dimanche 30 mai 2010
3708. COMMENT SE SUICIDER ?
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3707. Nawal Zoghbi - Al Layaly
3706. LES MAÎTRES DU MONDE SONT VRAIMENT TRÈS ÉTRANGES POUR CEUX QUI NE SONT PAS MAÎTRES DU MONDE
30 mai 2010
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2010/05/29/007-menard-afghanistan.shtml
30 commentaires
Le commandant des troupes canadiennes en Afghanistan, le brigadier-général Daniel Ménard, a été relevé de ses fonctions.
Selon le colonel Simon Hetherington, cette décision a été prise à la suite d'allégations selon lesquelles le brigadier général aurait été impliqué dans une « relation inappropriée ».Le colonel Hetherington n'a pas donné plus de détails sur les allégations, mais a indiqué qu'une enquête a été ouverte.
Il a précisé que le lieutenant-général Marc Lessard avait pris la décision de relever Daniel Ménard de ses fonctions après avoir perdu confiance en la capacité de ce dernier de commander.
Selon CBC, le brigadier-général aurait eu une relation personnelle avec une femme membre de son personnel, ce qui est strictement interdit.
C'est le brigadier-général John Vance qui assurera le commandement par intérim des troupes canadiennes. Il sera ensuite remplacé par le brigadier-général Dean Milner.
Le brigadier-général Ménard était en poste en Afghanistan depuis novembre 2009 comme commandant de la Force opérationnelle interarmées.
Biographie du brigadier-général Daniel Ménard sur le site Internet de la Défense nationale et des Forces canadiennes
Plus tôt cette semaine, une cour martiale l'a condamné à une amende de 3500 $ pour négligence. L'incident dont il a été reconnu coupable est survenu le 25 mars dernier à la base aérienne de Kandahar.
Le haut gradé peinait à insérer un chargeur dans son fusil d'assaut C8, lorsque deux rafales sont parties. Il s'agit de la peine la plus sévère à être imposée jusqu'à maintenant pour ce type d'incident.
Radio-Canada.ca avec Presse canadienne
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LE BRIGADIER-GÉNÉRAL MÉNARD MIS À L’AMANDE
25 mai 2010
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2010/05/25/010-afghanistan-decharge-amende.shtml
17 commentaires
Une cour martiale a condamné le brigadier-général Daniel Ménard, qui commande les troupes canadiennes en Afghanistan, à une amende de 3500 $ pour négligence.
L'incident dont il a été reconnu coupable est survenu le 25 mars dernier à la base aérienne de Kandahar, alors que le chef d'état-major, le général Walt Natynczyk, était à ses côtés. Les deux hommes étaient sur le point de monter à bord d'un hélicoptère Blackhawk à l'aérodrome de Kandahar.
Le haut gradé peinait à insérer un chargeur dans son fusil d'assaut C8, lorsque deux rafales sont parties. L'arme du brigadier-général Ménard se trouvait à la hauteur de la taille et pointait vers le bas.
Les balles tirées accidentellement ont zigzagué entre deux véhicules blindés, manquant deux hélicoptères Blackhawk et 10 soldats qui se trouvaient à proximité. Personne n'a été blessé et aucun matériel n'a été endommagé.
Le brigadier-général Ménard, qui a pris le commandement de la Force opérationnelle à Kandahar au mois de novembre, a été reconnu coupable en vertu de la Loi sur la défense nationale. Il a jusqu'au 1er août pour payer l'amende.
Il s'agit de la peine la plus sévère à être imposée jusqu'à maintenant pour ce type d'incident. M. Ménard, qui juge lui-même des causes semblables en Afghanistan, a affirmé que la somme maximale à avoir été imposée était de 1200 $.
Lors du prononcé de la sentence, le juge militaire, le colonel Mario Dutil, a affirmé que la sentence lançait un message clair. Les Forces canadiennes, a-t-il dit, traitent avec beaucoup de sérieux les questions relatives à la sécurité des armes à feu.
Daniel Ménard était le deuxième officier général à comparaître devant une cour martiale.
Radio-Canada.ca avec Presse canadienne
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DÉFENSE NATIONALE ET LES FORCES CANADIENNES
www.forces.gc.ca
http://www.forces.gc.ca/site/news-nouvelles/news-nouvelles-fra.asp?cat=00&id=3396
SALLE DE PRESSE
LE COMMANDANT DE LA FORCE OPÉRATIONNELLE INTERARMÉES EN AFGHANISTAN EST RELEVÉ DE SES FONCTIONS
CEFCOM NR - 10.011 - le 29 mai 2010
OTTAWA — Le commandant du Commandement de la Force expéditionnaire du Canada (COMFEC), le Lieutenant-général Marc Lessard, a annoncé aujourd’hui qu’il avait relevé le Brigadier-général Daniel Ménard de son poste à titre de commandant de la Force opérationnelle interarmées en Afghanistan (JTF-Afg) et qu’il avait désigné le Colonel Simon Hetherington à titre de commandant intérimaire.
Le Lgén Lessard a pris cette décision suite à des allégations liées à la conduite inappropriée du Bgén Ménard selon les directives de relations personnelles et de fraternisation des Forces canadiennes qui ont fait que le commandant du COMFEC a perdu confiance envers la capacité du Bgén Ménard de commander.
Une enquête entourant les circonstances liées aux allégations est sur le point de débuter.
Dans un proche avenir, les Forces canadiennes enverront l’ancien commandant de la JTF-Afg, le Brigadier-général Jon Vance, en Afghanistan pour assumer le commandement en attendant l’arrivée du prochain commandant de la JTF-Afg, le Brigadier-général Dean Milner.
-30-
Note aux rédacteurs en chef : Aucune autre déclaration liée à ce sujet ne sera faite pour le moment et aucune demande d’entrevue ne sera considérée.
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Défense nationale et les Forces canadiennes
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http://www.forces.gc.ca/site/news-nouvelles/news-nouvelles-fra.asp?cat=00&id=3388
Salle de presse
DÉBUT DU PROCÈS EN COUR MARTIALE POUR UN OFFICIER SÉNIOR DES FORCES CANADIENNES
MA - 10.020 - le 21 mai 2010
OTTAWA – Une cour martiale permanente se tiendra le 25 mai 2010 au Centre Asticou à Gatineau, Québec, pour le Brigadier-général Daniel Ménard, commandant de la Force opérationnelle interarmées en Afghanistan, en lien avec l’incident du 25 mars 2010, où un coup de feu aurait été tiré accidentellement.
Le BGen Ménard, commandant de la Force opérationnelle interarmées en Afghanistan, a été accusé en vertu de l’article 129 de la Loi sur la défense nationale, pour négligence préjudiciable au bon ordre et à la discipline.
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Défense nationale et les Forces canadiennes
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http://www.forces.gc.ca/site/news-nouvelles/news-nouvelles-fra.asp?cat=00&id=3340
Salle de presse
Le commandant de la Force opérationnelle interarmées en Afghanistan accusé en lien avec une décharge accidentelle
CFNIS NR – 2010-04 - le 19 avril 2010
OTTAWA – Le Service national des enquêtes des Forces canadiennes (SNEFC), l’organisme d’enquêtes de la Police militaire des Forces canadiennes, a accusé le Brigadier-général Daniel Ménard en lien avec l’incident du 25 mars dernier où son arme à feu s’est déchargé accidentellement.
Le Brig-gén. Ménard, commandant de la Force opérationnelle interarmées en Afghanistan, a été accusé en vertu de l’article 129 de la Loi sur la défense nationale, conduite préjudiciable au bon ordre et à la discipline.
Le SNEFC a pour mandat d’enquêter sur les infractions d’ordre militaire et les infractions criminelles graves ou de nature délicate qui sont commises contre les biens, les personnes et le MDN. Il exerce pouvoir et compétence sur les personnes assujetties au Code de discipline militaire, peu importe leur grade et leur statut, là dans le monde où les FC se sont établies ou sont déployées.
3705
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http://www.forces.gc.ca/site/news-nouvelles/news-nouvelles-fra.asp?cat=00&id=3287
Salle de presse
Disponibilité du Brigadier-général Dan Ménard Commandant, Force opérationnelle interarmées en Afghanistan
CEFCOM MA - 10.001 - le 25 février 2010
OTTAWA – Afin de faire le point sur la mission en Afghanistan, le Brigadier-général Dan Ménard, commandant de la Force opérationnelle en Afghanistan, prendra part à deux téléconférences (une en anglais puis une en français), le 26 février 2010.
Quoi : le Bgén Ménard ouvrira la téléconférence avec une déclaration touchant les éléments suivants :
■les progrès réalisés dans l’établissement de l’« anneau de la stabilité » autour de la ville de Kandahar;
■les militaires américains déployés au sein de la Force opérationnelle à Kandahar;
■la phase 2 de l’opération Moshtarak et la contribution des Forces canadiennes à l’ensemble de l’opération;
■l’accent mis sur la zone d’opérations de la Force opérationnelle à Kandahar par le Commandement régional (Sud) de la FIAS cet été.
Après sa déclaration, le Bgén Ménard répondra aux questions sur ces sujets pendant environ 20 minutes.
Quand appeler :
La téléconférence en anglais débutera à 11 h HNE. Les participants sont priés d’appeler au plus tard à 10 h 50 HNE. Pour les participants en Amérique du Nord : 1-800-974-0446. Pour les participants à l’extérieur de l’Amérique du Nord : 1-416-644-3415
La téléconférence en français débutera à 11 h 35 HNE. Les participants sont priés d’appeler au plus tard à 11 h 25 HNE. Pour les participants en Amérique du Nord : 1-800-814-4860. Pour les participants à l’extérieur de l’Amérique du Nord : 1-416-644-3416
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Défense nationale et les Forces canadiennes
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http://www.forces.gc.ca/site/news-nouvelles/news-nouvelles-fra.asp?cat=00&id=3229
Salle de presse
Possibilité de parler au Bgén Dan Ménard, commandant de la Force opérationnelle interarmées en Afghanistan
CEFCOM MA – 09.006 - le 21 décembre 2009
OTTAWA – Le commandant de la Force opérationnelle interarmées en Afghanistan (FOI-Afg), le Brigadier-général (Bgén) Dan Ménard, tiendra deux téléconférences (une en anglais et une en français) le mardi 22 décembre 2009 pour faire le point sur la mission en Afghanistan.
