DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP

DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR HENRY DICKSON ET DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP ET L'AMI DE DAME MUSE ET DES MUTANTS GÉLATINEUX LGBTQ OGM ET DE MADEMOISELLE TAYTWEET DE MICROSOFT - SECONDE TENTATIVE OFFICIELLE D'Ai - INTELLIGENCE ARTIFICIELLE - ET DE MONSIEUR ADOLF HITLER, CÉLÈBRE ARTISTE CONCEPTUEL AUTRICHIEN ALLEMAND CITOYEN DU MONDE CÉLÈBRE MONDIALEMENT CONNU - IL EST DANS LE DICTIONNAIRE - SON OEUVRE A ÉTÉ QUELQUE PEU CRITIQUÉE MAIS ON NE PEUT PLAIRE À TOUT LE MONDE ET PERSONNE N'EST PARFAIT ! VOILÀ!

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DOUTEUR - DE LA FÉDÉRATION INTERNATIONALE DU DOUTE EST AMI DU PROFESSEUR BULLE - DE L'INTERNATIONALE SITUATIONISTE CONSPIRATIONNISTE - DES THÉORICIENS DU COMPLOT ET DES CONSPIRATIONS ET DES COMPLOTISTES ET CONSIRATIONISTES - AMI DES THÉORICIENS DU NON COMPLOT ET DES THÉORICIENS DE L'EXPLICATION ET DE L'UNION DES JOVIALISTES ET INTELLECTUELS ORGANIQUES - AUTISTE ASPERGER GEEK RELATIVISTE CULTUREL PYRRHONIEN NÉGATIONNISTE RÉVISIONNISTE SCEPTIQUE IRONIQUE SARCASTIQUE - DÉCONSTRUCTEUR DERRIDADIEN - AMI DES COLLECTIONNEURS DE BOMBES ATOMIQUES - AMI DES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES ET FONDAMENTALES ET AMI DE L'ATOME CAR LA FUSION OU LA FISSION NUCLÉAIRE SONT VOS AMIS

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT

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LES MUTANTS EXTERMINERONT OU NON LES HUMAINS - ET NOUS TRAITERONS PROBABLEMENT AUSSI BIEN QU'ON SE TRAITE NOUS-MÊMES ENTRE NOUS - ET PROBABLEMENT AUSSI BIEN QUE L'ON TRAITE LA NATURE ET TOUT CE QUI VIT

vendredi 7 mai 2010

3563


POINT DE PRESSE DE M. JEAN-MARTIN AUSSANT, PORTE-PAROLE DE L'OPPOSITION OFFICIELLE EN MATIÈRE D'INSTITUTIONS FINANCIÈRES

Le mardi 27 avril 2010, 11 h 30
http://www.assnat.qc.ca/fr/actualites-salle-presse/conferences-points-presse/ConferencePointPresse-5045.html

Salle Bernard-Lalonde (1.131), Hôtel du Parlement

(Onze heures trente-deux minutes)

M. Aussant: Bonjour, tout le monde. Donc, évidemment, c'est pour réagir un peu à la nouvelle du rapport externe de risques à la Caisse de dépôt qui a coûté... qui pourrait avoir coûté jusqu'à 10 millions de dollars. Donc, la question qu'on se pose, c'est: Est-ce qu'il y a vraiment une vraie stratégie de gestion de risques à la Caisse? On sait que, depuis l'arrivée du nouveau P.D.G., M. Sabia, c'était censé être une grande priorité, la gestion des risques à la Caisse. On a embauché plusieurs personnes, plusieurs nouveaux membres du personnel en gestion des risques. On a aussi fait un certain ménage, dans les mots de M. Sabia, et là on apprend qu'on a embauché une firme externe aussi pour un rapport sur la gestion des risques qui vaudrait jusqu'à 10 millions de dollars. Et donc la question qui se pose, c'est: Comment est géré le risque à la Caisse actuellement? Vous savez que récemment il y a eu deux départs aussi à la Caisse de dépôt, il y a eu Mme Kudzman et M. Parent. Mme Kudzman était responsable des risques, M. Parent était responsable des opérations, qui incluent la gestion du levier de la Caisse et la gestion des liquidités de la Caisse. Donc, si on prend risques, liquidités et levier, c'est exactement les trois sources de la crise de 2008 et, malgré tout, ces personnes-là sont parties avec de très bonnes primes de départ.

Donc, dans le contexte des finances publiques actuelles où on dit que tout le monde doit faire un effort, quand on voit des primes qui sont versées, des personnes qui étaient responsables en bonne partie de la crise à la Caisse, on se demande s'il y a vraiment là une bonne gestion des finances publiques. Est-ce que le 10 millions de dollars donné à une firme externe aussi, qui est reconnue pour être la plus chère, est aussi la bonne chose à faire? Ce que ça confirme en fait aussi, c'est que M. Sabia, on l'a dit à sa nomination, M. Sabia n'était pas du tout un expert du risque. Donc, en plus d'embaucher des dizaines de personnes en plus à la Caisse, il fait appel à des firmes externes de gestion du risque. On se dit qu'il y a peut-être là une gestion moins qu'optimale des fonds publics.

