DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP

DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR HENRY DICKSON ET DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP ET L'AMI DE DAME MUSE ET DES MUTANTS GÉLATINEUX LGBTQ OGM ET DE MADEMOISELLE TAYTWEET DE MICROSOFT - SECONDE TENTATIVE OFFICIELLE D'Ai - INTELLIGENCE ARTIFICIELLE - ET DE MONSIEUR ADOLF HITLER, CÉLÈBRE ARTISTE CONCEPTUEL AUTRICHIEN ALLEMAND CITOYEN DU MONDE CÉLÈBRE MONDIALEMENT CONNU - IL EST DANS LE DICTIONNAIRE - SON OEUVRE A ÉTÉ QUELQUE PEU CRITIQUÉE MAIS ON NE PEUT PLAIRE À TOUT LE MONDE ET PERSONNE N'EST PARFAIT ! VOILÀ!

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR

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DOUTEUR - DE LA FÉDÉRATION INTERNATIONALE DU DOUTE EST AMI DU PROFESSEUR BULLE - DE L'INTERNATIONALE SITUATIONISTE CONSPIRATIONNISTE - DES THÉORICIENS DU COMPLOT ET DES CONSPIRATIONS ET DES COMPLOTISTES ET CONSIRATIONISTES - AMI DES THÉORICIENS DU NON COMPLOT ET DES THÉORICIENS DE L'EXPLICATION ET DE L'UNION DES JOVIALISTES ET INTELLECTUELS ORGANIQUES - AUTISTE ASPERGER GEEK RELATIVISTE CULTUREL PYRRHONIEN NÉGATIONNISTE RÉVISIONNISTE SCEPTIQUE IRONIQUE SARCASTIQUE - DÉCONSTRUCTEUR DERRIDADIEN - AMI DES COLLECTIONNEURS DE BOMBES ATOMIQUES - AMI DES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES ET FONDAMENTALES ET AMI DE L'ATOME CAR LA FUSION OU LA FISSION NUCLÉAIRE SONT VOS AMIS

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT
LES MUTANTS EXTERMINERONT OU NON LES HUMAINS - ET NOUS TRAITERONS PROBABLEMENT AUSSI BIEN QU'ON SE TRAITE NOUS-MÊMES ENTRE NOUS - ET PROBABLEMENT AUSSI BIEN QUE L'ON TRAITE LA NATURE ET TOUT CE QUI VIT

jeudi 3 juin 2010

3736

POINT DE PRESSE DE M. GÉRARD DELTELL, CHEF DU DEUXIÈME GROUPE D'OPPOSITION

Le mercredi 19 mai 2010, 11 h 35
http://www.assnat.qc.ca/fr/actualites-salle-presse/conferences-points-presse/ConferencePointPresse-5229.html

Salle Bernard-Lalonde (1.131), Hôtel du Parlement

(Onze heures trente-huit minutes)

M. Deltell: Alors, bonjour, mesdames messieurs. Je suis extrêmement content de vous voir. Je ne vous cacherai pas que j'avais hâte de vous voir ce matin. Alors, écoutez, concernant la demande d'une commission d'enquête publique, on sait tous que c'est nous, l'ADQ, qui avons été les premiers à réclamer la tenue d'une enquête publique il y a plus de 13 mois, le 7 avril 2009, et nous en sommes très fiers. Donc, nous sommes d'accord avec la motion qui sera déposée et débattue la semaine prochaine par le Parti québécois. Nous allons voter pour.

Mais, ce matin, nous ne tenions pas à participer au théâtre de Pauline Marois. Ce qu'il faut comprendre, c'est que, tout au long de la fin de semaine, Pauline Marois n'a eu de cesse de répéter qu'elle était prête à gouverner, qu'elle souhaitait renverser le gouvernement. Des députés du Parti québécois nous ont même parlé d'un putsch par rapport à ça, et, nous, on ne veut pas embarquer là-dedans.

