle avec plaisir. Y amenant les enfants. Ou il a été un peu plus que simple témoin rieur mais peut-être a-t-il dénoncé une vieille femme pour ses bizarreries. Comme il n’a pas été le seul, un jour on est venu la chercher.
On décrit notairement le traitement qu’on lui a fait subir sans donner les moyens de le comprendre.
Comprendre est toujours utile.
Être suspendu par les bras, sans même que l’on mette de poids aux cheville, est certainement désagréable. Mais comment? À quel point?
C’est la même chose que la crucifixion mais sans les clous. On peut parler de crucifixion esthétique car il n’y a pas de sang et les dommages ne sont pas apparents. Pas de clous. Mais être suspendu vous empêche de respirer, compresse les poumons et vous fait étouffer avec un point douloureux dans les côtes, au début, lorsque les muscles commencent à tétaniser. Comme lorsque vous avez une crampe musculaire parce que vous avez fait trop d’exercice ce qui a injecté trop d’acide lactique dans votre corps.
Mais imaginez la crampe dans tout le dos et la poitrine.
Au bout de quelques temps vous mourrez étouffé.
C’est ce qui pouvait vous arriver de mieux.
La sensation d’étouffement, de suffocation et de noyage doit être effrayante. On l’utilise à Guantanamo. Mais mourir crampé est pire.
La cage thoraciques qui veut éclater.
Si on ajoute des poids aux chevilles (on a parler de 50 kilos) (on peut aussi vous coucher sur une table de torture - en bois, une sorte d’établis de bourreaux, spécialement conçue à cet usage par un ouvrier artisan - et vous étirer les bras et les jambes que l’on aura enchaînés avec un treuil. Une manivelle. On tourne. Et on vous allonge. )
C’est la même chose mais en plus compliqué.
En plus simple, on vous pend au plafond.(On a la même chose dans la plupart des pays d’Amérique du Sud.) Ce sont vos poignets, vos chevilles, les articulations des coudes et des épaules et des hanches et les genoux qui peuvent se déboiter. La sensation d’étirement des tendons et d’arrachement est désagréable (on peut quantifier et qualifier) et connue par ceux qui ont fait un peu de sport. Généralement dans une seule articulation à la fois, ce qui est bien assez. On demande de mettre de la glace puis du chaud et d’éviter tout effort. Il va de soi que si vous torturez une femme, vous allez abuser d’elle encore plus.
On remarque sur les gravures que les «humains» ont perfectionné la technique par la suspension inverse. Sur le dessin naïf à l’aquarelle 937, il ne s’agit plus simplement de suspendre une femme par les mains comme un corps morts. Mais de lui lier les mains dans le dos lorsqu’elle est au sol. Les chaînes des poignets sont attachées à la corde descendant du plafond. Puis on soulève. Il y aura les mêmes effets que décrit plus haut mais plus tard. Entretemps, les bras soulevés dans les airs dans une position anormale tirent sur les muscles et les tendons des épaules. Et du dos. Comme avec un levier. Le dos se courbe. Ce doit être extrêmement douloureux. Encore plus quand le corps quitte le sol. Ce procédé n’est pas nouveau, il a été utilisé souvent par la Gestapo. À un certain moment, les muscles et les tendons se déchirent et les bras à jamais inutilisable sont tirés au plafond. Vous êtes désormais infirme. On peut faire des grilles statistiques pour la douleur.
Sur la gravure 938 on remarque une variante – il n’y a aucune limite à l’imagination. La femme a les poignets liés dans le dos. Attachés à une corde qui lui fait le tour de la taille. Les cordes qui la suspendent passent sous les coudes qui sert d’anse de théière ce qui permet de la souler et de lui disloquer les articulations des coudes et des épaules d’un coup.
Souvenons-nous qu’elle a un poids de 100 livres au pieds.
On peut donc lui briser le dos ou le cou par la même occasion.
Il va de soi que l’usage de ces méthodes vous fait avouer n’importe quoi.
Ensuite, on va vous brûler.
Parce que vous avez volontairement révélé que vous étiez une sorcière.
