DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP

DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR HENRY DICKSON ET DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP ET L'AMI DE DAME MUSE ET DES MUTANTS GÉLATINEUX LGBTQ OGM ET DE MADEMOISELLE TAYTWEET DE MICROSOFT - SECONDE TENTATIVE OFFICIELLE D'Ai - INTELLIGENCE ARTIFICIELLE - ET DE MONSIEUR ADOLF HITLER, CÉLÈBRE ARTISTE CONCEPTUEL AUTRICHIEN ALLEMAND CITOYEN DU MONDE CÉLÈBRE MONDIALEMENT CONNU - IL EST DANS LE DICTIONNAIRE - SON OEUVRE A ÉTÉ QUELQUE PEU CRITIQUÉE MAIS ON NE PEUT PLAIRE À TOUT LE MONDE ET PERSONNE N'EST PARFAIT ! VOILÀ!

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR
DOUTEUR - DE LA FÉDÉRATION INTERNATIONALE DU DOUTE EST AMI DU PROFESSEUR BULLE - DE L'INTERNATIONALE SITUATIONISTE CONSPIRATIONNISTE - DES THÉORICIENS DU COMPLOT ET DES CONSPIRATIONS ET DES COMPLOTISTES ET CONSIRATIONISTES - AMI DES THÉORICIENS DU NON COMPLOT ET DES THÉORICIENS DE L'EXPLICATION ET DE L'UNION DES JOVIALISTES ET INTELLECTUELS ORGANIQUES - AUTISTE ASPERGER GEEK RELATIVISTE CULTUREL PYRRHONIEN NÉGATIONNISTE RÉVISIONNISTE SCEPTIQUE IRONIQUE SARCASTIQUE - DÉCONSTRUCTEUR DERRIDADIEN - AMI DES COLLECTIONNEURS DE BOMBES ATOMIQUES - AMI DES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES ET FONDAMENTALES ET AMI DE L'ATOME CAR LA FUSION OU LA FISSION NUCLÉAIRE SONT VOS AMIS

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT
LES MUTANTS EXTERMINERONT OU NON LES HUMAINS - ET NOUS TRAITERONS PROBABLEMENT AUSSI BIEN QU'ON SE TRAITE NOUS-MÊMES ENTRE NOUS - ET PROBABLEMENT AUSSI BIEN QUE L'ON TRAITE LA NATURE ET TOUT CE QUI VIT

lundi 19 avril 2010

3393. NOUS SOMMES MAUDIT !

LE CONTRAT DE JEAN CHAREST

Donald Charrette

Le lundi 19 avril 2010
http://lejournaldequebec.canoe.ca/journaldequebec/chroniques/donaldcharette/archives/2010/04/20100419-084632.html

Donald Charette Le premier ministre Jean Charest a évoqué, hier, à la toute fin du Conseil général de son parti, l’existence d’une sorte de contrat entre lui et la population du Québec.

Dans son discours − s’adressant directement aux électeurs −, il s’est engagé à respecter sa partie de ce contrat qui, a-t-il plaidé, incluait en premier lieu une sortie en puissance de la crise économique de 2009.

Le Québec et le Canada [et lui] ont traversé de façon remarquable cette période de repli de l’économie et ont rebondi avec une force qui fait l’envie de nos voisins. Bravo!

Le corollaire, évidemment, c’est que Jean Charest attend que la population honore sa partie du contrat et qu’elle maintienne son appui comme elle l’a fait en 2008.

Le raisonnement est un peu court, car il fait abstraction de tout ce qui est survenu depuis plus d’un an.

Depuis ce temps, on a appris que le premier ministre a dissimulé des faits sur le déficit et les pertes de la Caisse de dépôt et de placement.

[Tiens! On l'avait oublié celle-là! Pas le professeur Bulle mais tout le monde. Bon moment pour se le rappeler. On aimerait en savoir plus!]

On a appris aussi que le monde de la construction est gangrené par la corruption et l’intimidation sur les chantiers.

Si on en croit l’opposition, le réseau des garderies est atteint par un système de favoritisme qui permet de remplir les coffres du PLQ.