Donc, aujourd'hui, Mme Marois se rend compte qu'elle est allée trop loin, donc elle fait marche arrière et ne parle que de commission. Mais, nous, on n'est pas...on est très conscients de ce qui se passe, on est très conscients de son jeu: Pauline Marois veut renverser le gouvernement coûte que coûte, ce qui n'est pas une bonne chose parce que ça ne respecte pas les règles démocratiques qui sont établies comme telles, et c'est pour ça que, nous, nous ne voulons pas jouer dans le film de Pauline Marois. Mais, sur le fond des choses, vous comprenez très bien, et tout le Québec comprend que, nous, à l'ADQ, on est en faveur d'une commission d'enquête publique. J'ai encore eu l'occasion de le redire aujourd'hui en Chambre et de reposer la question au premier ministre. Malheureusement, le premier ministre fait la sourde oreille là-dessus. Mais c'est clair que nous tenons à une enquête publique sur l'industrie de la construction.

M. Chartrand (Yves): M. Deltell, vous ne souhaitez pas remplacer le gouvernement?

M. Deltell: Ce n'est pas ça, la question.

M. Chartrand (Yves): Mais là c'est ça, la question, oui. La mienne, c'est ça que ça... c'est ma question.

M. Deltell: Oui, oui, d'accord. Mais le point est que, toute la fin de semaine, Pauline Marois n'a pas eu... elle a toujours répété à qui voulait l'entendre, deux fois plutôt qu'une, qu'elle était prête à renverser le gouvernement, qu'elle souhaitait renverser le gouvernement et qu'elle voulait renverser le gouvernement.

M. Chartrand (Yves): Mais vous n'êtes pas prêt à renverser le gouvernement si jamais il y a une occasion qui se présentait, vous?

M. Deltell: Nous, renverser le gouvernement? Non.

M. Chartrand (Yves): C'est-à-dire que, si jamais le...

Journaliste: Vous allez soutenir le gouvernement?

M. Chartrand (Yves): Vous allez soutenir le gouvernement?

M. Deltell: Non, non, absolument pas! Non, non, absolument pas! Ce que je vous explique là-dedans...

M. Chartrand (Yves): Bien là, il faut être clair, M. Deltell, là.

M. Deltell: Oui, très bien, c'est beau. Dans la motion, nous allons voter pour, bien entendu, parce que nous voulons la tenue d'une commission d'enquête, mais c'est clair qu'on va être conséquents avec nous-mêmes: s'il y a une élection demain matin, nous sommes prêts, et nous sommes prêts pas à peu près, parce que nous sommes le seul parti qui a une véritable alternative à offrir aux Québécois.

M. Chartrand (Yves): M. Deltell, ce n'est pas la question que je vous pose. Si jamais il y avait une situation où vous pourriez renverser le gouvernement en raison du nombre, est-ce que vous voteriez contre le gouvernement ou non?

M. Deltell: On verra, on verra.

M. Chartrand (Yves): On verra? On verra?

M. Deltell: On verra. Mais là c'est extrêmement théorique, cette histoire-là. Le gouvernement...

M. Chartrand (Yves): Ce n'est pas théorique, la question que je vous pose, M. Deltell. Si vous avez...

M. Deltell: Oui, d'accord. Mais là, actuellement...

M. Chartrand (Yves): Si vous avez l'occasion, allez-vous le faire?

M. Deltell: Actuellement, le gouvernement est majoritaire, et cette question-là est théorique, et je n'embarquerai pas dans le jeu de Pauline Marois qui, en fin de semaine, s'est enfargée elle-même dans ses propres fleurs de son propre tapis en disant qu'elle souhaitait renverser le gouvernement.

M. Plouffe (Robert): Est-ce que c'est parce que vous n'êtes pas prêts, à l'ADQ, de partir en élections si jamais on déclenchait une élection?

M. Deltell: Alors, je présumais de votre question, j'ai répondu il y a une minute à M. Chartrand: Oui, on est prêts à aller en élections. Vous savez pourquoi? Parce que, nous, on est le seul parti au Québec qui propose le véritable changement. Le Parti libéral a déçu depuis sept ans et s'enfarge dans son propre immobilisme; le Parti québécois, Mme Marois a demandé à ses militants de faire des virages, et les militants lui ont dit promptement en fin de semaine: Non, c'est le statu quo. Vous avez deux partis qui sont les défenseurs de l'immobilisme. Le seul parti qui peut procéder au véritable changement que les Québécois souhaitent, c'est nous.

