dimanche 7 mars 2010
3122
UN NON RETENTISSANT
6 mars 2010
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2010/03/06/003-islande-referendum-Icesave.shtml#commentaires
Le gouvernement islandais n'a pas attendu la publication des résultats définitifs pour reconnaître la victoire du non au référendum portant sur le remboursement d'une partie de sa dette étrangère.
Il faut dire que selon les résultats partiels disponibles, c'est à la quasi-unanimité que la population a rejeté le projet de loi prévoyant le remboursement, d'ici 2024, de plus de 5 milliards de dollars au Royaume-Uni et aux Pays-Bas.
Ces résultats sont à l'image des sondages réalisés jusqu'ici au pays, qui témoignaient d'un appui d'au moins 75 % au camp du non.
Le référendum fait office d'exutoire à la colère qui gronde en Islande depuis que Londres et La Haye ont fait valoir leurs prétentions à être remboursés pour avoir indemnisé les 400 000 Britanniques et Hollandais lésés par la faillite de la banque islandaise sur Internet Icesave, en octobre 2008.
L'accord financier, approuvé à l'arraché par le parlement islandais, avait provoqué une fureur telle dans la population que le président Olafur Ragnar Grimsson avait refusé de promulguer la loi et organisé ce référendum.
Les Islandais, qui blâment leurs élites politiques et financières pour l'effondrement du système financier en 2008, refusent d'être ceux à en payer le prix, d'autant plus qu'ils ont depuis vu leurs revenus diminuer de 30 %.
La première ministre, Johanna Sigurdardottir, qui avait fait savoir vendredi qu'elle s'abstiendrait de voter, a affirmé que les négociations avec Londres et La Haye continueraient.
« Nous devons continuer et terminer le débat sur Icesave. Nous devons arriver à un accord »,
a martelé celle qui avait justifié son absention sur le fait que les négociations avaient donné le jour à une meilleure offre que celle sur la table au moment de décider d'un référendum.
Vendredi, elle déplorait aussi que le Royaume-Uni et les Pays-Bas prennent l'Islande en « otage »
en conditionnant le versement d'une tranche d'aide du Fonds monétaire international au règlement de l'affaire.
C'était la première fois que les Islandais étaient convoqués à un référendum depuis l'indépendance d'avec le Danemark votée en 1944.
Radio-Canada.ca avec Agence France Presse, Associated Press, Le Monde et Reuters
6 mars 2010
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2010/03/06/003-islande-referendum-Icesave.shtml#commentaires
Le gouvernement islandais n'a pas attendu la publication des résultats définitifs pour reconnaître la victoire du non au référendum portant sur le remboursement d'une partie de sa dette étrangère.
Il faut dire que selon les résultats partiels disponibles, c'est à la quasi-unanimité que la population a rejeté le projet de loi prévoyant le remboursement, d'ici 2024, de plus de 5 milliards de dollars au Royaume-Uni et aux Pays-Bas.
Ces résultats sont à l'image des sondages réalisés jusqu'ici au pays, qui témoignaient d'un appui d'au moins 75 % au camp du non.
Le référendum fait office d'exutoire à la colère qui gronde en Islande depuis que Londres et La Haye ont fait valoir leurs prétentions à être remboursés pour avoir indemnisé les 400 000 Britanniques et Hollandais lésés par la faillite de la banque islandaise sur Internet Icesave, en octobre 2008.
L'accord financier, approuvé à l'arraché par le parlement islandais, avait provoqué une fureur telle dans la population que le président Olafur Ragnar Grimsson avait refusé de promulguer la loi et organisé ce référendum.
Les Islandais, qui blâment leurs élites politiques et financières pour l'effondrement du système financier en 2008, refusent d'être ceux à en payer le prix, d'autant plus qu'ils ont depuis vu leurs revenus diminuer de 30 %.
La première ministre, Johanna Sigurdardottir, qui avait fait savoir vendredi qu'elle s'abstiendrait de voter, a affirmé que les négociations avec Londres et La Haye continueraient.
« Nous devons continuer et terminer le débat sur Icesave. Nous devons arriver à un accord »,
a martelé celle qui avait justifié son absention sur le fait que les négociations avaient donné le jour à une meilleure offre que celle sur la table au moment de décider d'un référendum.
Vendredi, elle déplorait aussi que le Royaume-Uni et les Pays-Bas prennent l'Islande en « otage »
en conditionnant le versement d'une tranche d'aide du Fonds monétaire international au règlement de l'affaire.
C'était la première fois que les Islandais étaient convoqués à un référendum depuis l'indépendance d'avec le Danemark votée en 1944.
Radio-Canada.ca avec Agence France Presse, Associated Press, Le Monde et Reuters