Et c’est ici des juges, des avocats, des maires et des policiers qui ont fait ça. Ailleurs, ce seront des prêtres. Ils le feront eux-mêmes ou le regarderont faire en prenant des notes ce qui permettra aux descendants des anciens bourreaux catho en chef de dire que l’Église n’est pas coupable car elle n’a pas participé à ce genre de chose. Elle a ordonné, conseillé, influencé, tué. Autant qu’il le fallait. La complicité dans le crime n’est que le moindre des mots.
On dira qu’on ne peut pas régler les problèmes du passé. Ni se sentir coupable de choses qu’on ne peut plus changer à notre époque.
Mais il faut désigner les vrais coupables.
Qu’une institution dont le texte de base racontait la vie d’un pacifiste (sauf avec les banquiers) dont «le royaume n’était pas de ce monde». Tue, torture, persécute des millions de personnes pendant presque 2 millénaires pour établir sa domination sur toute la terre est quelque chose de… cherchons le mot… fascinant.
Ce terme n’est pas accusateur. Il révèle simplement l’émoi du scientifique devant ce sujet d’étude.
Comme il faut rester neutre, il faut aussi dire que l’Église a «civilisé» des tribus aussi barbares. Qu’elle a créé une culture nouvelle. Laissé de magnifiques monuments qui font l’admiration des esthètes. Mais on ne sait vraiment pas ce qu’en aurait pensé Judas et les 12 va-nu-pieds qui l’accompagnaient.
Satan qui a tenté Jésus aurait été ravi. Il est sans doute fier de son œuvre et de ses élèves. Possédés petits et grands. Corrompus de la base au sommet.
Mais il reste ceux qui étaient moins corrompus. Et ceux qui ne l’étaient pas.
Il reste ceux qui régnaient qui étaient des tueurs. Et tous ceux qui le sont encore.
On peut faire encore un effort de neutralité en disant que partout, tout le temps , constamment, sans cesse, n’importe quel pouvoir, pour n’importe quelle cause a tué.
Si on était moraliste, on parlerait du MAL. On parlera plutôt d’une contagion qui rend fou. Et les plus atteints sont les bienpensants qui sont certains d’avoir raison.
La raison importe peu. L’explication encore moins. Puisque ce n’est qu’une apparence. Seul restera le meurtre.
Et tuer a toujours paru trop rapide. Il a toujours mieux valu faire souffrir. Longtemps. Inventer des moyens toujours plus exotiques. Se demander sans cesse ce qu’on pourrait infliger aux autres pour leur rendre la vie insupportable.
Si encore une fois, on était croyant ou catho, on ne pourrait que remarquer une influence infernale, satanique si manifeste qu’elle sidère. D’autant plus que personne ne la remarque.
Comme le professeur Bulle n’est qu’un simple témoin. Un peu taquin. Qu’il n’attend absolument rien de «l’humanité». De cette vermine répugnante, stupide et malfaisante qu’on appelle «l’homme». Homme – humanité, vous saisissez l’humour involontaire. Requin-requinité. Sida-Sidanité. Il n’a aucune intention «d’améliorer» qui que ce soit. Ne se faisant aucune illusion.
On n’améliore pas une si parfaite machine à tuer. Elle est. On se contentera de l’observer. Prudemment.
Être «humain» est la pire déchéance qui puisse contaminer un esprit. Et être obligé de vivre dans ce monde jusqu’à ce que la mort vous libère, une condamnation qui vaut bien l’enfer.
En attendant le sommeil, la peinture abstraite et la crème glacée au chocolat calme.
On terminera par quelques formules de prudence, comme on en donne aux enfants avant de les laisser sur l’autoroute. Regardez à droite et à gauche.
Malheur aux innocents, aux faibles et aux femmes.
Alors que nous donnons des leçons de démocratie et de droidelommisme aux Afghans et que les bienpensanteux dans leur bienpensanteries roucoulent de plaisir, il est bon de se souvenir de quel trou nous sortons. Soulevons la pierre et regardons ce qui grouille dans le noir.
