mercredi 3 mars 2010
2967. LE PROFESSEUR BULLE COMMENTE
On dit que mémoire d'un poisson rouge dans un bocal (on ne l'a pas étudié dans l'océan parce que...) est de moins d'une seconde. Il tourne en rond, remarque qu'il y a un étranger - moi - et dit: Bonjour, qui êtes-vous? Je me présente. C'est trop long, il s'en va parce qu'il s'ennuie et qu'il y a trop de mots.
Comme le bocal est rond en allant tout droit ou de travers, il revient inévitablement vers moi. Ou il reste un moment collé à la vitre et regarde de l'aute côté sans comprendre.
Bref, il tourne encore en rond revient. Vous découvre: Bonjour, qui êtes-vous? (Rappelons que c'est un poisson rouge bien élevé). Il ne se souvient pas vous avoir déjà vu. Ce n'est pas de sa faute, ce n'est qu'un poisson. Et il s'en va. On peut encore continuer l'exemple longtemps.
On a parlé de la mémoire du poisson rouge (qui dépend de la taille de son cerveau) qu'en est-il de la mémoire du télespectateur moyen? En ce qui concerne les noms de vedettes, les personnages joués dans les téléromans et de joueur de rondelles, ça va très bien.
Mais en ce qui concerne la politique. Et les «Affaires» comme disent les français de France (les seuls vrais). Zéro.
Monsieur Charest a pu se faufiler entre ses concurrents parce que ceux-ci avaient oubliés qu'ils étaient en élection et qu'un des buts était de gagner. On le rappelle au cas où... Et que l'adversaire est celui qui occupe la place que vous aurez si vous gagnez, pas le passager de la banquette arrière qui a mal au coeur.
Encore une fois, c'est un bref rappel éducatif. Le professeur Bulle ne peut s'empêcher d'améliorer les gens malgré eux.
Et les journaux ont fait très attention de ne rien rappeler du passé du monsieur. Volontairement ? parce que les grosses entreprises de presse ont besoin du gouvernement en place. Ou parce que les fournisseurs de contenu ne s'en souvenait tout simplement pas. Comme aucun ne se rappelle ce qu'il a écrit la veille.
Comme le seul moyen d'information pour la majorité des «citoyens» sont les médias officiels et que la plupart des électeurs ne se rappellent de rien et même pas du passé récent si on ne le remet pas devant leurs yeux (rôle des médias), on a le résultat que l'on a eu et que l'on aura encore pour quelques années.
Heureusement, plus personne ne se rappelle de ce qui s'est passé, ce qui conserve le moral de tout le monde en relativement bon état.
Si le personnage de Virginie dans la série du même nom n'était pas si compliqué (depuis que l'auteure et son ancienne héroïne-vedette se sont chicanées, on ne se trouve plus. Elle a choisi une autre comédienne et le monde ne tourne plus aussi bien) comme la vie serait belle.
Il y a bien Haïti qui va mal. Mais on ne sait plus très bien pourquoi. Et, heureusement, on n'en parle plus - ça devenait traumatisant à l'heure du souper et des annonces de papier de toilette si doux pour le derrière sensible des épouses. On a un vague souvenir qu'il y a avait quelque chose d'angoissant mais quoi?
Il y a bien le Chili qui a eu aussi un tremblement de terre. Hier. Ou avant-hier. On n'est plus sûr. Mais on se souvient des images.
Est-ce que c'est l'école? Ou quelque chose dans ce qu'on mange? Ce qu'on boit? Ce qu'on respire? Dans l'espace où on «vit» ? Le tissus du fauteuil sur lequel on est assis une partie de la journée?
Les ondes sortant du poste de tv, radio portatif, téléphone, ordi, photocopieuse ?
OOOOOOOO !
Comme le bocal est rond en allant tout droit ou de travers, il revient inévitablement vers moi. Ou il reste un moment collé à la vitre et regarde de l'aute côté sans comprendre.
Bref, il tourne encore en rond revient. Vous découvre: Bonjour, qui êtes-vous? (Rappelons que c'est un poisson rouge bien élevé). Il ne se souvient pas vous avoir déjà vu. Ce n'est pas de sa faute, ce n'est qu'un poisson. Et il s'en va. On peut encore continuer l'exemple longtemps.
On a parlé de la mémoire du poisson rouge (qui dépend de la taille de son cerveau) qu'en est-il de la mémoire du télespectateur moyen? En ce qui concerne les noms de vedettes, les personnages joués dans les téléromans et de joueur de rondelles, ça va très bien.
Mais en ce qui concerne la politique. Et les «Affaires» comme disent les français de France (les seuls vrais). Zéro.
Monsieur Charest a pu se faufiler entre ses concurrents parce que ceux-ci avaient oubliés qu'ils étaient en élection et qu'un des buts était de gagner. On le rappelle au cas où... Et que l'adversaire est celui qui occupe la place que vous aurez si vous gagnez, pas le passager de la banquette arrière qui a mal au coeur.
Encore une fois, c'est un bref rappel éducatif. Le professeur Bulle ne peut s'empêcher d'améliorer les gens malgré eux.
Et les journaux ont fait très attention de ne rien rappeler du passé du monsieur. Volontairement ? parce que les grosses entreprises de presse ont besoin du gouvernement en place. Ou parce que les fournisseurs de contenu ne s'en souvenait tout simplement pas. Comme aucun ne se rappelle ce qu'il a écrit la veille.
Comme le seul moyen d'information pour la majorité des «citoyens» sont les médias officiels et que la plupart des électeurs ne se rappellent de rien et même pas du passé récent si on ne le remet pas devant leurs yeux (rôle des médias), on a le résultat que l'on a eu et que l'on aura encore pour quelques années.
Heureusement, plus personne ne se rappelle de ce qui s'est passé, ce qui conserve le moral de tout le monde en relativement bon état.
Si le personnage de Virginie dans la série du même nom n'était pas si compliqué (depuis que l'auteure et son ancienne héroïne-vedette se sont chicanées, on ne se trouve plus. Elle a choisi une autre comédienne et le monde ne tourne plus aussi bien) comme la vie serait belle.
Il y a bien Haïti qui va mal. Mais on ne sait plus très bien pourquoi. Et, heureusement, on n'en parle plus - ça devenait traumatisant à l'heure du souper et des annonces de papier de toilette si doux pour le derrière sensible des épouses. On a un vague souvenir qu'il y a avait quelque chose d'angoissant mais quoi?
Il y a bien le Chili qui a eu aussi un tremblement de terre. Hier. Ou avant-hier. On n'est plus sûr. Mais on se souvient des images.
Est-ce que c'est l'école? Ou quelque chose dans ce qu'on mange? Ce qu'on boit? Ce qu'on respire? Dans l'espace où on «vit» ? Le tissus du fauteuil sur lequel on est assis une partie de la journée?
Les ondes sortant du poste de tv, radio portatif, téléphone, ordi, photocopieuse ?
OOOOOOOO !