vendredi 2 avril 2010
3172. LES MOTS MANQUENT AU PROFESSEUR BULLE PENDANT QUE MUSE LUI APPORTE UN DICTIONNAIRE
LES ATTAQUES CONTRE L'EGLISE RAPPELLENT L'ANTISÉMITISME
AFP
02 avril 2010
http://www.romandie.com/infos/News2/100402165822.9u2ec6da.asp
CITE DU VATICAN - Le prédicateur de la maison pontificale a lu vendredi devant le pape la lettre d'un "ami juif" selon lequel les attaques contre l'Eglise catholique, secouée par des scandales de pédophilie, rappellent "les aspects les plus honteux de l'antisémitisme".
Lors de la célébration de la Passion du Christ à la basilique Saint-Pierre, le père Raniero Cantalamessa a donné lecture d'une lettre de "solidarité" au pape et à l'Eglise, qu'il a dit avoir reçu récemment d'un "ami juif".
"Je suis avec dégoût l'attaque violente et concentrique contre l'Eglise (et) le pape", écrit l'auteur de la lettre cité par le prédicateur.
"L'utilisation du stéréotype, le passage de la responsabilité et de la faute personnelles à la faute collective me rappellent les aspects les plus honteux de l'antisémitisme",
poursuit-il.
Au cours de ce sermon consacré à la violence, le père Cantalamessa avait affirmé auparavant qu'il ne parlerait pas de "celles infligées aux enfants dont se sont entachés de façon infâme un nombre conséquent d'éléments du clergé", car "on en parle déjà suffisamment en dehors d'ici".
L'Eglise catholique est secouée par une cascade de scandales d'abus sexuels sur des mineurs de la part de prêtres et religieux, souvent couverts par leur hiérarchie, en Europe, notamment en Allemagne, pays natal du pape, et aux Etats-Unis.
*
ABUS SEXUELS: LE PRÉDICATEUR DE BENOÎT XVI COMPARE LES ACCUSATIONS CONTRE L'ÉGLISE AUX "VIOLENCES" CONTRE LES JUIFS
2 avril 2010
Nouvel Observateur
AP
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20100402.FAP7598/abus-sexuels-le-predicateur-de-benoit-xvi-compare-les-accusations-contre-l-eglise-aux-violences-contre-les-juifs.html
CITE DU VATICAN (AP) — Le prédicateur personnel de Benoît XVI, le père Raniero Cantalamessa, a comparé vendredi les accusations portées contre le pape et l'Eglise catholique dans les scandales de prêtres pédophiles aux "violences collectives" subies par les juifs.
Le Vatican a pris ses distances avec ces propos, soulignant qu'ils ne reflètaient pas la position de l'Eglise.
Dans une homélie du Vendredi Saint en la basilique Saint-Pierre, le père Raniero Cantalamessa a déclaré qu'un ami juif lui avait confié dans une lettre que les accusations contre l'Eglise lui rappelaient les "aspects les plus honteux de l'antisémitisme".
Les juifs "savent d'expérience ce que signifie être victime de violences collectives et pour cela ils en reconnaissent rapidement les symptômes récurrents",
a ajouté le père Cantalamessa, en présence de Benoît XVI.
Le rabbin Gary Greenebaum, directeur aux Etats-Unis des relations interreligieuses pour le Comité juif américain, a jugé "malheureux" les propos du prédicateur du pape.
"Les violences collectives contre les juifs ont provoqué la mort de six millions de personnes (durant la Seconde Guerre mondiale), alors que celles évoquées ici n'ont pas conduit au meurtre et ni à la destruction",
a-t-il souligné.
Le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi, a souligné vendredi soir que le prédicateur ne s'exprimait pas au nom du Saint-Siège. Il a estimé que les propos de Raniero Cantalamessa pouvaient prêter à confusion et ne reflètaient pas la position de l'Eglise.