M. Boivin (Simon): Est-ce que vous n'affaiblissez pas un peu la demande, ce matin, de redemander une commission d'enquête en divisant l'opposition comme ça en s'appuyant sur une possibilité théorique très faible que le gouvernement puisse être renversé?

M. Deltell: On ne divise pas l'opposition. Nous sommes en accord avec cette proposition-là. Et pourquoi nous sommes en accord? Parce que nous avons été les premiers à défendre cette position-là, nous avons été les premiers, au Québec à réclamer la tenue d'une enquête publique il y a plus de 13 mois. Alors, oui, on est en faveur de cette motion-là, oui, on va voter pour. Mais, comprenez-moi bien, là, toute la fin de semaine, Mme Marois n'a eu de cesse de dire qu'elle était prête à renverser le gouvernement, puis là, aujourd'hui, elle nous arrive avec une motion qui va exactement dans le sens que, nous, on... Je m'excuse, là, mais, dans ce dossier-là, là, je ne peux pas avoir confiance en Mme Marois.

M. Boivin (Simon): Le putsch dont vous parlez, le putsch des péquistes, là, ça, ça s'orchestre comment? De quoi on parle?

M. Deltell: Mais je ne le sais pas du tout, mais ce que...

M. Boivin (Simon): C'est parce que vous avez parlé de putsch péquiste. Je ne comprends pas, là.

M. Deltell: Oui, parce qu'il y a des... Voilà. Parce que, toute la fin de semaine, vous avez entendu Mme Marois qui n'a eu de cesse de répéter qu'elle était prête à renverser le gouvernement. Et il y a des membres du Parti québécois qui sont venus nous voir pour nous dire: Est-ce que vous allez nous appuyer dans le putsch? Désolé, là, moi, je ne verse pas dans le putsch, et c'est pour ça que je vous dis...

M. Boivin (Simon): ...du Parti québécois qui sont venus vous voir...

M. Deltell: Oui, et c'est pour ça que je vous dis que...

M. Boivin (Simon): ...être plus précis sur qui vient vous voir?

Journaliste: ...c'est ça...

M. Deltell: Non, c'est ça. Il y a des gens du Parti québécois qui nous ont parlé de putsch. Et, nous, on ne mange pas de ce pain-là.

M. Boivin (Simon): Ils ont utilisé le mot «putsch»?

M. Deltell: On ne mange pas de ce pain, on ne mange pas dans cette assiette-là.

Journaliste: ...utilisé le mot «putsch.»?

M. Deltell: Oui, et on ne mange pas dans cette assiette-là.

M. Boivin (Simon): Il faudrait qu'ils coalisent aussi des membres du gouvernement, là. Si vous vous mettez tous ensemble...

M. Deltell: Et c'est pour ça...

M. Boivin (Simon): Pourquoi vous parlez...

M. Deltell: C'est pour ça...

M. Boivin (Simon): C'est ça que je ne comprends pas, moi.

M. Robitaille (Antoine): Est-ce que ce ne serait pas démocratique si jamais il y avait une majorité à l'Assemblée qui défaisait le gouvernement? Je ne comprends pas pourquoi vous parlez de putsch.

M. Deltell: Bien, c'est parce que c'est eux qui parlent de putsch, ce n'est pas nous autres, là. C'est eux qui nous ont abordés hier en disant: Allez-vous nous appuyer dans le putsch?, tu sais. Non.

Journaliste: ...mathématiquement, c'est impossible...

M. Deltell: Bien oui, je le sais, puis c'est pour ça qu'on trouve ça incroyable de voir que Mme Marois toute la fin de semaine n'a eu de cesse de répéter que c'est ça qu'elle souhaitait, qu'elle était prête à renverser le gouvernement. Ça a commencé vendredi soir à V, en disant: Êtes-vous prêts à renverser le gouvernement, oui? Non, je veux dire, on est en démocratie, là. La question ne se pose pas. Puis il y a eu des calculs particulièrement malheureux concernant M. Béchard, qui sont tristes.

Journaliste: Donc, c'est des députés qui vous ont approchés?

