samedi 6 mars 2010
3043. COMMENTAIRE DU PEUPLE
Le frère du duo des Bouchard en ligne, celui qui prend la posture du multiculturalisme à l’anglo-saxonne, plutôt que d’aborder de front les problèmes de la laïcité, avec son approche qui est centrée sur les différences, quitte à être noyé dans une mer de distinctions qu’il aurait mieux valu laisser pour mortes, tant elles ont le goût salé d’un passé qui n’en finit plus de passer, est le fossoyeur de cette différence qu’il tenait pourtant pour être la bonne au point de départ, celle qui distingue des autres peuples son peuple d’origine.
Il aura ainsi rejoint sur son propre terrain l’autre commissaire de ce duo chargé de pousser encore plus loin, en faisant mine de lui donner des balises, la logique du multiculturalisme à l’anglo-saxonne.
Feignant d’ignorer que cette approche repose dans sa genèse sur une histoire de mépris, puisqu’elle plonge aux racines du colonialisme dont il fallait se déprendre en faisant montre d’une ouverture de façade envers les peuples conquis, qui tels les ressortissants l’Inde ou du Pakistan obtenaient ainsi un prix de consolation dans l’échelle des migrations, nos deux comparses se montraient du coup insensibles à une approche citoyenne prônant le droit à l’indifférence, c’est-à-dire celui d’être considérés comme étant égaux et frères dans la Nation sans qu’il soit besoin de s’appesantir sur leurs différences.
En cela, ils étaient les deux bons curés d’un avatar de la religion, celui qui plonge au cœur d’une religiosité diffuse, quitte à lui préférer le pas sur celui de la raison citoyenne. Il aura peut-être droit lui aussi à un prix Tempelton.
Désolé camarades défroqués, notre histoire n’a pas de telles racines dans la mesure où nous avons tourné la page de l’Ancien Régime et qu’il nous faille bien reconnaître que la révolution bourgeoise, si dépassée soit-elle maintenant, a encore un potentiel de liberté qu’il ne faut pas renier pour l’accommoder aux relents des Ancien Régimes venus d’ailleurs.
Il aura ainsi rejoint sur son propre terrain l’autre commissaire de ce duo chargé de pousser encore plus loin, en faisant mine de lui donner des balises, la logique du multiculturalisme à l’anglo-saxonne.
Feignant d’ignorer que cette approche repose dans sa genèse sur une histoire de mépris, puisqu’elle plonge aux racines du colonialisme dont il fallait se déprendre en faisant montre d’une ouverture de façade envers les peuples conquis, qui tels les ressortissants l’Inde ou du Pakistan obtenaient ainsi un prix de consolation dans l’échelle des migrations, nos deux comparses se montraient du coup insensibles à une approche citoyenne prônant le droit à l’indifférence, c’est-à-dire celui d’être considérés comme étant égaux et frères dans la Nation sans qu’il soit besoin de s’appesantir sur leurs différences.
En cela, ils étaient les deux bons curés d’un avatar de la religion, celui qui plonge au cœur d’une religiosité diffuse, quitte à lui préférer le pas sur celui de la raison citoyenne. Il aura peut-être droit lui aussi à un prix Tempelton.
Désolé camarades défroqués, notre histoire n’a pas de telles racines dans la mesure où nous avons tourné la page de l’Ancien Régime et qu’il nous faille bien reconnaître que la révolution bourgeoise, si dépassée soit-elle maintenant, a encore un potentiel de liberté qu’il ne faut pas renier pour l’accommoder aux relents des Ancien Régimes venus d’ailleurs.