On a appris que le premier ministre pouvait résister pendant des mois à la volonté populaire de nettoyer le domaine de la construction par le truchement d’une commission d’enquête.

Par contre, il est capable de faire surgir une enquête publique [en une nuit comme Sherazade] [mais elle devait conter pour éviter d'ennuyer son amant sinon elle se faisait trancher la tête] [et un de ses contes parlaient des 40 voleurs... coincidence!] quand il est visé personnellement.

Les électeurs ne savaient pas non plus, en 2008, que le premier ministre se retrouverait au centre d’une controverse sur la nomination de juges, controverse nourrie par son manque de transparence [comme si monsieur John James manquait de transparence. Tout ceux qui voulaient voir voyaient ben, comme on dit. Il n'y a que ceux qui avaient intérêt à l'aveuglement volontaire qui le camouflait. C'est comme un des rares types arrêtés avant l'acte par l'Autorité des Marchés Financiers qui proposaient du 100% à ses investisseurs!] et les contradictions de ses ministres.

SCEPTICISME

Au cours du week-end à Saint-Hyacinthe, la question du scepticisme des citoyens face aux engagements du gouvernement est revenue comme un leitmotiv autant en atelier que dans les couloirs du conseil national.

Selon Jean Charest, la seconde partie du « contrat » consiste à faire en sorte que le secteur public livre 60 % des compressions budgétaires annoncées dans le budget.

La méfiance s’est installée dans la population [Il n'y a pas de «méfiance» pas davantage qu'il n'y en a envers monsieur Vincent Lacroix. Il faut chercher un autre mot. ] et il faudra plus qu’un discours partisan pour la déraciner.

LOVE-IN

Le conseil général du PLQ a pris la forme d’un love in destiné à renchausser un chef qui a commencé sa semaine avec des sondages désastreux et un ex-ministre de la Justice qui l’incrimine.

Les libéraux ont superbement ignoré, au cours de leurs travaux, la crise Bellemare-Bastarache.

Tous ceux qui ont fréquenté le PM au cours des derniers jours admettent qu’il était sérieusement ébranlé par ces accusations, son

« le Seigneur nous a testés »

est révélateur.

Il peut miser toutefois sur son parti, un caucus qui le vénère, et du temps devant lui.

LE DOUTE

Un certain doute s’est quand même installé et pourrait faire des ravages. Un ministre confiait au sujet de Marc Bellemare « ou bien il a son agenda, ou bien il est hyperdocumenté »,

ce qui provoque des frémissements dans les coulisses du pouvoir.

Plusieurs parallèles ont été faits durant ce conseil entre Jean Charest et Robert Bourassa, des politiciens résilients.

En 1976, un parfum de scandale avait beaucoup contribué à chasser ce dernier du pouvoir.

[Et il était revenu!]

*

UN «CONTRAT» POUR REGAGNER LA CONFIANCE DES QUÉBÉCOIS

Tommy Chouinard

18 avril 2010
La Presse
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201004/18/01-4271677-un-contrat-pour-regagner-la-confiance-des-quebecois.php

(St-Hyacinthe) Au plus bas dans les sondages, confronté à l'impopularité de son budget et à des controverses à saveur éthique [l'éthique à une «saveur» content de le savoir. Ce mot fait probablement parti de la trousse du fournisseur de contenu (entre 2 annonces) pressés. Comme la Gaspésie, terre de contraste ou le Cambodge, terre de contraste.] ,

Jean Charest a cherché hier à renverser la vapeur en proposant aux Québécois un «contrat» par lequel il met sa crédibilité en jeu.

Au cours de son discours de clôture du conseil général du Parti libéral à Saint-Hyacinthe, le premier ministre a interpellé les Québécois et s'est adressé directement à eux à plusieurs reprises pour faire valoir sa «détermination» à «être à la hauteur», à se «battre pour l'avenir du Québec contre vents et marées»,

à «combattre le cynisme là où il est pour que nous puissions nous battre pour la prochaine génération de Québécois».