Quoi : Le Bgén Ménard parlera des sujets suivants : le changement récent de la zone d’opérations canadienne, les forces américaines sous commandement canadien et les réussites de la Force opérationnelle à Kandahar, de même que les défis que ses membres doivent relever. Il répondra ensuite aux questions sur ces sujets pendant environ 20 minutes.
Comment : Les représentants des médias peuvent participer à cette téléconférence par téléphone en composant le 1-800-814-4859 (à partir de n’importe où en Amérique du Nord) ou le 1-416-644-3414 (à partir d’ailleurs dans le monde).
Quand : Les représentants des médias sont priés d’appeler au plus tard à 10 h 15 HNE pour la conférence en anglais, qui commencera à 10 h 30 HNE, et au plus tard à 11 h HNE pour celle en français, qui commencera à 11 h 15 HNE.
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Défense nationale et les Forces canadiennes
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http://www.forces.gc.ca/site/news-nouvelles/news-nouvelles-fra.asp?cat=00&id=3204
Salle de presse
Nouveau commandant pour la Force opérationnelle interarmées en Afghanistan
CEFCOM NR - 09.029 - le 19 novembre 2009
OTTAWA – Une cérémonie officielle a eu lieu aujourd’hui à l’aérodrome de Kandahar, soulignant la passation des pouvoirs de commandement de la Force opérationnelle interarmées Afghanistan du Brigadier général (Bgén) Jonathan Vance au Bgén Daniel Ménard.
Les principaux dirigeants des forces de sécurité afghanes et des forces de coalition ont assisté à la passation de commandement qui s’est déroulée en présence des militaires canadiens qui œuvrent dans la province de Kandahar dans le cadre de la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS).
« Le Bgén Ménard est un militaire consciencieux, possédant une expérience professionnelle solide et étendue. Je sais qu’il se réjouit à la perspective de diriger les hommes et les femmes de la Force opérationnelle interarmées Afghanistan. Son équipe continuera de travailler avec la coalition et nos partenaires afghans et poursuivra dans la foulée de ses prédécesseurs », a indiqué le Général Walter Natynczyk, chef d’état‑major de la Défense.
« J’ai l’intention de m’inspirer du travail accompli par les commandants précédents et de continuer à favoriser le changement au cours des prochains dix mois et demi, a dit le nouveau commandant, le Bgén Ménard. Grâce à notre équipe civilo‑militaire intégrée nous possédons les connaissances nécessaires pour aider les Afghans à rebâtir leur pays et à en faire une société stable, démocratique et autonome. »
Les 2 830 Canadiens et Canadiennes qui forment la Force opérationnelle interarmées Afghanistan représentent l’ensemble des ressources des Forces canadiennes déployées en Asie du Sud‑Ouest dans le cadre des opérations ATHENA ET ARCHER. Les membres de la Force opérationnelle en Afghanistan travaillent en collaboration avec leurs partenaires afghans et sont déterminés à assurer la paix, la stabilité et la bonne gouvernance en Afghanistan. Pour obtenir de plus amples renseignements sur la Force opérationnelle interarmées en Afghanistan, veuillez consulter le site Web à l’adresse : http://www.cefcom-comfec.forces.gc.ca/pa-ap/ops/jtfafg-foiafg/index-fra.asp
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Défense nationale et les Forces canadiennes
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Force opérationnelle interarmées – Afghanistan
http://www.cefcom-comfec.forces.gc.ca/pa-ap/ops/jtfafg-foiafg/index-fra.asp
3704
www.5gbmc.ca
http://www.5gbmc.ca/spip.php?article662
Biographie du colonel Daniel Ménard, CD
Commandant du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada
Le colonel Daniel Ménard joint les Forces canadiennes en 1984. Après sa formation d’officier, il est muté au 3e Bataillon, Royal 22e Régiment, à titre de commandant de peloton. En 1987, il occupe le poste d’aide de camp du Colonel du Royal 22e Régiment, le général Jean-Victor Allard, CC, CBE, DSO, ED, CD, pendant un an. En 1988, promu capitaine, il est muté au sein du « Royal Welch Fusiliers » à titre d’officier d’échange. Au cours de son séjour, il sert en Grande-Bretagne, à Berlin, et dans différents théâtres opérationnels lors desquels il occupe les postes de commandant adjoint et commandant de compagnie de fusiliers. De plus, il profite de l’occasion pour terminer sa formation de commandant de compagnie en complétant les cours « All Arms Tactics Course et Support Company Commander’s Course » à l’École d’Infanterie de Warminster, en Angleterre.
Au mois d’août 1991, il est muté au quartier général de la Défense nationale, à titre de gérant de carrière pendant quelques mois. Il retourne ensuite en milieu britannique au « North Army Group Headquarters ». Il sert alors en Allemagne et en Bosnie-Herzégovine au sein d’une unité de reconnaissance et à l’état-major. À son retour au Canada en 1993, il est muté au quartier général du Commandement de la Force terrestre à titre de chef de cabinet du G3.
De 1995 à 1998, il retourne en milieu régimentaire, au 1er Bataillon à titre de commandant de compagnie de fusiliers, au Canada et en Haïti. Il devient commandant de la compagnie des services à Valcartier et à Montréal lors de la tempête du verglas. En 1999, après avoir complété sa formation à Toronto, il est affecté à Montréal au quartier général du Secteur du Québec de la Force terrestre à titre de G5 Plans. Promu au grade de lieutenant-colonel en 2001, il occupe, pendant un an, le poste de « Chief Joint Military Affairs » au sein du quartier général de la Division multi-nationale (sud-ouest) en Bosnie. À son retour au Canada en 2002, il devient le commandant adjoint du 5e Groupe de Soutien de Secteur. Le colonel Ménard a pris le commandement du 2e Bataillon du Royal 22e Régiment le 19 août 2004 et a complété une montée en puissance de 18 mois et une période disponibilité opérationnelle élevée de cinq mois avec la Force opérationnelle du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment. Il est muté au quartier général de la Défense nationale en juillet 2006, à titre de G3 Opérations de l’Armée. Promu en juin 2007, il occupe le poste de G3 de l’Armée. Le 2 septembre 2008, le colonel Ménard devient le 24e commandant du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada.
Le colonel Ménard est détenteur d’un diplôme de premier cycle en administration des affaires et d’une maîtrise en management international. Il est aussi gradué du cours de commandement et d’état-major de la Force terrestre de Kingston et du cours de commandement et d’état-major de Toronto.
Le colonel Ménard est marié à Julie Fortin et ils ont deux enfants : Louis-Phillip et Audrey.
samedi 29 mai 2010
3703. LOFT. LUCIE COMPREND ENFIN CE QU'IL Y AVAIT DANS LA PIÈCE OÙ ON LUI AVAIT INTERDIT D'ENTRER. CURIEUSE, COMME TOUTES LES FEMELLES ELLE EST ENTRÉE
3702. LOFT. KEN TOUJOURS CURIEUX INSPECTE LA CUISINE ET LE SALON ET LE SOUS-SOL ET LE GRENIER ET LE DORTOIR DES FILLES ET
http://www.astronoo.com/articles/regenerationOrganes.html
L'univers dans tous ses états
3701. LOFT. UNE MÉCHANTE LANGUE (MEREDITH) A DIT À LEA QU'ELLE AVAIT L'IMPRESSION QUE LÉA AVAIT UN PEU GROSSI. LEA PLEURE ET NE SAIT PLUS QUE FAIRE?
3700. BOB ET LOLA.14. LOLA CONTINUE DE FLOTTER PARESSEUSEMENT PENDANT QUE SUR TERRE...
Photo.
https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsV5E8Hj2EJgrjVX-6IejI5ZzVIguecj-8_gP45IdX-L5THQdk4KCqlkTAU9MMbsVJf_7fonVXIsZxs6B5uUaM4Nvy8k2yDAX30i1w9DT-1lJaUdMQp-T9e_1aJ7CvCYwyaal9j3PLd2F9/s400/Pomacea-bridgesii-1.jpg
http://xyphos-02.blogspot.com/2009/02/un-aquarium-asiatique-pour-debutants.html
Ampullaire (pomacea bridgesii)
Taille : 6 à 7 cm ; Prix : environ 3 €.
Voilà un gros escargot très rigolo et pas farouche, qui escalade les plantes, se jette dans le vide, copule sans pudeur... dans un ralenti très esthétique ! Il est gracieux avec ses longues antennes et son corps juponné, qui ondulent dans le courant.
En plus, il ne mange pas les plantes de l'aquarium (à moins de crever de faim) et se reproduit très, très facilement.
Ces crustacés sont amphibiens et savent respirer hors de l'eau, alors gardez bien le bac fermé !
Ils sont aussi intéressants pour occuper le fond de l'aquarium et manger le "trop plein" de nourriture.
Il existe la variété marron, mais aussi la variété jaune et même une bleue (plus difficile à trouver).
Cet escargot n'est pas hermaphrodite : vous devez donc avoir un mâle et une femelle pour que la reproduction soir possible.
Mais vous pouvez aussi vous contenter d'un seul individu, qui mènera sa vie sans s'occuper des autres locataires de l'aquarium.
3699. Sheila - Mehmoon
3698
28 mai 2010
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20100528.FAP2599/millieme-soldat-americain-tue-en-afghanistan.html
KABOUL (AP) — L'armée américaine a déploré vendredi son millième soldat tué lors de la guerre en Afghanistan, selon un décompte réalisé par l'Associated Press.
Le millième soldat américain a été tué dans l'explosion d'une bombe vendredi dans le sud du pays, alors que la stratégie de Washington va bientôt être confrontée à un test crucial, en montant en puissance cet été.