Après la messe dans la basilique Saint-Pierre, Benoît XVI devait présider dans la soirée le chemin de croix aux flambeaux près du Colisée.
*
ROME
LE PRÉDICATEUR DU VATICAN S'EXCUSE
Mise à jour le dimanche 4 avril 2010 à 8 h 13
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2010/04/04/001-Excuses-predicateur.shtml
Le père Raniero Cantalamessa lors de son homélie du Vendredi Saint durant la messe célébrée par Benoît XVI à la basilique Saint-Pierre de Rome, le 2 avril 2010.
Le prédicateur du Vatican qui a dressé un parallèle entre l'antisémitisme et les accusations contre le pape et l'Église dans les scandales de pédophilie, a présenté, dimanche, ses excuses aux juifs et aux enfants agressés sexuellement.
« Si j'ai contre ma volonté heurté la sensibilité des juifs et des victimes de la pédophilie, je le regrette sincèrement et je m'en excuse en réaffirmant ma solidarité avec les uns et les autres », a déclaré le père Raniero Cantalamessa au quotidien le Corriere della Sera.
Durant la liturgie de la Passion du Christ vendredi, le père Raniero Cantalamessa avait lu, devant le pape, une lettre de soutien à Benoît XVI reçue d'un ami juif qui faisait le rapprochement entre la persécution des juifs et les attaques contre l'Église.
Ce lien entre l'antisémitisme et les difficultés de l'Église catholique en Europe et aux États-Unis à la suite des révélations de cas de pédophilie avait provoqué l'indignation des associations de victimes et des communautés juives .
Dans le Corriere delle Sera, dimanche, le père Cantalamessa déclare que son intention était tout à fait amicale, pas du tout hostile.
Puis, se portant à la défense de Benoît XVI, le père Cantalamessa a tenu à préciser que « non seulement le pape n'a pas inspiré ces mots, mais, comme tout un chacun, il les a entendus pendant la liturgie dans la basilique ».
Plus tôt, le Vatican avait admis que le rapprochement entre les accusations contre le pape et l'antisémitisme était inapproprié.
Radio-Canada.ca avec Agence France Presse
AFP
02 avril 2010
http://www.romandie.com/infos/News2/100402165822.9u2ec6da.asp
CITE DU VATICAN - Le prédicateur de la maison pontificale a lu vendredi devant le pape la lettre d'un "ami juif" selon lequel les attaques contre l'Eglise catholique, secouée par des scandales de pédophilie, rappellent "les aspects les plus honteux de l'antisémitisme".
Lors de la célébration de la Passion du Christ à la basilique Saint-Pierre, le père Raniero Cantalamessa a donné lecture d'une lettre de "solidarité" au pape et à l'Eglise, qu'il a dit avoir reçu récemment d'un "ami juif".
"Je suis avec dégoût l'attaque violente et concentrique contre l'Eglise (et) le pape", écrit l'auteur de la lettre cité par le prédicateur.
"L'utilisation du stéréotype, le passage de la responsabilité et de la faute personnelles à la faute collective me rappellent les aspects les plus honteux de l'antisémitisme",
poursuit-il.
Au cours de ce sermon consacré à la violence, le père Cantalamessa avait affirmé auparavant qu'il ne parlerait pas de "celles infligées aux enfants dont se sont entachés de façon infâme un nombre conséquent d'éléments du clergé", car "on en parle déjà suffisamment en dehors d'ici".
L'Eglise catholique est secouée par une cascade de scandales d'abus sexuels sur des mineurs de la part de prêtres et religieux, souvent couverts par leur hiérarchie, en Europe, notamment en Allemagne, pays natal du pape, et aux Etats-Unis.