M. Deltell: Pour?

Journaliste: Le putsch. Ce que vous qualifiez de putsch.

M. Deltell: C'est des gens du Parti québécois qui ont employé ce mot-là. Puis, comme je vous dis, nous, on ne mange pas à ce râtelier-là.

Journaliste: ...vous allez appuyer la motion de mardi, mais ce n'est pas une motion de censure. Si ça devenait une motion de censure sur le même sujet, que feriez-vous?

M. Deltell: On verra. C'est hypothétique pour le moment.

M. Boivin (Simon): Donc, vous pourriez appeler le gouvernement, faire un peu comme Stéphane Dion...

M. Deltell: Bien, écoutez, je dis: C'est une question qui concerne la demande d'une commission d'enquête. On a été les premiers à réclamer ça, alors c'est clair qu'on s'en va dans ce sens-là. Toutes les demandes concernant une commission d'enquête, on va soutenir ça, c'est clair. On a été les premiers, on a été les premiers au Québec à réclamer la tenue d'une enquête publique. Or, c'est clair que toutes les motions qui vont dans ce sens-là, nous allons les soutenir, c'est sûr.

Journaliste: Une motion de censure?

M. Deltell: Ça, c'est hypothétique. Votre question est hypothétique.

Journaliste: Me Cimon, hier, il dénonçait le climat de salissage, là, qui entoure le débat actuellement puis qui éclabousse toutes les personnes qui s'en approchent, là. Qui est responsable de ça, selon vous? Est-ce que c'est l'opposition?

M. Deltell: Bien, malheureusement, si le premier ministre avait accepté, il y a plus d'un an, notre demande de tenir une enquête publique, on n'en serait pas là aujourd'hui. On aurait pu faire toute la lumière là-dessus. Et les gens qui sont impliqués là-dedans auraient pu clairement exprimer leurs points de vue. Mais malheureusement le Parti libéral s'obstine, avec la FTQ-Construction entre autres, à refuser la tenue d'une enquête publique pour faire la lumière.

Et, dans le cas de Me Bastarache, c'est pour ça que j'ai posé la question aujourd'hui au premier ministre, il a une belle occasion actuellement, une belle occasion de revoir le mandat puis de dire: O.K., élargissons-le. Mais malheureusement le premier ministre agit comme le chef du Parti libéral et non comme premier ministre et il restreint ça à ses propres intérêts, et ça, c'est malheureux. Donc, nous, on estime...

Journaliste: Avez-vous pensé...

M. Deltell: Juste une seconde! Nous, on estime qu'il est beaucoup mieux que l'on tienne une commission d'enquête publique qui irait au fond des choses.

M. Robitaille (Antoine): Qu'avez-vous pensé du port de l'écharpe?

Journaliste: ...commission d'enquête est récupérée par des luttes partisanes?

M. Deltell: Non, parce que, tant qu'on ne fera pas la lumière là-dessus, on continuera à faire notre travail, notre travail législatif, notre travail de parlementaires, notre travail d'opposition. C'est pour ça que, nous, il y a un an, on a fait ça et c'est pour ça qu'on va soutenir des motions qui vont justement dans le sens de la tenue d'une enquête publique. Mais, pour nous, il n'est pas question de jouer dans le film de Pauline Marois. Pauline Marois a passé la fin de semaine à dire qu'elle voulait... qu'elle était prête à renverser le gouvernement, puis là elle nous arrive avec cette motion-là. Désolé, là, dans le cas présent, là, dans ce dossier-là, je ne peux pas lui faire confiance.

M. Robitaille (Antoine): Qu'avez-vous pensé du port de l'écharpe blanche de la pureté?

M. Deltell: Bien, c'est leur façon de faire.

Mme Plante (Caroline): Mr. Deltell, can you explain your position? You would support the motion, but you didn't want to be there this morning?