Ce millième mort américain est également le 32ème pour le mois de mai, selon l'Associated Press. Et le bilan depuis l'entrée en fonctions de Barack Obama dépasse les 430 morts.
La guerre en Irak a pour sa part fait près de 4.400 morts dans les rangs américains. Barack Obama, qui a renforcé le dispositif américain en Afghanistan, s'est engagé à ne pas s'y éterniser, affirmant que des soldats commenceront à rentrer dès juillet 2011.
Mais Washington entend s'attaquer cet été à la reconquête de Kandahar, principale ville du sud afghan et bastion des talibans, reprendre le contrôle de Kandahar cet été. L'opération, qui vise à reprendre la main dans le sud pachtoune, risque de provoquer un regain de morts dans les rangs américains.
Dans le même temps, les combats faisaient rage entre les forces afghanes et les militants dans une région éloignée de l'est, proche de la frontière pakistanaise, pour le sixième jour consécutif.
Les responsables afghans tentaient d'obtenir confirmation de la mort dans ces affrontements d'un haut responsable des talibans pakistanais.
Depuis dimanche, des centaines de militants cherchent à prendre le contrôle du district de Barg-e-Matal, dans la province du Nouristan. Des villageois combattant aux côtés de l'armée afghane affirment avoir tué le Maulana Fazlullah et six de ses hommes mercredi, a expliqué le général Mohammad Zaman Mamozai, commandant de la police des frontières de l'est afghan, une information que les officiels afghans cherchaient à confirmer. Le religieux est un des chefs talibans ayant dirigé la prise de contrôle de la Vallée de Swat au Pakistan il y a trois ans. AP
3697
Rick Leventhal
May 28, 2010
http://liveshots.blogs.foxnews.com/2010/05/28/u-s-marine-killed-in-afghanistan/?test=latestnews
Dispatch from Forward Operating Base Payne in Southern Afghanistan:
Marines with the 1st Light Armored Reconnaissance Battalion (1st LAR) just assumed control of Helmand Province one week ago.
Now they've suffered their first casualty.
The 1000th U.S. Service member to die in Afghanistan (by AP's count) was a Marine with the 1st LAR. He was on foot patrol in the southern Helmand River Valley Thursday afternoon when he was killed by an IED.
Fox News is not releasing the Marine's name, but can confirm his family has been notified and he is on his way home.
Two other marines on patrol with him were wounded. The men were medivac'd from the scene and are being treated in a military hospital for schrapnel wounds. Sources tell me there was no loss of limbs and they're expected to survive.
The other Marines on the foot patrol assisted with the medivac and continued on their mission.
The mood on the base is somber but otherwise normal. The Battalion Commander tells me the "battle rhythym has not been disrupted." We see it firsthand. Marines are feeling the loss but remain focused. This is an unfortunate part of the job, they tell me. Everyone wants and hopes (and sometimes expects) wars to be fought without anyone dying but it's just not possible.
This is the first casualty suffered by the 1st LAR since taking over this area of operations from the 4th LAR one week ago.
I spoke personally with the fallen Marine's Company Commander, who I was embedded with during the invasion of Iraq in 2003. He spoke very highly of his fallen brother, a man who's bravery and valor is without question. The Company Commander was calm. His Marines understand the risk, he told me. They will mourn the loss and never forget and they will continue to serve.
3696. GOOGOOSH (IRANIAN SINGER)
3695
by the CNN wire staff
May 29, 2010
http://www.cnn.com/2010/WORLD/asiapcf/05/29/us.afghan.civilian.deaths/index.html
Kabul, Afghanistan (CNN) -- The U.S. military slammed a drone crew Saturday for "inaccurate and unprofessional" actions behind a drone strike that killed nearly two dozen civilians in Afghanistan this year.
The military has been investigating a February 21 drone strike in southern Afghanistan's Uruzgan province.
The attack killed 23 civilians and wounded 12 others.
It was carried out by a Predator drone, an unmanned aircraft that is frequently used to attack insurgents and militants in Afghanistan and Pakistan.
The military also disciplined six officers and called for improvements in counter-intelligence training to avoid civilian deaths in combat, which have undermined the credibility of NATO-led forces in Afghanistan and the Afghan government.
"Our most important mission here is to protect the Afghan people; inadvertently killing or injuring civilians is heartbreaking and undermines their trust and confidence in our mission. We will do all we can to regain that trust,"
said Gen. Stanley McChrystal, the top U.S. military commander in Afghanistan.
In the Uruzgan incident, coalition aircraft attacked three vehicles with more than 30 civilians who were mistaken for insurgents, according to U.S. Army Maj. Gen. Timothy McHale, who reviewed the incident.
The Predator crew "ignored or downplayed" intelligence that the "convoy was anything other than an attacking force," the report said.
The tragedy "was compounded by a failure of the commands involved to timely report the incident," it said.
"The strike occurred because the ground force commander lacked a clear understanding of who was in the vehicles, the location, direction of travel and the likely course of action of the vehicles," he said.
"This lack of understanding resulted from poorly functioning command posts....which failed to provide the ground force commander with the evidence and analysis that the vehicles were not a hostile threat and the inaccurate and unprofessional reporting of the Predator crew operating out of Creech (Air Force Base in) Nevada which deprived the ground force commander of vital information," McHale said in his report.
After reviewing McHale's investigation, McChrystal issued reprimands to four officers, including senior leaders at the battalion and brigade level, and admonishments to two junior officers.
The review cited "several shortcomings in training, communication and decision-making" and the military will implement improvements.
One will be a "rigorous series of challenging counterinsurgency training scenarios" and the "use of case studies and vignettes to better educate and train for leading" counter-insurgency operations.
Another will be the development of a mobile training tream "to evaluate and train unit command posts" on counter-insurgency operations and developing a "program to better educate and train for leading" such operations.
"This will include intensive training on the process of identifying and engaging combatants in according with rules of engagement and tactical directives that govern operational conduct."
3694. BOB ET LOLA. LOLA FLOTTE DANS L'ESPACE SIDÉRAL
DING! DONG!
VOILÀ QUE LA PORTE SONNE!
BOB FAIT HUM! HUM!
DONG! DING!
LA PORTE SONNE ENCORE. IL Y PEUT-ÊTRE VRAIMENT QUELQU'UN À LA PORTE? QUELQU'UN VA-T-IL OUVRIR LA PORTE?
BOB FAIT HUM! HUHUM!
http://www.toutypasse.com/photo1-ampullaires-dores-escargots-d-aquarium-7x1xexbw238596.jpg
http://www.toutypasse.com/ampullaires-dores-escargots-d-aquarium-_poisson-d-aquarium-pas-cher-c34a238596p13693. LOFT. UN NOUVEAU JEU TÉLÉVISÉ A ÉTÉ TESTÉ DANS LE LOFT. MALHEUREUSEMENT, IL SEMBLE QUE L'ENSEMBLE DES LOFTEURS ET LOFTEUSES NE L'APPRÉCIENT PAS
http://img.aujourdhuilinde.com/media/photo/AOUT/rats.jpg
Source: http://www.avmaroc.com/forums/viewtopic.php?printertopic=1&t=3391&postdays=0&postorder=asc&start=0&finish_rel=-10000
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En Inde, il y'a 8 rats par habitant..
[Il y a plus d'1 milliard d'habitants ce qui fait... hum! plus de 8 milliards de rats. On vient de vaincre la faim dans le monde. ]
UNE SOLUTION À LA CRISE ALIMENTAIRE EN INDE : MANGER DU RAT !
http://www.aujourdhuilinde.com/actualites-inde-une-solution-a-la-crise-alimentaire-en-inde-manger-du-rat--1974.asp?1=1
Il y aurait au moins huit rats par habitant en Inde Vijay Prakash est en charge du département du Bien-être social de l'État du Bihar (Nord-Est), l'un des plus pauvres de l'Inde.
Pour sortir la région de la crise, il vient d'annoncer une solution pour le moins originale, pour ne pas dire répugnante : inciter la population à manger de la viande de rat. C'est ce qu'il a expliqué à la BBC.
Pour le secrétaire d'État, l'affaire est sérieuse. Après un "long travail de terrain", Vijay Prakash explique avoir trouvé cette solution en visitant la communauté Musahar (des Dalits ou Intouchables), extrêmement démunie, qui mange traditionnellement la viande de rat.
div>Pour lui, un régime alimentaire à base de viande de rongeur ne présente que des avantages.
"Cette viande, qui a bon goût, est très riche en protéine. Surtout, il y a au moins huit rats par habitant, en Inde", explique-t-il.
Largement de quoi rassasier les plus démunis.
Seul problème, en Inde comme ailleurs, le rat est sujet à répulsion.
Vijay Prakash a tout prévu pour populariser sa stratégie. Il a ainsi déclaré vouloir créer des fermes d'élevage de rats, "une fois que sa consommation sera aussi répandue que celle du poulet"
3692. Lucienne Delyle - Sérénade Sans Espoir (Penny Serenade), 1939
3691. LE PROFESSEUR BULLE COMMENTE
Il ne faut pas oublier pour ceux à qui il reste un peu de mémoire la belle affaire des «élections clé-en-mai» qu'avaient commençé à révéler le journal La Presse, il y a au moins une décennie. Tous ces maires (combien?) qui bénéficiaent de l'aide de compagnies privées (?) pour leur élection et qui retournaient l'ascenceur par toutes sortes de contrats sans appel d'offre une fois retournés à leurs bureaux. Certains y étant depuis une éternité. Et d'autres, en apparence nouveau, ne faisant que remplacer un vieux croche devenu trop mou. Et d'autres, remplaçaient quelqu'un d'honnêtes qui ne voulaient pas jouer. L'$ peut tout si bien utilisé.
Qu'est-il arrivé à ce beau scandale qui aurait pu embraser la province? Les mêmes noms reviennent aujourd'hui après une période de lantence d'une décennie. Rien. Il n'est rien arrivé.
Pourquoi?