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ABUS SEXUELS: LE PRÉDICATEUR DE BENOÎT XVI COMPARE LES ACCUSATIONS CONTRE L'ÉGLISE AUX "VIOLENCES" CONTRE LES JUIFS
2 avril 2010
Nouvel Observateur
AP
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20100402.FAP7598/abus-sexuels-le-predicateur-de-benoit-xvi-compare-les-accusations-contre-l-eglise-aux-violences-contre-les-juifs.html
CITE DU VATICAN (AP) — Le prédicateur personnel de Benoît XVI, le père Raniero Cantalamessa, a comparé vendredi les accusations portées contre le pape et l'Eglise catholique dans les scandales de prêtres pédophiles aux "violences collectives" subies par les juifs.
Le Vatican a pris ses distances avec ces propos, soulignant qu'ils ne reflètaient pas la position de l'Eglise.
Dans une homélie du Vendredi Saint en la basilique Saint-Pierre, le père Raniero Cantalamessa a déclaré qu'un ami juif lui avait confié dans une lettre que les accusations contre l'Eglise lui rappelaient les "aspects les plus honteux de l'antisémitisme".
Les juifs "savent d'expérience ce que signifie être victime de violences collectives et pour cela ils en reconnaissent rapidement les symptômes récurrents",
a ajouté le père Cantalamessa, en présence de Benoît XVI.
Le rabbin Gary Greenebaum, directeur aux Etats-Unis des relations interreligieuses pour le Comité juif américain, a jugé "malheureux" les propos du prédicateur du pape.
"Les violences collectives contre les juifs ont provoqué la mort de six millions de personnes (durant la Seconde Guerre mondiale), alors que celles évoquées ici n'ont pas conduit au meurtre et ni à la destruction",
a-t-il souligné.
Le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi, a souligné vendredi soir que le prédicateur ne s'exprimait pas au nom du Saint-Siège. Il a estimé que les propos de Raniero Cantalamessa pouvaient prêter à confusion et ne reflètaient pas la position de l'Eglise.
Après la messe dans la basilique Saint-Pierre, Benoît XVI devait présider dans la soirée le chemin de croix aux flambeaux près du Colisée.
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ROME
LE PRÉDICATEUR DU VATICAN S'EXCUSE
Mise à jour le dimanche 4 avril 2010 à 8 h 13
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2010/04/04/001-Excuses-predicateur.shtml
Le père Raniero Cantalamessa lors de son homélie du Vendredi Saint durant la messe célébrée par Benoît XVI à la basilique Saint-Pierre de Rome, le 2 avril 2010.
Le prédicateur du Vatican qui a dressé un parallèle entre l'antisémitisme et les accusations contre le pape et l'Église dans les scandales de pédophilie, a présenté, dimanche, ses excuses aux juifs et aux enfants agressés sexuellement.
« Si j'ai contre ma volonté heurté la sensibilité des juifs et des victimes de la pédophilie, je le regrette sincèrement et je m'en excuse en réaffirmant ma solidarité avec les uns et les autres », a déclaré le père Raniero Cantalamessa au quotidien le Corriere della Sera.
Durant la liturgie de la Passion du Christ vendredi, le père Raniero Cantalamessa avait lu, devant le pape, une lettre de soutien à Benoît XVI reçue d'un ami juif qui faisait le rapprochement entre la persécution des juifs et les attaques contre l'Église.
Ce lien entre l'antisémitisme et les difficultés de l'Église catholique en Europe et aux États-Unis à la suite des révélations de cas de pédophilie avait provoqué l'indignation des associations de victimes et des communautés juives .
Dans le Corriere delle Sera, dimanche, le père Cantalamessa déclare que son intention était tout à fait amicale, pas du tout hostile.
Puis, se portant à la défense de Benoît XVI, le père Cantalamessa a tenu à préciser que « non seulement le pape n'a pas inspiré ces mots, mais, comme tout un chacun, il les a entendus pendant la liturgie dans la basilique ».
Plus tôt, le Vatican avait admis que le rapprochement entre les accusations contre le pape et l'antisémitisme était inapproprié.
Radio-Canada.ca avec Agence France Presse