Le gouvernement est «capable de passer à toutes les tempêtes» parce que ses «convictions» sont solides et sa «volonté de faire avancer le Québec», «forte» et «puissante»,

a-t-il ajouté devant 500 délégués libéraux.

Puis, M. Charest a fait valoir que, conformément au mandat obtenu le

8 décembre 2008,

[Et ils sont là depuis 2003 ? À cause des niaiseries du PQ!] [Et il a été réélu minoritaire.] [Et après avoir dit qu'il ferait des élections à date fixe, il a pris tout le monde par surprise en déclenchant des élections pour décembre. Il savait très bien ce qui s'en venait: la dépression. Le flop de la Caisse de Dépôt. Il a a menti autant qu'il a pu et, contrairement à ce qu'affirment les moralistes, la fauchetonnerie paie! Si on a le PQ, l'ADQ et les complaisants journaleux devant soi.]

le gouvernement a «géré la crise économique» avec succès.

«Mission accomplie», a-t-il lancé.

Le moment est venu de «préparer la reprise».

Et le budget Bachand, grâce auquel «on se tient très droit devant l'avenir», vise à prendre un «virage nécessaire», a-t-il plaidé.

Le gouvernement s'est engagé à faire «les deux tiers de l'effort nécessaire» - plus de 6 milliards de dollars en réduction de dépenses - pour retrouver l'équilibre budgétaire en 2013-2014 comme promis.

«C'est ce que vous vouliez, chers Québécois, c'est ce que vous nous aviez dit, c'est ce que nous allons faire»,

a-t-il insisté sous des applaudissements nourris.

«LIVRER LA MARCHANDISE»

Les yeux fixés sur les caméras, il a ajouté plus tard, d'un ton solennel:

«Je m'adresse à nouveau à vous directement. Il y a entre nous, les Québécois et le gouvernement, une entente. Il y a une entente à travers ce budget, un contrat.

Mon gouvernement va respecter sa partie du contrat.

Et aujourd'hui, je me charge personnellement, comme je l'ai toujours fait, de livrer cette part du contrat et de faire en sorte que le gouvernement du Québec vienne livrer sa part pour arriver à l'équilibre budgétaire. C'est l'engagement que je prends devant vous aujourd'hui: On va livrer la marchandise.»

Au cours du week-end, le ministre des Finances, Raymond Bachand, a souligné que l'impopularité de son budget s'explique en partie par le scepticisme des Québécois au sujet de la détermination réelle du gouvernement à faire le ménage dans ses dépenses et à se serrer la ceinture.

[Les québécois ne sont pas sceptiques mais bonaces. C'est parce qu'on va les empêcher d'acheter leur tracteur à pelouse qu'ils protestent non parce qu'ils auraient deviné quelque chose de louche.]

«Je n'ai jamais connu de période en 25 ans de politique où les gens ont été autre chose que sceptiques,

a dit M. Charest en conférence de presse.

Dans une situation comme celle-là, il faut prendre les moyens de livrer ce qu'on a dit qu'on allait faire. Dans les prochaines semaines, on va prendre des moyens importants pour s'assurer qu'on livre nos deux tiers.»

Vendredi soir, Jean Charest a justifié la hausse de la TVQ et l'imposition d'une contribution santé de 200$ par an.

Mais dimanche, il s'est concentré sur l'effort financier auquel son gouvernement s'est engagé.

«LE MEILLEUR JOB DU MONDE»

«J'ai le meilleur job du monde, celui de premier ministre du Québec, a affirmé Jean Charest.

Avec cette responsabilité vient également le devoir de prendre les décisions (...) pour les prochaines générations.

C'est ça, l'enjeu. Le vrai test, celui que l'histoire retiendra, celui que les Québécois jugeront à la prochaine campagne électorale, est celui de savoir si les élus ont été à la hauteur de prendre les décisions pour la prochaine génération.»

La dernière semaine, «j'ai trouvé ça dur», a reconnu Jean Charest.

Elle a été monopolisée par l'affaire Bellemare sur la nomination des juges et l'influence des collecteurs de fonds du PLQ.

«Est-ce que ça va me distraire de ce que les Québécois attendent de moi?

