3058. LE PROFESEUR BULLE COMMENTE

Il est curieux de voir que monsieur Léo-Paul Lauzon qui se dit de gauche entraîne la méfiance alors que monsieur Lucien Bouchard qui se dit lucide (autrefois péquiste) (autrefois adéquiste) (autrefois conservateur) suscite l'admiration et la salivation.

Bien sûr, si on a suivi un peu les différentes aventures des tenants de ces appellations, on a de quoi se méfier. Et ne plus savoir la différence entre un chien ou un chat et où commence l'un ou l'autre.

En cas de doute, lorsque l'anxiété tenaille son cerveau et qu'il a peur de se tromper, le professeur Bulle retourne à ses maîtres aux méthodes éprouvées. Par exemple, monsieur Adolf Hitler nommé à juste titre le «grand simplificateur».

Donc, simplifions.

La gauche (disons la variante la plus commune «socialiste») prend la défense du peuple (ce qui veut dire: tout le monde ou les gens ordinaire ou l'individu) (Héraclite les appelaient les «nombreux») (et les pauvres) (et les pas si pauvres) contre les possédants ($$$) et les puissants.

Nous parlons simplement avec peu de mots car nous nous adressons à des gens peu instruits, encore moins cultivés et aux nombres de neurones et de connections neuronales limitées.

Il va de soi que les 2 soient comme chien et chat. On revient toujours aux choses simples de la vie.

Il va de soi aussi que quelqu'un ou un groupe qui est opposé à une personne ou un groupe de «gauche» est du parti des riches et des puissants.

Ou inversement.

Ils se disent ici «conservateur». Ce qui signifie simplement qu'ils veulent «conserver» ce qu'ils ont.

Comprenant très bien - ce qui n'est pas le cas de tout le monde- que si l'on redistribue l'$ différamment (il a une tendance naturelle à percoler et à monter comme la sève de bas en haut vers le soleil où nichent invariablement les riches) (qui ont, comme par hasard, les plus grosses maisons) par exemple, en le distribuant à la population, ceux d'en haut en seront privé. En ce sens, ils comprennent très bien la situation et «leur» situation.

On les dit aussi «réalistes» alors que les gauchistes seraient des «idéalistes» ou des «romantiques». Du genre de Jésus.

Les «réalistes» savent très bien que s'il faut comme au Chili tuer des milliers de pauvres pour survivre et «conserver» on fera avec.

Ce que parfois les gens du peuple et les pauvres qui sont moins intelligents comprennent mal, allant comme un seul homme contre leur intérêt mal compris. D'autant plus qu'ils sont toujours mal conseillés. Pour beaucoup, le mot «conservateur» a quelque chose à voir avec la politesse et décolleté des femmes (qui offense le regard).

Les gens de gauche (on ne parle pas ici de Maoïste ou Trotskyste) sont plus intelligents et veulent faire une bonne action en aidant leurs frères humains (le professeur Bulle quant à lui ne voit pas très bien la raison) qui sont dépourvus d'$ et d'intelligence. Comme on aide les handicapés mentaux et physiques.

Il y a donc un débat entre les catholiques (la gauche ou le communisme vient de là) et les adeptes du veau d'or ou du cochon gras.

On parle encore ici du vrai sens du mot-idée «catholique» qui n'a rien à voir avec la défense des riches, de l'industrie et de l'armée par les clergé - le plus grand rampart de l'État- et le fait de briser les jambes d'une femme pour lui faire avouer avoir couché avec Satan, ce qu'elle avouera inévitablement. Parce que les femmes sont comme ça. Elles couchent avec tout le monde. Quand on leur brise les jambes ou les bras, elles sont toujours d'accord avec vous.

Il va de soi que ceci n'a rien à voir avec les méthodes d'interrogations des «terroristes» et le résulat généralement fiable des questionnaires. Le professeur Bulle s'écoute écrire sur son clavier.

Comme ces derniers possèdent tout - on ne les appelle pas «possédants» pour rien, ils possèdent aussi tous les lieux de travail et les gens qui y bossent - y compris les journaleux- qui se feront une joie de faire plaisir à leur boss en disant du mal des «gogoche».

Il va de soi que le bourdonnement médiatique approuvera les riches et les puissants (souvent invisibles mais toujours menaçants - la chambre de torture, le crochet de boucher et le peleton d'exécution n'est jamais loin) et qu'on n'entendra jamais ou par hasard et à peine les quelques opposants.

Dont on se moquera avec raison.

Le professeur Bulle espère que quelques pelles jetées aux pourceaux auront pu servir (comme le disait son prof de chimie en regardant avec mépris sa classe d'adolescent défectueux.)

Dans le cas contraire, il s'en fout!