dimanche 28 mars 2010
3126
SYNDICAT DE WESTON
«ON N'ÉTAIT PAS POUR PLIER ENCORE»
27/03/2010
Journal de Montréal
http://fr.canoe.ca/infos/societe/archives/2010/03/20100327-081501.html
Sébastien Réhaume est l'un des 150 travailleurs de Weston qui perdront leur emploi d'ici décembre, avec la fermeture de l'usine.
«Le syndicat avait plié à la dernière négociation, nous avions déjà un genou à terre, on n'était pas pour plier encore...»
-Mais est-ce mieux d'avoir carrément perdu vos emplois? demande le Journal
-C'est certain que non, c'est pas évident...«
Sébastien Réhaume, 33 ans, est un employé à temps partiel de la boulangerie Weston de Longueuil. Il y travaille depuis presque un an.
Il fait partie des 150 travailleurs qui perdront leur emploi pour être demeurés inflexibles devant un employeur qui demandait justement... de la flexibilité.
La direction de l'entreprise ne s'était pas cachée en évoquant la menace de fermeture. Mais pour M. Réhaume, les horaires en dents de scie offerts par Weston n'avaient pas de sens.
Hier, quelques heures après l'annonce par la direction de fermer ses portes en décembre, les employés encaissaient difficilement le coup. L'atmosphère n'était pas très joyeuse.
«Disons que c'est assez maussade, ici, dit-il. On n'est pas trop motivé.»
M. Réhaume entend se mettre à la recherche d'un emploi. Heureusement pour lui, il dispose d'un autre emploi d'appoint qui lui permettra de survivre malgré le dur coup.
«ON N'ÉTAIT PAS POUR PLIER ENCORE»
27/03/2010
Journal de Montréal
http://fr.canoe.ca/infos/societe/archives/2010/03/20100327-081501.html
Sébastien Réhaume est l'un des 150 travailleurs de Weston qui perdront leur emploi d'ici décembre, avec la fermeture de l'usine.
«Le syndicat avait plié à la dernière négociation, nous avions déjà un genou à terre, on n'était pas pour plier encore...»
-Mais est-ce mieux d'avoir carrément perdu vos emplois? demande le Journal
-C'est certain que non, c'est pas évident...«
Sébastien Réhaume, 33 ans, est un employé à temps partiel de la boulangerie Weston de Longueuil. Il y travaille depuis presque un an.
Il fait partie des 150 travailleurs qui perdront leur emploi pour être demeurés inflexibles devant un employeur qui demandait justement... de la flexibilité.
La direction de l'entreprise ne s'était pas cachée en évoquant la menace de fermeture. Mais pour M. Réhaume, les horaires en dents de scie offerts par Weston n'avaient pas de sens.
Hier, quelques heures après l'annonce par la direction de fermer ses portes en décembre, les employés encaissaient difficilement le coup. L'atmosphère n'était pas très joyeuse.
«Disons que c'est assez maussade, ici, dit-il. On n'est pas trop motivé.»
M. Réhaume entend se mettre à la recherche d'un emploi. Heureusement pour lui, il dispose d'un autre emploi d'appoint qui lui permettra de survivre malgré le dur coup.