Donc, si on avait embauché un vrai gestionnaire de risques ou un vrai professionnel du risque, on n'aurait peut-être pas besoin de mettre 10 millions additionnels à l'externe de la Caisse pour aller chercher des gens qui savent gérer le risque de la Caisse. Donc, à notre avis, les citoyens se trouvent à payer des deux côtés finalement parce que non seulement on fait... on a de nombreux départs à la Caisse de dépôt, qui reçoivent des primes faramineuses, en plus, on embauche des gens par dizaines et en plus on embauche un gestionnaire externe qui doit leur dire comment gérer le risque. Donc, on se demande si c'est là la bonne façon de gérer le risque à la Caisse de dépôt et, surtout pour les contribuables, on se retrouve à payer des deux côtés.

M. Duchesne (Pierre): Est-ce que c'est parce que l'équipe de gestion du risque était complètement discréditée à l'intérieur même de la Caisse de dépôt?

M. Aussant: Bien, en fait, l'équipe de gestion du risque, si on fait un petit historique, il y avait M. Richard Guay, qui avait monté les systèmes de risques à la Caisse, qui ont mené à 2008. M. Guay est parti de la Caisse l'an dernier avec 1,5 million de dollars cumulés, disons. A succédé à M. Guay Mme Susan Kudzman, qui, en fait, auparavant avait des responsabilités plus de ressources humaines. Donc, Mme Kudzman, depuis plusieurs mois, est partie de la Caisse, on le sait, elle n'y travaille plus. Elle va sans doute quitter bientôt, c'est ce qu'on peut déduire des articles récents, avec une prime aussi. Et Mme Kudzman donc n'aura pas contribué beaucoup à renforcer les systèmes de gestion de risques à la Caisse. Le P.D.G. lui-même, M. Sabia, n'avait aucune expérience en gestion de risques ni en gestion de portefeuille quand il est arrivé, on l'avait souligné. On voit ce que ça donne. Il faut qu'il engage des consultants à coups de millions à l'extérieur pour se faire dire comment gérer le risque à la Caisse.

Donc, si l'équipe en place est compétente, ce que, j'espère... en fait, ce qu'on souhaite évidemment pour les bienfaits de la Caisse, on ne devrait pas avoir besoin d'une firme à coups de 10 millions à l'extérieur pour faire un rapport sur la gestion des risques. Donc, on espère que les embauches à la Caisse vont mener à une équipe compétente de la gestion des risques, mais c'est l'un ou l'autre, soit on a les forces à l'interne pour le faire, soit on a besoin d'un consultant externe. Et une firme comme la Caisse devrait définitivement avoir une équipe interne de gestion des risques.

M. Boivin (Mathieu): M. Aussant, l'ADQ vient de nous mettre en lumière qu'en page 124 du rapport d'activité du comité de gestion de risques, il est écrit en toutes lettres que, non, on n'a eu aucun recours à l'externe en 2009. Or, il appert qu'effectivement, il y a eu un sérieux appel à l'externe. Qu'est-ce que vous pensez de cette façon de gérer la réalité, là?

M. Aussant: Bien, en fait, il faut connaître un peu plus le monde du placement, là. Dans une firme comme la Caisse, il y a des comités au conseil d'administration, un comité de ressources humaines, un comité de risques, et ce comité n'a pas fait appel à des sources externes. Donc, ce n'est pas faux, ce qui est écrit dans le rapport. Si un gestionnaire interne de risques fait faire un rapport à l'externe, ce n'est pas la même chose que quelqu'un du conseil d'administration dans le comité de risques qui aurait fait faire un rapport.

Journaliste: ...sur les mots, autrement dit.

M. Aussant: Bien, en fait, dans le rapport, ce qui est écrit n'est pas faux. Donc, le conseil d'administration, le sous-comité de gestion de risques au conseil d'administration n'a peut-être pas fait appel à une source externe, parce que le rapport de McKinsey a été produit pour la Caisse elle-même, la gestion du risque à la Caisse, et non pour le conseil d'administration, donc, c'est une distinction à faire.

M. Boivin (Mathieu): Il reste quand même que, quand tu veux savoir qu'est-ce qui s'est fait comme appel à l'externe, tu consultes le rapport puis tu as l'impression qu'il ne s'est fait aucun appel à l'externe.

M. Aussant: Ah! Dans le rapport, on n'a fait aucune mention du rapport de McKinsey. Ça, c'est clair. Ça, c'est vrai.

M. Boivin (Mathieu): ...problème de transparence, à votre avis, là-dedans? À tout le moins, s'il n'y a pas de mensonge, est-ce qu'il y a un problème de transparence?