Il est commode de prodiguer des leçons lorsqu’on est fils de crapules avec une mauvaise mémoire. Ou si l’idée incommode, nous pouvons dire que nous sommes petits fils d’ordures ou de chiens sales finis. Peut-être est-ce encore trop proche dans le temps. Remontons plus loin. Ou descendons plus bas. Et, inévitablement, nous allons voir des spectacles comme celui que l’on a décrit. Nos ancêtres y ont participés. Peut-être n’étaient pas assez important pour décider des choses mais l’un d’entre eux a certainement assisté au spectacle avec plaisir. Y amenant les enfants. Ou il a été un peu plus que simple témoin rieur mais peut-être a-t-il dénoncé une vieille femme pour ses bizarreries. Comme il n’a pas été le seul, un jour on est venu la chercher.
On décrit notairement le traitement qu’on lui a fait subir sans donner les moyens de le comprendre.
Comprendre est toujours utile.
Être suspendu par les bras, sans même que l’on mette de poids aux cheville, est certainement désagréable. Mais comment? À quel point?
C’est la même chose que la crucifixion mais sans les clous. On peut parler de crucifixion esthétique car il n’y a pas de sang et les dommages ne sont pas apparents. Pas de clous. Mais être suspendu vous empêche de respirer, compresse les poumons et vous fait étouffer avec un point douloureux dans les côtes, au début, lorsque les muscles commencent à tétaniser. Comme lorsque vous avez une crampe musculaire parce que vous avez fait trop d’exercice ce qui a injecté trop d’acide lactique dans votre corps.
Mais imaginez la crampe dans tout le dos et la poitrine.
Au bout de quelques temps vous mourrez étouffé.
C’est ce qui pouvait vous arriver de mieux.
La sensation d’étouffement, de suffocation et de noyage doit être effrayante. On l’utilise à Guantanamo. Mais mourir crampé est pire.
La cage thoraciques qui veut éclater.
Si on ajoute des poids aux chevilles (on a parler de 50 kilos) (on peut aussi vous coucher sur une table de torture - en bois, une sorte d’établis de bourreaux, spécialement conçue à cet usage par un ouvrier artisan - et vous étirer les bras et les jambes que l’on aura enchaînés avec un treuil. Une manivelle. On tourne. Et on vous allonge. )
C’est la même chose mais en plus compliqué.
En plus simple, on vous pend au plafond.(On a la même chose dans la plupart des pays d’Amérique du Sud.) Ce sont vos poignets, vos chevilles, les articulations des coudes et des épaules et des hanches et les genoux qui peuvent se déboiter. La sensation d’étirement des tendons et d’arrachement est désagréable (on peut quantifier et qualifier) et connue par ceux qui ont fait un peu de sport. Généralement dans une seule articulation à la fois, ce qui est bien assez. On demande de mettre de la glace puis du chaud et d’éviter tout effort. Il va de soi que si vous torturez une femme, vous allez abuser d’elle encore plus.
On remarque sur les gravures que les «humains» ont perfectionné la technique par la suspension inverse. Sur le dessin naïf à l’aquarelle 937, il ne s’agit plus simplement de suspendre une femme par les mains comme un corps morts. Mais de lui lier les mains dans le dos lorsqu’elle est au sol. Les chaînes des poignets sont attachées à la corde descendant du plafond. Puis on soulève. Il y aura les mêmes effets que décrit plus haut mais plus tard. Entretemps, les bras soulevés dans les airs dans une position anormale tirent sur les muscles et les tendons des épaules. Et du dos. Comme avec un levier. Le dos se courbe. Ce doit être extrêmement douloureux. Encore plus quand le corps quitte le sol. Ce procédé n’est pas nouveau, il a été utilisé souvent par la Gestapo. À un certain moment, les muscles et les tendons se déchirent et les bras à jamais inutilisable sont tirés au plafond. Vous êtes désormais infirme. On peut faire des grilles statistiques pour la douleur.
Sur la gravure 938 on remarque une variante – il n’y a aucune limite à l’imagination. La femme a les poignets liés dans le dos. Attachés à une corde qui lui fait le tour de la taille. Les cordes qui la suspendent passent sous les coudes qui sert d’anse de théière ce qui permet de la souler et de lui disloquer les articulations des coudes et des épaules d’un coup.