La réponse, c'est non.

Je vais gouverner en fonction des intérêts du Québec. J'ai l'intention de livrer la marchandise.»

Jean Charest n'entend pas modifier le budget. La contribution santé restera à 200$ par année pour tous, mais il souligne que la future franchise santé - un ticket orienteur qui doit fait l'objet d'un débat dans les prochaines années - pourrait être modulée selon le revenu; Raymond Bachand l'avait déjà évoqué.

DROITS DE SCOLARITÉ

Au cours du conseil général, les libéraux ont adopté une série de résolutions en matière d'éducation.

Par exemple, le PLQ veut, à compter de 2012, augmenter les droits de scolarité «de façon à rejoindre la moyenne canadienne dans un délai raisonnable». La hausse doit être remboursable proportionnellement au revenu de l'étudiant une fois diplômé. Le programme de prêts et bourses doit être bonifié, ajoute le PLQ. Le président de la FEUQ, Jean Grégoire, s'est rendu dans l'hôtel où se tenait le conseil général pour condamner l'adoption de cette résolution.

Jean Charest entend «revoir la question de l'intégration des élèves en difficulté» dans les classes ordinaires.

«Cette idée est partie d'une intention noble: faciliter l'intégration, rassembler tous les enfants. Après une dizaine d'années, il faut aujourd'hui s'interroger: est-ce vraiment la meilleure façon d'assurer la réussite des élèves en difficulté?»

a-t-il dit, rappelant la lourde tâche des enseignants.

Cela ne veut pas dire que les élèves sortiront des classes régulières.

«On va chercher les meilleures solutions possibles. On ne veut pas jeter le bébé avec l'eau du bain»,

a-t-il affirmé.

*

L’HARMONIE DISCORDANTE DES LIBÉRAUX QUÉBÉCOIS

Jean Dussault

dimanche 18 avril 2010
SRC - Société Radio-Canada
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/carnets/2010/04/18/128716.shtml?auteur=2090

http://www.vigile.net/L-harmonie-discordante-des

Quand le parti avait malhabilement gratifié Jean Charest de « grand bâtisseur », comme Godbout, Lesage et Sauvé, le ministre Sam Hamad avait interprété le geste comme un « grand signe d’amour ». Sans doute celui qui rend aveugle.

PARTISANERIE, QUAND TU NOUS TIENS.

C’est une chose de se serrer les coudes quand les choses vont mal ; d’être solidaire, surtout en public. Mais l’exagération sonne toujours faux.

Il suffit de se rappeler un autre conseil général, celui du parti de Mario Dumont à Drummondville en octobre 2008. Les adéquistes savaient qu’ils s’en allaient à l’abattoir électoral et ils avaient néanmoins hurlé leur admiration au chef pendant... 18 minutes.

[Curieux! Pour quelqu'un qui a suivi le cirque, aucun média n'a présenté la chose ainsi. Avec des sondages (?) internes (secrets pour le monde ordinaire), il en étaient déjà venu à cette conclusion. Mais l'ont bien gardé. Alors que tout semblait aller mal pour l'ex-premier ministre. Mais que lui, au contraire, paraissait garder le moral. Mentant. Mentant. Et si, depuis, le ciel s'est éclairci pour lui, ça n'a pas été le cas pour le Québec ni le monde. Monsieur Charest s'est simplement faufilé dans la cuisine avant que le chat arrive. Avec la complaisance des partis d'opposition. Vu avec le recul, maintenant qu'on sait que monsieur Dumont était écoeuré de la politique et préparait déjà une seconde carrière comme animateur tv -comme s'il en manquait- il a laissé monsieur Charest mentir comme il voulait. Et lorsqu'il reprenait le monsieur, il laissait ensuite celui-ci le gronder comme un enfant. Madame Marois semblait indifférente à la situation. Bien contente d'avoir enfin le poste qu'elle espérait depuis des décennies. Le pouvoir qui était à sa portée la laissait indifférente et elle préférait s'en prendre (de tendres remontrances plutôt) à monsieur Dumont comme s'il était le premier ministre. Tous ces gens sont responsables du fait que la souris s'est refaufilée dans le fromage. Et espère en faire de nouveau sa demeure pour 4 ans. Et on vient nous dire que les adéquistes étaient désespérés. Alors qu'ils avaient fait un score important lors de l'élection précédente qui avait vu le parti Libéral se dissoudre. Si la situation politique était à leur avantage - un renard traqué ou une grosse poule- peut-être savaient-ils déjà que leur chef en amoureux déçu les plaquait et qu'il leur faudrait se trouver un job bientôt. Ne jamais croire ce qu'on lit d'un journaleux. Ou le comparer avec ce qu'il dira l'année suivante.]