Parce que, par hasard, par coïncidence, monsieur Bouchard qui était alors premier ministre a décidé de lancer la fusion des villes. Il trouvait et, de grands sages avec lui, que les villes étaient trop petites. Et comme les villages étaient encore plus petits, il fallait les accoupler durablement. Sans leur demander leur avis.
Certains proposaient la chose depuis longtemps pour Montréal. Une île, une ville. Mais comme Montréal, avec sa population (avec les environs qu'on peut faire fusionner aussi: les 2/3 des électeurs), deviendrait le centre du pouvoir dans la province. Ce qui est beaucoup pour la Gaspésie.
Une fusion légère entre anglo de Westmont et le quartier voisin était envisageable et suffisant pour se pratiquer et aurait offert un spectale qui aurait amusé toute la province. Que les anglo riches se lementent au sujet de leurs droits aurait été ravissant! Une partie aurait peut-être déménagé à Toronto pour jouir de l'air frais de la liberté ce qui aurait laissé quelques maisons libres pour franco qui avaient réussi dans la vie et qui voulaient vivre enfin avec des gens de leur (nouveau) niveau social.
Qu'a donc fait notre grand sage, monsieur Lucide en personne qui revient de temps en temps en boitillant nous donner des leçons d'élévation morale? Encore récemment, il a reproché au vilain peuple (Méchant Méchant Peuple!) son cynisme envers la classe politique. Et, un peu avant, il y trouvait une cause dans le fait que les politiciens passaient trop à la tv. Le monsieur disait ça justement à la tv.
Qu'à donc fait le monsieur monsieur si bien habillé?
Il aurait pu agir prudemment, un premier coup d'épée dans l'eau ou peut-être pas? Il a étendu sa «réforme» à toute la province. Et au lieu de quelques personnes dignes et bien habillées se plaignant que les nazis de la loi 101 les brime encore, toute la province et le moindre village centenaire qu'on voulait dépecer s'est lamenté pendant un an.
Il va de soi que la nouvelle au sujet des élections clé en main a été oubliée.
Il y avait tous ces hurlements venant de partout dont il fallait rendre compte. Et, ensuite, on a parlé des ovules de madame Celine (sans accent) pendant la décennie. Ce n'est que tout récemment que les journalistes se sont réveillés (seuls ceux qui enquêtent peuvent porter ce titre les autres ne sont que des fournisseurs de contenus à tasser entre 2 annonces).
Reviendra-t-on à ce climat de paix et de sérénité où on faisait la promotion de l'excellence. Tout en permettant aux vieux maires de têter le bourgeois et aux bourgeois de s'empiffrer de contrats municipaux et provinciaux. On pourrait aussi parler des scolaires.
Encore là, il s'agira probablement d'un hasard qui fut fort satisfaisant pour nos élites (qui ont senti le souffle de la lame aérer leurs nuques) et ce n'est que la force de caractère de notre grand homme qui nous a valu cette grande oeuvre. Qui s'effondra comme le reste.
Le monsieur semblait souffrir d'intempérence agissante. Ou hyperactivité politique. Très bon à écraser les syndicats faibles (infirmières et professeurs), il savait se coucher devant les puissants: médecins, policiers. Et, bien sûr, les milieux financiers.
Si on se rappelle avec quelle élégance, il a résolu le problème de l'autobus de vieillards qui menaçait l'élite des compagnise autobussièrs. Pour ceux qui ne se rappellent rien: un autobus de vieux (c'est un fait et nous le rappelons pour susciter des émotions - ici de la tristesse et de la mélancolie - ces gens étaient allés en pélerinage puis en pic nic et pensaient passer une auter belle journée de leur retraite active mais pour beaucoup ce fut la derniere- le professeur Bulle s'intéresse parfois aux humains quoique, généralement, il les trouve plutôt répugnant) a manqué de frein (l'enquête révéla qu'ils étaient foutus depuis longtemps) le chauffeur était maladroit, endormi et avait trafiqué son livre de bord dans lequel il doit noter ses temps de sommeil - il est obligatoire d'en prendre de temps en temps ce que certains patrons trouvent irritant) Bref, l'autobus, plein de voyageur, descendit à toute berzingue une des belles côtes de la province. Le reste est la simple démonstration des lois de la pesanteur et du transfert d'énergie. Toutes sont très mauvaises pour de simples corps humains. Tous ces gens avaient de la famille. Le scandale commença avec l'autobus en mauvais état, le chauffeur pas mieux, la compagnie de transport sur le bord de la faillite et qui avait, malgré des entorses qui auraient dû voir la révocation de son permis réussit à le faire renouveler on ne sait comment. On commença à bavarder et on appris que des compagnies qui se foutaient des lois et de la sécurité des passagers étaient nombreuses. On allait peut-être savoir combien. On parla de faire une vérification systématique des freins des autobus et, tant qu'a y être, des autobus en entier et puisqu'on y serait des compagnies. On apprendrait des choses passionnantes.
Que s'est-il passé? Pas d'enquête. Au lieu de pointer son regard généralement sombre vers le vilain autobus et ses semblables, le monsieur regarda d'un vilain air la côte. On la jugeau bien côteuse. Même si des gens y montaient et descendaient tous les jours depuis des générations. Et juste avant et un peu après l'accident. Et les gens du coin aimaient le paysage qu'ils trouvaient superbe et apprécié des touristes.
On refit la côte. Mais pas les milliers d'autres semblables ou pires dans la province. On installa même des lits de graviers à coups de millions censé (le joli mot) arrêter un autobus sans frein (pas celui qui venaient d'écrabouiller ses passagers, il était trop tard pour tout le monde). Et juste au moment où on venait de finir les installations (en gâchant le paysage de tout le monde) un autre autobus sans frein arriva. Et faillit y rester parce que le terrain d'atterrissage à autobus ne fonctionnait pas aussi bien que prévu. On le refit. Tout ceci coûta des tas et des tas de millions à la grande joie des entrepreneurs en côte et en asphalte.
On aurait pu épargner tout ce bon $ qui aurait pu servir à payer des profs et des infirmières (toutes ces vilaines filles qui prétendent manger et dormir de temps en temps) en installant provisoirement une police de la route (il y en a ici et là qui pèse les camions au printemps pour leur permettre de défoncer les routes légalement) pour une inspection sommaire des freins et autres machins. En cas de problème, l'autobus est remorqué et inspecté. Et on va voir son propriétaire pour faire un tour. Comme on a fait avec les artisans fromager récemment. Au bout de quelques petits tapages de doigts, d'autobus mis à la ferraille, de quelques compagnies sur le bord de la faillite couiqué et quelques compagnies rentables mais trop près de la piscine de leur patron (ça coûte cher à construire et il faut bien couper quelque part) mis à contribution, on aurait réglé le problème pour un temps. On n'a rien fait de tout ça. Les cercuiels roulants continuent à circuler. Et des morts-vivants plus ou moins chanceux, les habiter provisoirement. Chanceux s'ils se rendent à destination. Moins s'ils y restent.
Mais on a préservé une talle d'entrepreneurs locaux et de futurs petits bourgeois. Comme on a préservé les élites municipales qui auraient été obligés de démissionner ou de faire de la prison. Soupir.
Comme on vient de le dire, les élites eurent une décennie de paix pour engranger le bon grain. Les employés des journaux tenant à leur job comprirent qu'il fallait parler d'autre choses. Par exemple, «le crime». À chaque instant, un voleur de sacoche peut vous voler votre sacoche. Même si, année après année, il y a de moins en moins de meurtres et que la variété de crimes habituels diminuent aussi, on nous donne l'impression de vivre au Liban des bonnes années de meurtres collectifs.
Mais si on parle avec grande lamentation des petits criminels, on évitera avec grand soin les grands.
Et, amusant retour du Destin, on en reparle. Comme un gilet de laine, il suffit de tirer sur un brin pour démailloter tout le reste. Pour le moment, on n'a fait qu'effilocher un bout de manchette.
Voilà qu'arrive à la rescousse les agents d'influence des gens influents.
Bon travail.
3690. LES MAÎTRES DU MONDE ONT (PARFOIS) DES HOMMES DE MAIN FRAGILES DE SANTÉ
Simon Boivin
19 mai 2010
Le Soleil
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/politique/201005/18/01-4281763-bechard-irrite-par-marois.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4282086_article_POS1
(Québec) Le ministre en convalescence Claude Béchard n'apprécie pas que la chef du Parti québécois (PQ) voie dans son absence une fragilisation de la majorité gouvernementale.
En lutte contre un cancer du pancréas, le député de Kamouraska-Témiscouata, amaigri, a rendu visite à ses collègues libéraux, mardi, à l'Assemblée nationale.
À sa sortie du caucus, il a jugé «ordinaire» que Pauline Marois évoque son état de santé pour évaluer la solidité du gouvernement.
«Ce n'est pas une grande leçon de compassion de dire que tu comptes sur la santé de quelqu'un pour peut-être renverser le gouvernement, a-t-il indiqué. Qu'elle ne compte pas trop là-dessus. [...] Je n'ai pas trouvé cela très gentil.»
Le politicien combatif dit même qu'il trouve une «source d'inspiration» dans les commentaires de Mme Marois.
Il assure avoir fait encadrer la déclaration.
«C'est déjà laminé dans mon bureau, a noté M. Béchard. Chaque matin, je le regarde quand je me lève et je me dis :
"Ça ne sera pas aujourd'hui. On va revenir."»
[Pas obligé!]
Interrogée au cours de la fin de semaine sur sa volonté de défaire le gouvernement s'il perd sa majorité, Mme Marois a noté qu'il y a «un risque» que cela se produise. Jean Charest «a demandé à M. Tomassi de quitter son caucus. Il y a actuellement un député [Claude Béchard] qui est aux prises avec un problème de santé. Il y a un risque, mais c'est à lui de l'assumer».
Pour le premier ministre Jean Charest, la chef de l'opposition se livre à un exercice de «politique-fiction» qui dénote un « très mauvais jugement de sa part».