Souvenons-nous qu’elle a un poids de 100 livres au pieds.
On peut donc lui briser le dos ou le cou par la même occasion.
Il va de soi que l’usage de ces méthodes vous fait avouer n’importe quoi.
Ensuite, on va vous brûler.
Parce que vous avez volontairement révélé que vous étiez une sorcière.
Et c’est ici des juges, des avocats, des maires et des policiers qui ont fait ça. Ailleurs, ce seront des prêtres. Ils le feront eux-mêmes ou le regarderont faire en prenant des notes ce qui permettra aux descendants des anciens bourreaux catho en chef de dire que l’Église n’est pas coupable car elle n’a pas participé à ce genre de chose. Elle a ordonné, conseillé, influencé, tué. Autant qu’il le fallait. La complicité dans le crime n’est que le moindre des mots.
On dira qu’on ne peut pas régler les problèmes du passé. Ni se sentir coupable de choses qu’on ne peut plus changer à notre époque.
Mais il faut désigner les vrais coupables.
Qu’une institution dont le texte de base racontait la vie d’un pacifiste (sauf avec les banquiers) dont «le royaume n’était pas de ce monde». Tue, torture, persécute des millions de personnes pendant presque 2 millénaires pour établir sa domination sur toute la terre est quelque chose de… cherchons le mot… fascinant.
Ce terme n’est pas accusateur. Il révèle simplement l’émoi du scientifique devant ce sujet d’étude.
Comme il faut rester neutre, il faut aussi dire que l’Église a «civilisé» des tribus aussi barbares. Qu’elle a créé une culture nouvelle. Laissé de magnifiques monuments qui font l’admiration des esthètes. Mais on ne sait vraiment pas ce qu’en aurait pensé Judas et les 12 va-nu-pieds qui l’accompagnaient.
Satan qui a tenté Jésus aurait été ravi. Il est sans doute fier de son œuvre et de ses élèves. Possédés petits et grands. Corrompus de la base au sommet.
Mais il reste ceux qui étaient moins corrompus. Et ceux qui ne l’étaient pas.
Il reste ceux qui régnaient qui étaient des tueurs. Et tous ceux qui le sont encore.
On peut faire encore un effort de neutralité en disant que partout, tout le temps , constamment, sans cesse, n’importe quel pouvoir, pour n’importe quelle cause a tué.
Si on était moraliste, on parlerait du MAL. On parlera plutôt d’une contagion qui rend fou. Et les plus atteints sont les bienpensants qui sont certains d’avoir raison.
La raison importe peu. L’explication encore moins. Puisque ce n’est qu’une apparence. Seul restera le meurtre.
Et tuer a toujours paru trop rapide. Il a toujours mieux valu faire souffrir. Longtemps. Inventer des moyens toujours plus exotiques. Se demander sans cesse ce qu’on pourrait infliger aux autres pour leur rendre la vie insupportable.
Si encore une fois, on était croyant ou catho, on ne pourrait que remarquer une influence infernale, satanique si manifeste qu’elle sidère. D’autant plus que personne ne la remarque.
Comme le professeur Bulle n’est qu’un simple témoin. Un peu taquin. Qu’il n’attend absolument rien de «l’humanité». De cette vermine répugnante, stupide et malfaisante qu’on appelle «l’homme». Homme – humanité, vous saisissez l’humour involontaire. Requin-requinité. Sida-Sidanité. Il n’a aucune intention «d’améliorer» qui que ce soit. Ne se faisant aucune illusion.
On n’améliore pas une si parfaite machine à tuer. Elle est. On se contentera de l’observer. Prudemment.
Être «humain» est la pire déchéance qui puisse contaminer un esprit. Et être obligé de vivre dans ce monde jusqu’à ce que la mort vous libère, une condamnation qui vaut bien l’enfer.
En attendant le sommeil, la peinture abstraite et la crème glacée au chocolat calme.
On terminera par quelques formules de prudence, comme on en donne aux enfants avant de les laisser sur l’autoroute. Regardez à droite et à gauche.
Malheur aux innocents, aux faibles et aux femmes.