M. Deltell: Yes. We do support this motion for sure because we were the first to ask for a public inquiry on that subject. So, for sure, we do agree with that kind of proposition and with that kind of motion. But, the point is that we don't want to play into the Pauline Marois' movie. During all the weekend, Pauline Marois repeated, interview after interview, «We're ready to fight this Government, we're ready to put down this Government, we're ready to govern, we're ready to have an election as soon as possible.» She said that many times. Well, and now, today, she's asking for a commission. As far as I'm concerned, what we have seen now is that the true color of the Parti québécois is to get the power as soon as possible whatever happens, as soon as possible, even without any changes that people need, because, during the weekend, the Parti québécois' supporters said, «We don't want to change anything in our province.» So, even if this party cannot make the changes that people need, they are ready to put down this Government, and we don't agree with that. We don't want to play in this movie. We do not trust...

Journaliste: Why not bring down the Government?

Mme Montgomery (Angelica): ...the Government, you could all loose your jobs. How much of a consideration is that?

M. Deltell: Well, that's not the point today. The point is that this party... Pauline Marois is asking... said all the weekend that she wants to bring down this Government, is ready to fight for this Government and is ready to have an early election. And now, today, she's asking for a public inquiry, what we were asking for more than a year. So, sorry for that, but, on that subject, I cannot trust Mme Marois. Mme Marois smells the blood of power, and it's not the kind of politics I want to do.

Des voix: ...

Mme Montgomery (Angelica): What did the PQ asked you and how many of you haven't earned your pensions yet?

M. Deltell: I don't know. And, as far as I'm concerned, I don't care.

Mme Plante (Caroline): What did the PQ asked you when you talked about a putsch? What is it that the PQ asked you yesterday?

M. Deltell: Well, we had so many private conversations with all the parties, with Mr. Khadir, with the independent MNAs, with the Official Opposition, even with the Liberal Party. We had, day after day, chats. We chatted together. We had formal talk about that, but we want to keep it inside us. But when someone came to us saying: Are you ready to support us in the putsch?, well, that's not what we want to.

Mme Plante (Caroline): Mathematically, isn't it impossible? Why even talk about a putsch?

M. Deltell: For sure! For sure! Because they want... they talk about that. And they are not alone because... Well, they're not alone... Their own leader talked about that all the weekend. All the weekend, Pauline Marois said interview after interview: Yes, we are ready to fight, yes, we are ready to bring down this Government, yes, we're ready to have an early election and we want that. Well, that's her story, that's fine, that's her position, and I respect that but I don't want to play in her movie.

Mme Plante (Caroline): ...get Liberals on board? What is it that they are trying to do?

M. Deltell: Ask them the... Ask her this question. I have a lot of questions to answer for myself, I will not answer the questions for Mme Marois.

M. Séguin (Rhéal): ...mention to have a putsch...

M. Deltell: Well, someone...

M. Séguin (Rhéal): Some MNAs, PQ MNAs...

M. Deltell: ...talk about that yet, and we don't want to play in that movie. So, this is why, as far as we are concerned, this morning, it was a Pauline Marois' movie and we don't want to play in that. Because the Pauline Marois' agenda is to put down this Government, have an early election, and so we don't agree with that.

Journaliste: ...

M. Deltell: Not really.

Journaliste: You want to play in the Jean Charest's movie?

M. Deltell: No, not at all. Because maybe you have seen for so... months after months, question period after question period, I asked for a public inquiry, I will do it again.

Journaliste: How would you qualify the current political climate in Québec? You know many people say it's getting rotten to the core. How would you...

M. Deltell: Well, I would not say rotten to the core. But the point is that people want to have confidence in their institution and, for that, as far as we are concerned, this is why a year ago we asked for that. The only solution for that is a public inquiry. And so, this is why we are strongly supporters of any motion asking for that kind of action. Because people need that, people have the right to know what... how this Government is doing now. And the only way to clear the air is a public inquiry. And so this is why we were the first party to ask for that, and so we don't want to play in the Pauline Marois' movie asking to put down this Government and have an early election as soon as possible. That's her role, that's not mine.

Mme Plante (Caroline): Why is it such a bad idea to try to bring down the Government?

M. Deltell: Well, because this is... there is a majority government. I'm a democrat guy, you know? I've been elected, and I respect democracy, and I want to play as good as I can my Parliamentary role. So, there is... Next week, we will have this motion, we will debate about that, we will vote for that, because they are asking exactly what, us, ADQ, is asking for more than a year. Merci bien.

(Fin à 11 h 51)