«Renversée par ses propres militants, elle se tourne de bord et sa réaction est de dire : "Il faudrait que je renverse le gouvernement." C'est difficile de trouver autant d'arrogance dans une seule fin de semaine.»
Il trouve «déplacé» de faire un exercice de mathématique parlementaire en soustrayant le nom de M. Béchard.
«Qu'un politicien envisage son propre avenir à travers l'état de santé d'autres personnes... Je n'ai jamais vu ça», a-t-il lancé.
En convalescence depuis janvier, M. Béchard devra continuer ses traitements «pendant un bon bout de temps. [...] Comme tous les Québécois touchés par le cancer ou d'autres maladies, il faut se battre jour après jour».
[Pour les personnes qui ne connaissent pas le personnage, on le décrira comme un homme très ambitieux et capables de toutes les bassesses pour satisfaire son chef. Malheureusement, ses nerfs l'ont lâché et sa santé itou. Être veule, vipère et sans état d'âme (mais joyeusement) n'est pas donné à tout le monde. Il y en a qui l'ont dans le sang et peuvent malfaire ainsi une vie durant. Et arriver très haut dans l'échelle sociale (les barreaux sont en lames de rasoir). D'autres pas. Leur ascencion est interrompu par le Destin qui est un un peu taquin. Mais tous ascencionnent en écransant les plus de doigts et de pieds possibles. Et avec le ton qui convient. Soit sérieusement, en donnant des leçons de dignité et d'éthique - numéro d'équilibriste un peu obscène- mais nécessitant une souplesse physique, morale et intellectuelle valant les numéros du Cirque du Soleil. Et plus fréquent qu'on le croit. Soit avec un petit rire grinçant et sadique. Surtout quand on vient d'écriser des doigts. Pour ceux qui sont impatients et n'ont pas le temps d'attendre pour savoir la fin de l'intrigue: Ils finiront comme tous les autres par peser le 1/3 de leurs poids et piqués de tubes partout mais, entre les deux, ils n'y pensent pas. Ils croient que le jeu va durer éternellement. Erreur! Et sont tout surpris quand la fin arrive.]
*
CLAUDE BÉCHARD REVIENT AU TRAVAIL, APRÈS SIX MOIS DE CONGÉ DE MALADIE
Jocelyne Richer
La Presse Canadienne
01 juin 2010
http://www.cyberpresse.ca/le-droit/actualites/actualites-nationales/201006/01/01-4285879-claude-bechard-revient-au-travail-apres-six-mois-de-conge-de-maladie.php
Péquistes et libéraux ont fait une rare trêve dans les hostilités parlementaires, mardi, pour célébrer le retour en Chambre de Claude Béchard.
Tous les députés présents, des différentes formations politiques, ont réservé une très longue ovation au ministre Béchard, de retour d'une convalescence de six mois, pour subir des traitements contre un cancer du pancréas.
M. Béchard, qui est député de Kamouraska-Témiscouata, reprend donc ses multiples fonctions de ministre de l'Agriculture, ministre des Affaires intergouvernementales, ministre responsable de la Réforme des institutions démocratiques et leader adjoint du gouvernement.
En point de presse, le ministre a expliqué qu'il devait toujours subir des traitements et qu'il n'avait pas vaincu le cancer, mais qu'il se sentait assez bien pour reprendre le travail, juste à temps pour la période de fin de session à l'Assemblée nationale, qui suspendra ses travaux le 11 juin.
Il a dit que s'il avait attendu d'être complètement guéri, il ne serait peut-être jamais revenu.
M. Béchard a dit qu'il entendait bien continuer à se battre contre la maladie et à mordre à pleines dents dans la vie.
*
ASSEMBLÉE NATIONALE
CLAUDE BÉCHARD DE RETOUR
1 juin 2010 à 15 h 39
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2010/06/01/002-claude_bechard_retour.shtml
Claude Béchard s'est adressé aux journalistes mardi après-midi.
Le député libéral Claude Béchard, en convalescence depuis quatre mois à la suite d'une récidive de son cancer du pancréas, a effectué un retour à l'Assemblée nationale mardi après-midi.
Le député de la circonscription de Kamouraska-Témiscouata a fait son entrée en chambre vers 14 h pour la période de questions.
«Il faut vivre. On n'est pas là pour attendre que ça aille mal. On est là pour vivre. Il faut mordre à plein dans la vie.»
— Claude Béchard
M. Béchard a indiqué que sans être tout à fait remis de sa maladie, il reprenait dès mardi l'ensemble de ses fonctions, notamment au ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation.
«En même temps, c'est d'envoyer un message à plein de gens qui se battent contre cette maladie-là, de ne pas lâcher, de continuer de se battre.»
— Claude Béchard
AUDIO-VIDÉO
Le ministre Claude Béchard effectue un retour à l'Assemblée nationale et rencontre les journalistes.
3689. LES AGENTS D'INFLUENCE ET LES FAISEURS D'OPINIONS CONTRE-ATTAQUENT
Gilbert Lavoie
Le Soleil
29 mai 2010
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/politique/201005/28/01-4284927-pauline-marois-chez-les-arroseurs-arroses.php
(Québec) lle n'a peut-être pas perdu la guerre, mais elle a perdu une bataille.
Après Marc Bellemare, c'est Pauline Marois qui a goûté cette semaine à la médecine qu'elle a servie à Jean Charest tout l'hiver.
Une histoire classique d'arroseurs arrosés.
Après avoir allégué pendant des mois que les libéraux se servent de prête-noms pour le financement de leur parti, voilà que c'est sa famille proche qui a fait l'objet d'allégations de même nature pour le financement de sa campagne à la direction du parti en 2005.
Marc Bellemare a subi le même sort après avoir dénoncé les méthodes de financement des libéraux. Son ancien adjoint au sein de Vision Québec a révélé avoir servi de prête-nom pour un prêt de 10 000 $ au parti. Le Directeur général des élections a ouvert une enquête.
LE CAS DE MME MAROIS EST PARTICULIER
En tout, c'est 17 membres de sa famille ou de celle de son mari qui ont participé au financement de sa campagne, à raison de 3000 $ chacun dans la plupart des cas.
Les contributions étaient légales, mais certaines ont soulevé des doutes parce qu'elles ont été effectuées par des jeunes aux études ou des parents proches qui ne semblaient pas avoir les moyens de faire de tels dons.
D'où vient l'argent?
A-t-on utilisé des prête-noms?
Dans le monde de la politique, où les apparences sont plus importantes que la réalité, [dans le monde des journaux aussi.]
le simple fait de poser cette question crée de la suspicion.
[c'est tout le but de l'article: mettre en parallèle le comportement douteux du régime Charest et de son aréropage - (définition) assemblée de personnes particulièrement compétentes dans leur domaine: ici, l'escroquerie. Et madame Marois qui a sans doute des choses à se reprocher (ou son mari) mais qui dénonce des choses embarrassantes pour toute la classe politique et affairistes. Dans le but de discréditer aussi bien le message que le messager. L'histoire du journal La Presse est éloquente à ce propos. Comme je le dis souvent, le but des médias est 1. de vendre des annonces 2. enrichir son proprio 3. faire de la propagande. Et, s'il y a de l'espace entre 2 annonces, faire un peu d'information. Généralement sur le sort des ovules congelés d'une chanteuse aimée de la nation. On assisite ici à l'utilisation de la rhétorique comme arme de dissuasion massive ou douce. Les personnes peu intelligentes ou peu éclairées sur son utilisation constante ou, même son existence en découvrent un exemple qu'ils peuvent maintenant nommer. Ce mot n'est pas seulement un souvenir obscur d'un cours classique mal digéré à oublier au plus vite. Au contraire, il sert tous les jours. Généralement, au détriment du plus grand nombre. À quoi bon utiliser la matraque ou la menace de la matraque quand quelques mots suffisent...]
L'embarras de Mme Marois est double :
[c'est le but visé par le journal: donner cette impression qui doit remplacer l'impression malsaine ressentie en pensant aux agissements du régime Charest.]
La Presse a révélé cette semaine que des gens associés à des firmes de génie-conseil ont versé les deux tiers des 123 000 $ que la chef du PQ a recueillis au cours de sa campagne de financement de 2007.
[tout le monde est mouillé. Et l'humidité dépend de la durée de la baignade. Ce qui n'empêche pas les informations d'être crédibles. Qu peut le mieux parler de la température de l'eau que le baigneur ou la baigneuse? Il s'agit donc de faire douter du messager pour discréditer le message. Simple.]
Une portion de 25 000 $ provenait des employés de la compagnie Axor, l'une des firmes montrées du doigt par Amir Khadir, le 18 mars dernier, pour sa générosité envers les libéraux.
Le député de Québec solidaire avait laissé entendre que les employés de cette firme avaient servi de prête-noms, ce qui a provoqué une enquête du DGE.
Khadir, qui s'est joint mardi à la coalition de Mme Marois pour obtenir une enquête publique, a changé de discours lorsqu'il a été interrogé sur les contributions à la chef du PQ.
[retenez bien les mots employés]
Au lieu de s'en étonner, il les a défendues, ce qui l'a mis en contradiction avec son raisonnement du 18 mars.
Il avait alors douté de la capacité de la réceptionniste d'Axor de verser 3000 $ aux libéraux, laissant entendre qu'elle avait servi de prête-nom.
1. «Ce qui pourrait être illégal, c'est qu'une secrétaire, une réceptionniste - je ne sais pas à quelle échelle on les paie dans les firmes de génie-conseil, mais je ne pense pas que ce soit des salaires élevés - donne 3000 $ au Parti libéral. On peut se poser des questions.»
2. Or, jeudi, il a dit trouver tout à fait crédible que des étudiants de 18, 19 et 21 ans aient eu les moyens de donner 3000 $ chacun à la campagne de Mme Marois.
