lundi 1 mars 2010
2836
NOUVELLE MESURE À L’ASSURANCE-EMPLOI : LA VALSE DES MILLIARDS INQUIÈTE LE CONSEIL DU PATRONAT DU QUÉBEC
CONSEIL DU PATRONAT DU QUÉBEC
Montréal, le lundi 14 septembre 2009
http://www.cpq.qc.ca/fr/index.php?id=31&content_id=342&year=2009
- Le Conseil du patronat du Québec (CPQ) est inquiet de voir le gouvernement fédéral annoncer dès la première journée de la rentrée parlementaire une nouvelle mesure – l'allongement de la durée des prestations d'assurance-emploi aux travailleurs de longue durée – coûtant près de 1 milliard de dollars alors qu'il y a quatre jours à peine le même gouvernement revoyait à la hausse ses prévisions concernant le déficit budgétaire, le faisant passer de 50 milliards en mai à 56 milliards en septembre.
« Les employeurs disent oui à des changements au régime d'assurance-emploi à condition que ces changements aient un effet neutre sur le coût pour les employeurs et pour les finances publiques. La responsabilité sociale implique également la responsabilité fiscale, et c'est encore plus vrai en période de déficits budgétaires. Si l'on décide de procéder à une nouvelle bonification de certains aspects du régime, il faudra donc trouver le moyen d'économiser ailleurs dans le programme ou dans les autres dépenses publiques », a commenté le président du CPQ, Yves-Thomas Dorval.
Le CPQ s'inquiète de voir le gouvernement procéder à la pièce à plusieurs changements du programme d'assurance-emploi (à la mesure de 935 millions de dollars annoncée aujourd'hui s'ajoutent celles du plus récent budget, qui totalisaient près de 4 milliards), plutôt qu'à une réforme qui tiendrait compte des préoccupations de l'ensemble des partenaires.
En vertu du programme actuel (i.e. sans la nouvelle mesure annoncée aujourd'hui), une augmentation des coûts est déjà prévue pour plusieurs années à venir. Pour les employeurs, qui financent environ 60 % de ces coûts, la hausse par employé devrait osciller entre 35 % (scénario optimiste) et 70 % (scénario pessimiste) d'ici 2015. Au Québec, elle viendra s'ajouter à plusieurs augmentations de cotisations basées sur la masse salariale prévues pour 2010 et les années subséquentes (CSST, RRQ, assurance parentale).
CONSEIL DU PATRONAT DU QUÉBEC
Montréal, le lundi 14 septembre 2009
http://www.cpq.qc.ca/fr/index.php?id=31&content_id=342&year=2009
- Le Conseil du patronat du Québec (CPQ) est inquiet de voir le gouvernement fédéral annoncer dès la première journée de la rentrée parlementaire une nouvelle mesure – l'allongement de la durée des prestations d'assurance-emploi aux travailleurs de longue durée – coûtant près de 1 milliard de dollars alors qu'il y a quatre jours à peine le même gouvernement revoyait à la hausse ses prévisions concernant le déficit budgétaire, le faisant passer de 50 milliards en mai à 56 milliards en septembre.
« Les employeurs disent oui à des changements au régime d'assurance-emploi à condition que ces changements aient un effet neutre sur le coût pour les employeurs et pour les finances publiques. La responsabilité sociale implique également la responsabilité fiscale, et c'est encore plus vrai en période de déficits budgétaires. Si l'on décide de procéder à une nouvelle bonification de certains aspects du régime, il faudra donc trouver le moyen d'économiser ailleurs dans le programme ou dans les autres dépenses publiques », a commenté le président du CPQ, Yves-Thomas Dorval.
Le CPQ s'inquiète de voir le gouvernement procéder à la pièce à plusieurs changements du programme d'assurance-emploi (à la mesure de 935 millions de dollars annoncée aujourd'hui s'ajoutent celles du plus récent budget, qui totalisaient près de 4 milliards), plutôt qu'à une réforme qui tiendrait compte des préoccupations de l'ensemble des partenaires.
En vertu du programme actuel (i.e. sans la nouvelle mesure annoncée aujourd'hui), une augmentation des coûts est déjà prévue pour plusieurs années à venir. Pour les employeurs, qui financent environ 60 % de ces coûts, la hausse par employé devrait osciller entre 35 % (scénario optimiste) et 70 % (scénario pessimiste) d'ici 2015. Au Québec, elle viendra s'ajouter à plusieurs augmentations de cotisations basées sur la masse salariale prévues pour 2010 et les années subséquentes (CSST, RRQ, assurance parentale).