Personne n’avait cru que ça changeait quoi que ce soit aux perspectives, et tout le monde avait compris que ce n’était que de la frime. Comme, tiens, un deux de pique aux cartes.

QUAND ÇA VA MAL...

À la blague, le chef du PLQ a reconnu vendredi soir que « le seigneur nous a testés cette semaine ».

Hélas, pour Jean Charest, l’ange qui est venu lui porter ombrage à quelques heures de l’ouverture du conseil général est la ministre de la Justice elle-même.

Sur plus d’une antenne, Kathleen Veil a révélé qu’elle partageait la liste des personnes aptes à la magistrature avec le premier ministre.

Le même premier ministre qui avait répété la semaine dernière que « çà se passe de la même façon depuis trente ans ».

[Comme il avait déjà dit - l'année d'avant- ne jamais jamais jamais rencontrer les chefs de la Caisse de Dépôt et donc pouvoir affirmer pendant la campagne électorale que c'était un mensonge de monsieur Dumont que de parler d'un déficit possible - à cette époque, les pessimistes parlaient avec tremblement de 8 milliards. Officiellement, on est rendu à 40. Officieusement, les mêmes pessimistes et d'autres qui ont appris leur leçon parlent de 50- et pouvoir affirmer comme un enfant la bouche pleine d'une poule de Pâques en chocolat que non, non, il n'a pas vu la poule que tout le monde cherche. Comme il est actuellement tout surpris qu'il y ait une semblable perte. La ministre des finances qui, elle aussi, ne reontrait jamais jamais les autorités de la Caisse avait pu affirmer pendant la campagne que tout était mensonge au sujet des pertes et pouvoir dire tout aussi sincèrement, une fois tous deux revenus au pouvoir, tout en bouffant un lapin en chocolat que non, non, elle n'était pas au courant. Elle démissionnera quelques jours plus tard pour aller pratiquer l'espagnol au Mexique. Pensant sans doute qu'une fois que les québécois se rendraient compte qu'on les a fourrés de cette façon, ils se vengeraient. Non, ils ne se sont pas vengés. Ils ne sont même pas encore au courant du fourrage. Grâce aux médias «d'informations».]

D’autres ministres de la justice, libéral ou péquiste, ont affirmé avoir toujours gardé sous leur veste la magistrale liste.

LA MAIN DANS LE SAC

Tout un chacun déterminera si ceci ou cela est approprié, mais il y a un problème additionnel et plus grave.

Comme dans le cas du salaire que lui verse son parti, Jean Charest a attendu que quelqu’un d’autre divulgue une information sur son compte avant de l’admettre.

À croire qu’il était incapable d’imaginer que cela donne l’impression qu’il aurait préféré que, dans un cas comme dans l’autre, cela ne se sache pas.

Depuis dimanche, Jean Charest ne répond plus à aucune question sur le processus de nomination des juges et

« pour ces autres choses-là, les Québécois jugeront, je ne peux pas vous dire plus que çà ».

Un pari risqué de sa part...

[Non. Il a appris a les connaître.]

UNE BELLE OCCASION

Il n’y aucun doute que Jean Charest traverse la pire crise de sa longue carrière politique. Longtemps qualifié d’« homme téflon », il constate aujourd’hui que presque toutes les allégations lui collent à la peau. Injuste ou pas, c’est comme ça.

Un merveilleux moment pour le premier ministre de prouver qu’il est vraiment à son meilleur quand ça va vraiment mal.