[retenez bien le raisonnement. On essaie de comparer une réceptionniste probablement mal payée avec des enfants de millionnaires qui vivent sans doute une vie de Spartiates et de Stoïciens pour les préparer à leur entrée sur le Marché du Travail à la dure comme employés chez Wall Mart! Ils n'ont certainement pas quelques milliers de $ d'$ de poche à donner à leur maman. Et s'ils le font, ils espèrent sans doute des contrats en retour pour asphalter, par exemple, leur entrée de garage. Il va de soi qu'un communiste de stricte observante trouvera injuste le sort d'une fille de pauvre comparée à celui d'une fille de riche. Mais ici, il ne s'agit pas d'attirer l'attention sur le Destin et son sens particulier de l'humour mais de jeter le doute sur le messager pour, par ricochet, faire perdre de la crédibilité au message. Se souvenir que le journal La Presse a été un des artisans du célèbre Coup de la Brinks! On est dans les ligues majeures du décervelage. Notre Pravda locale.]
3. Si c'est normal pour eux, pourquoi était-ce suspect pour la réceptionniste de la compagnie Axor?
4. Le député de Québec solidaire s'est enfargé dans ses contradictions.
[notez la beauté du raisonnement 1. 2. 3. 4. qui tire la conclusion de vos esprits comme si on tire une ficelle qui entrerait dans votre cerveau.]
UNE ENQUÊTE SUR TOUT LE QUÉBEC?
Pauline Marois avait pourtant un beau cheval de bataille l'automne dernier : sa demande d'enquête sur l'industrie de la construction recevait des appuis de tous les côtés.
Pourquoi a-t-il fallu qu'elle en élargisse le mandat de jour en jour, au point d'en faire une entreprise monstrueuse et irréalisable?
[?]
La motion débattue mercredi demandait
«que l'Assemblée nationale du Québec exige la tenue d'une enquête publique et indépendante sur l'ensemble des allégations liées à l'industrie de la construction, à l'octroi de contrats gouvernementaux, de permis ou de subventions ainsi que sur le financement des partis politiques».
Dans son point de presse du matin, Mme Marois avait même acquiescé à la suggestion d'Amir Khadir d'inclure les partis politiques municipaux dans cette enquête.
Par où commence-t-on? Laval [Certainement! La ville aux ponts qui tombent! Et au maire éternel!], Montréal, Longueuil, Gatineau?
[ici, on essaie de montrer «l'irréalisme» de la chose (proposée sans doute par une irresponsable vivant dans un nuage. Non qu'il y ait des gens croches partout et dans toutes les villes nommées - et dans celles qu'on ne nomme pas. On montre simplement l'excès d'irresponsabilité de la personne, encore une fois pour discréditer le message. Anciennement, on aurait dit en élevant les bras au ciel: comment osez-vous douter de nos bonnes élites qui vont à l'église et donnent aux oeuvres? Ici, on se contente de recourir en sous-texte à la légende d'Hercule et des Écuries d'Augias pour susciter la fatigue. Il y aurait tant à faire! On n'a tout simplement pas le temps ni les ressources! On pourrait se contenter de l'industrie de la construction. Mieux, sur la FTQ. Ces syndicats qui nuisent à la productivité et la compétitivité des entreprises sont capables de tout. Oui, il faudrait enquêter partout où il y a un doute. Comment? Par où commercer? Par toute ville qui accorde systématiquement des contrats sans appel d'offre. ]
LA CONSTRUCTION
Revenons à l'essentiel des choses :
une enquête sur la construction est nécessaire parce qu'il est devenu évident, au cours de la dernière année, que le crime organisé s'y est installé à différents niveaux.
Le travail en cours des policiers permettra d'ailleurs de recueillir le matériel et les témoignages nécessaires à la tenue d'une telle enquête publique. [ ici, on reprend l'encyclique Libérale: Laissons faire la police! Mais la police ne fonctionne que sur dénonciaton, témoins, preuves. Et ça lui prend des années pour monter une preuve capables de contenter les tribunaux pour la moindre affaires. Il va de soi que c'est ce qu'on espère. Que ça prenne le plus de temps possible. On sacrifiera bien quelques maladroits ou malchanceux pour préserver tous les heureux bénéficiaires du régime.]
Mais a-t-on véritablement besoin d'enquête publique sur le financement des partis ou sur le processus de nomination des juges dont on connaît déjà les failles?
[OUI!]
Tous les politiciens savent que la Loi sur le financement des partis est contournée depuis des décennies par des entreprises.
Et tout le monde sait que les libéraux, plus près des milieux d'affaires fédéralistes, en ont profité plus que le PQ.
Les contributions de 171 795 $ par 64 dirigeants et employés de CIMA à la caisse du PLQ en 2008, dévoilées jeudi par Québec solidaire, en sont un autre exemple.
Les employés de la même firme ont donné 65 500 $ au PQ la même année.
En principe, les entreprises n'ont pas le droit de contribuer au financement des partis politiques. En pratique, elles le font par l'entremise de leurs dirigeants et employés.
QUE VEUT-ON SAVOIR DE PLUS?
Dans quelle proportion le PLQ a profité de cette situation par rapport au PQ?
Ça ne changerait rien à la réalité : une entorse à la loi est une entorse à la loi, peu importe le montant et la fréquence.
Les élus n'ont pas besoin d'une commission d'enquête pour savoir quelles corrections apporter à la loi pour mettre fin à ces abus.
Faut-il limiter les dons à 500 $ comme le suggère le PQ ou laisser le maximum à 3000 $ comme le désirent les libéraux? Peu importe!
Ce qu'il faut, c'est dissuader les entreprises et les partis qui contournent la loi en utilisant des prête-noms.
[encore une fois, rhétorique en action. De tous les maux possibles, on choisit le moindre et on concentre l'attention dessus. On a dénoncé et découvert bien d'autres maladies et bien plus gravissimes que les contributions illégales. On doit donc les occulter. Et focaliser l'attention sur la main droite qui s'agite.]
Or, le projet de loi actuellement à l'étude aura cet effet. Il donnerait plus de pouvoirs au DGE, et priverait une entreprise coupable d'une infraction de tout contrat public pendant cinq ans.
Voilà une mesure efficace qui fera réfléchir les firmes de génie-conseil ou de construction qui vivent au crochet des différents paliers de gouvernement.
[Sursaut de lucidité. Et erreur dans la démonstration: car on attire de nouveau l'attention du lecteur sur ce qu'on voulait camoufler. Travail d'amateur. Et il y a bien plus que les firmes de contruction ou de génie en cause. Tirons sur le fil de laine du chandail. Tirons.]
3688
Vincent Marissal
18 mai 2010
La Presse
http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/vincent-marissal/201005/18/01-4281385-pq-lart-de-se-tirer-dans-le-pied.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4281763_article_POS1
Pauline Marois aurait voulu faire éclater au grand jour les limites de son pouvoir sur son propre parti qu'elle n'aurait pu mieux s'y prendre.
Dans la même fin de semaine, la chef du Parti québécois s'est mise à rêver à voix haute de défaire le gouvernement Charest
«pour restaurer nos politiques sociales et nos institutions»...
puis elle s'est fait dire sans ménagement par ses militants et députés qu'ils ne sont pas prêts à la suivre dans ses projets de réforme!
Pas mal, tout de même: Pauline Marois promet de restaurer nos politiques sociales, mais elle est incapable d'obtenir l'appui de son parti pour aller à l'«essentiel», selon sa propre expression.
Réglons tout de suite cette histoire de renversement de gouvernement.
Intéressante en théorie (et certainement attirante pour tous les lecteurs et internautes qui cherchent un moyen de «mettre les libéraux dehors»), elle est toutefois hautement improbable.
À moins que Jean Charest ne fasse un Joe Clark de lui-même et que son whip et lui dorment au gaz au point d'affronter un vote à l'Assemblée nationale sans s'être d'abord assurés d'avoir l'avantage numérique, les partis de l'opposition ne déferont pas ce gouvernement.
De toute façon, Mme Marois et ses 49 députés auraient besoin, pour ce faire, de l'appui des quatre adéquistes, des deux indépendants Éric Caire et Marc Picard ainsi que d'Amir Khadir, de Québec solidaire, ce qui est évidemment loin d'être acquis.
Avant de fantasmer sur un renversement du gouvernement, le PQ va devoir s'entendre sur un programme politique.
Vu la résistance des péquistes aux changements proposés par leur chef, il n'en est pas là.
Sacré PQ! Toujours aussi fort pour se tirer dans le pied. Pour s'«autopeluredebananiser», comme avait dit un jour Jacques Parizeau à propos de l'ancien chef libéral Daniel Johnson.
Le gouvernement libéral est dans les câbles depuis des semaines, Jean Charest n'arrive pas à reprendre son souffle entre les révélations gênantes et les mauvaises nouvelles, il coule dans les sondages et que fait le PQ?
Il n'a apparemment rien de plus urgent à faire que de démontrer très clairement qu'il n'est pas prêt à proposer de véritables changements [!]
et, pire encore, que sa chef n'a pas les coudées franches.
[On parle d'une dictature à la Duvalier! Ou, dans une moyenne mesure, d'une «démocratie» light 0.5% à la Libérale où tous les députés rampent et font les perroquets. ]
Pauline Marois n'arrive pas, malgré les déboires de Jean Charest, à s'imposer de façon décisive,
et voilà que son parti exprime lui-même très publiquement des doutes sur son leadership.
[S'«imposer». Quel joli mot! Si le parti n'est pas d'accord avec tout ce que dit la cheffe ceci équivaut à des doutes sur sa capacité à diriger (traduction de «doute sur son leadership. Ce commentaire ne s'adresse pas aux péquistes mais au lecteur du journal à qui on transmet l'idée que madame Marois et son parti, malgré les déboires du premier ministre ne sont pas capable de le remplacer et qu'il vaut mieux rester avec le même qui n'est pas si pire. Marketing 101. Lui, peut diriger - au moins son parti- puisque toute personne qui en devient membre devient une marionnette et un clône de lui-même. Ce qui est un phénomène intéressant!]
Si Mme Marois n'arrive pas à diriger son propre parti, comment convaincra-t-elle les Québécois de la suivre?
[Encore!]
Du coup, Jean Charest (qui n'en manque pas une à l'Assemblée nationale) pourra se payer la tête de son adversaire péquiste, qui, elle, sait maintenant qu'elle devra manoeuvrer avec soin d'ici au prochain congrès de son parti (et au vote de confiance), en avril 2011.
Voilà un problème (au moins un!) que n'a pas Jean Charest:
les libéraux, contrairement aux péquistes, sont disciplinés et d'une docilité totale
malgré les déboires de leur chef.
Ce n'est pourtant pas une révolution que proposait Mme Marois à ses militants: la refonte des instances régionales en santé et en éducation et la révision des soins assurés par l'État. On est loin du vent de droite que craignaient certains péquistes.
Dans ce refus des péquistes à leur chef, deux aspects font mal [?].
D'abord, ils n'acceptent pas le virage vers l'«essentiel»;[?]
ensuite, ils ne se gênent pas, députés comme militants, pour défier publiquement l'autorité de Mme Marois.
[Les fusiller leur donnerait une leçon. Au moins un!]
Les militants ont accepté d'éjecter le club politique SPQ Libre des instances du PQ et ont consenti à mettre le mot «référendum» au frigo.
Mais il semble que Mme Marois aura du mal à les faire bouger de leur sacro-saint modèle social-démocrate.
[La social-démocratie «populaire» est mal vue. Que les gens ordinaires paient les chose au juste prix! Il est fini le temps de se faire entretenir par l'État et le temps où l'État achetait les votes. Par contre, la social-démocratie pour les riches et les élites (à la Haïtienne) est toujours de mise. Ces gens qui ont «réussi dans la vie», «grâce à leurs efforts» (le travail de tous leurs travailleurs employés par eux ne comptent pas- il suffit de ne pas le compter) méritent de voir préserver «leur niveau de vie». En fait, on n'est plus au stade du «niveau de vie» mais à celui de la «qualité de vie». Et leur piscine creusée, leur 10 salles de bain et leurs garage quadruple et toutes ces choses si indispensables aux gens qui ont réussi. Ce monde de lait et de miel. Et s'il faut que le peuple se serre la ceinture pour ça, tant pis. Ils n'avaient qu'à «réussir» eux-aussi. Que le peuple se le tienne pour dit. Il est comme la femme générique, juste bonne à baiser. Qu'on la baise et rebaise ne fait que l'utiliser comme il se doit. Elle n'avait qu'à ne pas naître femme sinon on ne le fourrerait pas. Les gens ordinaires sont si ordinaires, si commun, si nombreux. Le peuple, sans qu'on lui demande son avis, vient de consacrer des milliers de milliards, justement pour sauver ces gens luxueux et hors de prix. Et leur qualité de vie. Maintenant, on lui demande des comptes. Il faut rembourser. Quoi? Hein! L'État qui leur demandera aussi des comptes (sur l'$ qu'il leur a pris) dit revenir à l'équilibre budgétaire. C'est écrit quelque part. Il ne faut pas compter sur la reconnaissance des hypocrites. Et c'est là leur moindre défaut! On pourait imposer tous ces parasites mais il vaut mieux surtaxer les gens ordinaires, ils n'ont pas les moyens de s'en aller. ]
[Et le joli «libéralisme» qui a failli faire sauter les fusibles économiques du monde. Si les gouvernements n'étaient pas intervenus après les supplications des banquiers...]
Il faut dire que Mme Marois a couru après les problèmes.
En promettant de défaire le gouvernement Charest si l'occasion se présente, Pauline Marois a affirmé qu'elle ne «fera pas une Michael Ignatieff» d'elle-même.
En proposant aussi imprudemment des mesures aussitôt rejetées par son propre parti et en démontrant aussi peu de flair et de maîtrise, c'est pourtant exactement ce qu'elle a fait.
[On poursuit la campagne de démolissage. Pourquoi irriter ce bon monsieur Charest, la personne idéale pour nous guider dans ces temps troublés. Il y a peut-être des «rumeurs» qui courent sur son compte mais ce sont des délires d'esprits malveillants. Et qui le remplacera? Il n'y a personne. On vous le dit!]
jeudi 27 mai 2010
3687. QUE DE CHOSES ÉTRANGES NE TROUVENT-ON PAS DANS LES LIVRES ET QUE DE GENS ÉTRANGES POUR LES ÉCIRE PENSE MUSE.
Livres anciens & rares
Antiquarian & rare Books
ABABLIO
Achats - Ventes - Estimations
http://abablio.free.fr/autres_liens/liseuse/liseuse.htm
3686. Ruth Etting - Cigarettes, Cigars
3685. APRÈS LES SORCIERS JUIFS VOILÀ LES SORCIERS CATHOLIQUES
AVORTEMENT
UN DÉBAT DÉJÀ LANCÉ, SELON MGR OUELLET
27 MAI 2010
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2010/05/26/002-avortement-mgrouellet.shtml
Devant toute la controverse qu'ont soulevée ses récents propos sur l'avortement, le cardinal Marc Ouellet a tenu une conférence de presse en compagnie de l'archevêque d'Ottawa, mercredi, pour « recentrer le débat » sur l'avortement.
Revenant sur sa déclaration voulant que l'avortement soit injustifié même pour les femmes victimes de viol, Mgr Ouellet a déclaré que ses commentaires pour la défense de l'enfant innocent étaient motivés par « le désir de rappeler la dignité de la femme en toutes circonstances et le respect dû à toute vie humaine naissante ».
Il a concédé que la responsabilité ultime de cette décision morale relevait de la conscience personnelle. « Je suis très désolé que mes propos, déformés ou cités hors contexte, aient pu causer des souffrances additionnelles aux femmes qui font face à des situations semblables », a-t-il ajouté.
« Je n'ai dit nulle part que je condamnais la femme qui avait eu recours à l'avortement », a précisé le cardinal. Selon lui, l'essentiel de son propos a toujours été de rappeler la norme morale objective, « avec la préoccupation de sauver la vie de l'enfant innocent et d'épargner à la mère les conséquences graves d'un avortement délibérément provoqué ». Le cardinal a ajouté : « C'est précisément le souci de la santé physique, psychologique et spirituelle de la femme en difficulté qui a motivé mes interventions. »
«Je n'ai déclaré aucune femme criminelle parce qu'elle avait subi un avortement.»
— Cardinal Marc Ouellet
DÉBAT DÉJÀ OUVERT
Le cardinal a affirmé que le débat sur le droit à l'avortement devait avoir lieu et a dénoncé l'attitude des élus qui ont condamné ses propos sur l'avortement. « Le débat sur l'avortement est ouvert et il ne faut pas en avoir peur », a-t-il ajouté.
Il a déploré que l'enfant à naître ne jouisse d'aucune protection au Canada en raison d'un « vide juridique ».
Le primat du Canada a précisé qu'il se pratique, selon lui, « beaucoup trop » d'avortements au pays, soit 100 000 par année au Canada, dont plus de 25 000 au Québec. « On pourrait les réduire de moitié si seulement les femmes en détresse à cause d'une grossesse inattendue étaient accueillies, informées et accompagnées avec compassion et solidarité dans leur choix », a-t-il déclaré.
Le cardinal a d'ailleurs lancé un appel pour une campagne de sensibilisation et de meilleurs programmes d'aide aux femmes en détresse au pays. « Il manque beaucoup d'information, d'accompagnement et d'aide financière, pour que les femmes enceintes soient mises en situation de faire un choix éclairé », a avancé Mgr Ouellet.
Pour le cardinal Ouellet et l'archevêque Terrence Prendergast, le véritable enjeu du débat sur l'avortement est « l'appui à la femme enceinte de la part de l'homme, de la famille, de la société ».
DES PROPOS QUI ONT FAIT RÉAGIR
Après un passage remarqué à une manifestation pro-vie, à Ottawa, le 13 mai denier, le cardinal Marc Ouellet avait réitéré sa controversée position sur l'avortement le week-end suivant, à Québec.
Dans le discours qu'il a prononcé à l'occasion d'un congrès pro-vie dans la capitale, Mgr Ouellet a affirmé que l'avortement devait être condamné et considéré « moralement » comme un crime. Le cardinal Marc Ouellet a aussi estimé que le recours à l'avortement était injustifié, même pour une femme violée ou dans des cas d'inceste.
Ces propos ont été vivement dénoncés par divers acteurs de la société civile et du monde politique. Certains ont même avancé que les propos du prélat faisaient partie d'une action concertée de la droite pour relancer le débat sur l'avortement.
Article
LE CARDINAL ET LA CULTURE DE LA MORT
Carnet d'Alain Crevier
audio-vidéo
Le reportage de Nicole Germain
Alain Crevier réagit aux propos du cardinal Ouellet.
La volonté du cardinal Marc Ouellet de rouvrir le débat sur l'avortement suscite des craintes, explique Louiselle Lévesque.
L'entretien de Michel Viens avec Nathalie Parent, coordonnatrice de la Fédération du Québec pour le planning des naissances
L'entretien de Michel Viens avec Louis Rousseau, professeur au Département des sciences des religions de l'UQAM
3684. COMMENTAIRES DU PEUPLE
*
SOCIÉTÉ
AVORTEMENT
UN DÉBAT DÉJÀ LANCÉ, SELON MGR OUELLET
27 MAI 2010
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2010/05/26/002-avortement-mgrouellet.shtml
3683. Ruth Etting - Overnight (1931)
3682. BOB ET LOLA. 12. LOLA A UNE VISION DE L'ENFER
Une recette d'Escargots de bourgogne.
La difficulté de réalisation est moyenne mais vous serez récompensés de vos efforts
Cocotte d’Escargots de Bourgogne au beurre de céleri recouvert d’un fin feuilletage
Pour 6 personnes
Prévoir une douzaine d'escargot ( belle grosseur ) de Bourgogne par personne.
Un poireaux, 1 carottes, 2 branches de céleri, 100 gr échalotes, 1 gousse d'ail,
Ciboulette, Persil plat.
250 gr de beurre demi-sel
1 dl huile olive
5 cl de bon vin blanc sec.
1 dl de crème fraîche
Feuilletage pour faire six disques du diamètre de la petite cocotte fonte à défaut un ramequin fera l'affaire.
ä Faire une julienne (Fin bâtonnet de 5 cm de long)avec le blanc du poireaux, laver soigneusement, bien égoutter et faire étuver avec un trait d'huile
d'olive.
ä Faire un fine mirepoix (petits morceaux environ 4*4 mm de coté) avec carotte et branche de céleri et faire étuver doucement avec un trait d'huile d'olive.
ä Hacher la gousse d'ail le plus finement possible.
ä Disposer les six disques de feuilletage ( n'oubliez pas de dorer avec de l'oeuf battu et de piquer avec une fourchette)sur une plaque et cuire au four température 200/220° thermostat 7/8( attention cuisson rapide
ä Ciseler les échalotes, mettre en cuisson avec le vin blanc dans une sauteuse (penser à la taille car vous aller devoir en finition ajouter les escargots),
réduire de moitié Prélever 1 dl de jus de cuisson d'escargot de la boite et 1 dl de crème fraîche
faire réduire moitié, puis monter avec des parcelles de beurre demisel.,
émulsionner au besoin avec un mixer. Ajouter a ce beurre la mirepoix de légumes ,l'ail haché et les escargots. Rectifier l'assaisonnement( penser au sel de céleri).
Tenir au chaud.
ä Disposer au fond de chaque cocotte ou ramequin l'étuvée de poireaux, puis mettre le ragoût d'escargots et recouvrir d'un disque de feuilletage, disposer deux ou trois minutes au four pour que l'ensemble soit bien chaud.
ä Bonne dégustation……!
3681. ÉCOLE JUIVE. COMBIEN D'ANNÉES D'ENDOCTRINEMENT POUR QU'UN ENFANT NAÏF ARRIVE À CROIRE À DE TELLES CONNERIES?
2333
chiour
13/11/2002
http://www.cheela.org/popread.php?id=2333
Chalom,
Je voudrais avoir une explication exacte sur l'interdiction de cuire le chabbath et sur l'apparente complexité des kelis richones, chenis.
Merci pour cette précision de grande utilité
A bientôt
Chalom ouvrakha
Je vous envoie la partie concernant bichoul, du guide sur les lois de chabat que j'ai redigé
cela devrait vous donner un large apercu.
11- Cuire et cuisiner: Toute action qui par l'intermédiaire de la chaleur du feu transforme un corps pour une utilisation différente. Cela inclut bien sûr la cuisson de la nourriture mais également la fusion du métal ou de la cire à bougie ou de l'argile pour la poterie.
Il existe trois interdictions relatives à la cuisson des aliments.
1/ La cuisson elle-même (bichoul)
2/ Une action qui peut entraîner la manipulation du feu (ou des boutons de la cuisinière à gaz ou électrique) (Chéma yéhaté baguéhalim).
3/ Une action qui ressemble à la cuisson (Mihzé kémévachel) et peut prêter à confusion.
Tous les cas mentionnés plus loin sont interdits pour l'une de ces trois raisons et quelquefois pour deux ou même trois à la fois.
La cuisson est fonction de la chaleur et du temps. Nos maîtres nous enseignent qu'il faut une chaleur de plus de 40° C (Yad solédète bo) pour cuire un plat et qu'un tiers de la cuisson suffit pour interdire le plat puisqu'il sera mangeable même avec difficulté. Certains nécessitent une cuisson complète comme on le fait habituellement . Nous ne pouvons donc pas mettre de l'eau sur la plaque chauffante pendant le Chabat et même sur un autre récipient car on peut craindre que l'eau atteigne cette chaleur de plus de 40° C même s'il faut plusieurs heures pour cela . A plus forte raison il sera interdit de rajouter de l'eau froide dans un plat qui se trouve sur la plaque de Chabat et ce même après que l'on a retiré ce plat de la plaque, tant qu'il est encore chaud.
On ne pose pas de plat contenant des aliments crus sur la plaque même avant Chabat, s'ils doivent être consommés le vendredi soir car on viendra facilement à remuer le plat de peur qu'il ne soit pas assez cuit pour le repas et cela active la cuisson, ce qui équivaut à cuisiner . Si ce plat est réservé au lendemain midi, on pourra y mettre le vendredi un morceau de viande crue, car on ne craint plus de remuer le plat puisque la viande ne pourra cuire suffisamment pour le repas de vendredi soir.
Le vendredi, on ne pose pas un plat directement sur le feu mais on le recouvre d'une plaque de cuivre. Si on possède un four électrique à bouton réglable, avec une position "chaleur standard", on ne pourra y mettre les plats même avant Chabat car si on s'inquiète pour la cuisson on en viendra, par habitude, à régler l'intensité du feu ou de la chaleur. Par contre cela ne sera plus à craindre si on recouvre les boutons de réglage pour en empêcher l'accès. (On fera de même pour une plaque de cuisson électrique réglable) .
A part le feu et l'électricité, nous pouvons cuire également avec la chaleur d'un aliment si elle est suffisante pour cuire un autre plat. Il est donc interdit de mettre de la nourriture crue (rajouter des oeufs par exemple) dans un plat bouillant même s'il a été retiré du feu (keli richone) . Si on verse le repas ou le liquide bouillant dans un ustensile froid (kéli chéni), on pourra y joindre des aliments crus car, même si le repas est encore chaud, l'ustensile le refroidit immédiatement et il ne pourra plus amener à cuisson les aliments que l'on y verse . Si le repas est constitué d'aliments solides (comme un gros morceau de viande par exemple), on attendra qu'ils refroidissent un peu, même dans le kéli chéni, car ils conservent la chaleur plus longtemps que les autres aliments; certains ne différencient pas les plats solides des liquides . Le principe admis couramment est de ne mettre aucun aliment cru dans un mets qui est encore trop chaud pour y mettre le doigt ou même pour le manger .Les ashkénazes ainsi que certains décisionnaires séfarades interdisent la cuisson, dans un liquide, de tout aliment uniquement cuit au four (à sec) comme le pain ou les biscuits. Pour ces décisionnaires il est donc interdit de mettre du pain ou de la matsa dans un plat qui vient d'être retiré du feu et même s'il a été transvasé dans un kéli chéni . Les séfarades qui n'ont pas de minhag particulier, peuvent se le permettre.
Certains aliments, comme le thé par exemple, sont très faciles à cuire (kalé bichoul). Même la chaleur de l'eau se trouvant dans un kéli chéni (voir plus haut) suffit à les cuire. On a donc l'habitude de préparer une infusion concentrée de thé le vendredi, et de l'ajouter à l'eau chaude versée dans le kéli chéni pendant Chabat. On pourra également verser l'eau dans un troisième récipient (kéli chélichi) le premier étant celui qui est sur la plaque chauffante, le deuxième celui avec lequel on prend de l'eau et le troisième celui dans lequel on verse, et ensuite mettre le sachet de thé dans le verre car selon la majorité des opinions l'eau du kéli chélichi n'est plus assez chaude pour cuire même les kalé bichoul . Si on a utilisé plusieurs fois consécutives le même récipient pour retirer l'eau, il se réchauffe et il devient équivalent au kéli richone .
"Il n'y a pas de cuisson après la cuisson" ce principe du Talmud nous enseigne que l'on peut, pendant Chabat, réchauffer un plat déjà cuit la veille, à condition que ce soit un plat solide sans sauce , car un liquide en refroidissant perd son caractère de plat cuit. Les décisionnaires ashkénazes permettent de réchauffer un plat liquide tant qu'il est un peu chaud . Pour réchauffer un plat pendant Chabat il faut respecter les trois interdits cités plus haut. Il est donc nécessaire que le plat soit cuit complètement, sec et posé sur une source de chaleur sur laquelle on ne cuisine pas habituellement. La majorité des décisionnaires contemporains interdisent donc de poser le pain ou autres plats directement sur la plaque chauffante car de nos jours, il est courant de cuisiner sur des plaques électriques (comme dans les collectivités par exemple). Ils préconisent de poser le repas à réchauffer sur une autre casserole ou un plat retourné sur la plaque, pour bien montrer que l'on réchauffe mais que l'on ne cuisine pas. Le Rav Obadia Yossef permet de le mettre directement sur une plaque chauffante uniquement réservée à l'usage du Chabat car, comme son nom l'indique, cette plaque ne sert pas à cuire mais uniquement à conserver la chaleur au repas du Chabat .
Si on retire un plat liquide de la plaque chauffante, on ne pourra l'y remettre qu'aux conditions suivantes: 1/ Qu'il soit encore en main et que l'on ne l'ait pas mis à même le sol. 2/ Que, avant de l'enlever, on ait eu l'intention de le remettre. 3/ Qu'il soit encore bouillant. Tout ceci pour que l'on n'en vienne pas à le remettre une fois qu'il a complètement refroidi car comme c'est un plat liquide, le réchauffer c'est le cuire à nouveau. Les décisionnaires séfarades le permettent même si n'est pas respectée la deuxième condition .
L'ouverture du robinet d'eau chaude est interdite pendant Chabat car elle entraîne l'allumage du gaz dans les chauffe-eau, et même s'il s'agit d'un chauffe-eau électrique, lorsque l'on ouvre l'eau chaude, de l'eau froide pénètre instantanément dans le réservoir d'eau chaude et se réchauffe. Cela équivaut à verser de l'eau froide dans une marmite d'eau chaude sur le feu (comme les résistances électriques du chauffe-eau). Certains systèmes de chauffage de l'eau ne rendent pas forcément son usage interdit; on se renseignera auprès d'une autorité religieuse compétente pour chaque système.
L'usage du micro-onde même avec une minuterie branchée avant Chabat, est interdit car c'est la cuisson elle-même qui est interdite .
Chabat chalom
Daniel Levy Bet-EL