M. Aussant: Un problème de transparence à la Caisse? Il y en a peut-être un. Il y a un élément à la Caisse que c'est peut-être vrai qu'il ne faut pas dévoiler les résultats à chaque mois, là, parce qu'il y a des concurrents aussi qui peuvent regarder les positions. Mais, en gros, à la Caisse, il pourrait y avoir plus de transparence. Entre autres, il y avait un rapport de Price Waterhouse qui avait été produit il y a longtemps, on a demandé d'en avoir copie, j'ai moi-même fait une demande spéciale pour ça, on n'a jamais eu de rapport, en fait, qui faisait le post-mortem de la crise en 2008. J'aurais bien voulu voir le contenu de ce rapport-là. On ne l'a toujours pas eu. Donc, la transparence à la Caisse n'est pas totale. Ça, c'est vrai.

M. Lessard (Denis): Vous l'avez peut-être dit tantôt, mais je suis arrivé en retard: Est-ce que M. Guay a raison, d'après vous, ou vous...

M. Aussant: Sur les risques accrus?

M. Lessard (Denis): Oui.

M. Aussant: Encore une fois, il faut distinguer le genre d'actif. Quand on parle d'actions qui vont peut-être diminuer avec les marchés et remonter ensuite, c'est fort différent de produits synthétiques dans lesquels la Caisse avait investi, des PCAA et des choses comme ça, qui, elles, peuvent être des pertes sèches. Donc, le type de produits est très important aussi et non seulement le poids dans les actions. Chose certaine, par contre, encore une fois, M. Sabia, en non-gestionnaire de risques, quand il est arrivé à la Caisse, au lieu de gérer le risque, il a tenté de l'éliminer. Donc, il s'est retiré des actions juste comme les marchés boursiers revenaient en forme. C'est ce qui a expliqué le retard de la Caisse. La Caisse a fait 6 milliards de moins que ses concurrents en proportion de sa taille en 2009. Donc, on parle beaucoup du rendement de 10 %, en 2009, qui est positif, mais, en proportion de sa taille, si elle avait fait le rendement que ses concurrents ont fait, on aurait 6 milliards de plus dans les fonds à la Caisse. Donc, si on prend le 10 milliards de pertes supplémentaires en 2008 et le retard de 6 milliards en 2009, ça fait 16 milliards de retard sur deux ans. Donc, encore une fois, c'est très étonnant de voir que des gens quittent la Caisse avec des bonis à la sortie.

M. Lessard (Denis): M. Guay, selon vous, confond les deux choses, c'est-à-dire des choses comme les produits, comme les PCAA qui sont perdus, puis des actions qui montent et descendent avec le marché. Il mélange tout ça ou...

M. Aussant: Non. Je pense que M. Guay lui-même a révisé ses propos ou l'interprétation de ses propos le lendemain et les jours qui ont suivi dans La Presse. Donc, je ne pense pas qu'il voulait dire que les actions étaient plus risquées que les PCAA, là, ou que des produits qu'on ne connaît pas. Mais, chose certaine, si on revient au rapport de McKinsey et aux produits que la Caisse gère, on n'a pas besoin de payer 10 millions à l'externe en rapport de gestion de risques pour savoir qu'il ne faut pas investir dans un produit qu'on ne connaît pas ou dans un produit dont on ne connaît pas les sous-jacents, comme la Caisse avait fait à hauteur de 13 milliards avec le papier commercial. Donc, ce n'est pas McKinsey qui va empêcher des bévues comme ça.

M. Deschênes (Alexis): Juste pour revenir sur le mandat externe, donc, est-ce que vous voyez un problème avec le fait que, dans le rapport, le comité de gestion de risques, lui, dit qu'il n'a pas fait d'étude, mais que la Caisse l'a faite par le conseil d'administration? Pour l'ADQ, c'est un mensonge.

M. Aussant: Bien, je ne sais pas si l'ADQ savait que le comité de gestion du risque du C.A., ce n'était pas la même chose que l'équipe de gestion du risque interne. Donc, il faudrait leur demander. Mais, chose certaine, si la Caisse était tout à fait transparente, peut-être qu'on aurait su à l'avance qu'il y avait une source externe qui venait aider à la gestion du risque, parce que des nouvelles comme celle-là font sursauter les gens avec raison. Si on a embauché des dizaines de personnes de plus à l'interne pour gérer le risque et qu'en plus on embauche la firme la plus chère au monde, à un coût potentiel de 10 milliards... Là, le coût n'a pas été confirmé, je n'ai pas vu la facture, mais, s'il faut faire les deux en... 10 millions, pardon. S'il faut faire les deux en même temps, ça commence à être cher. Donc, les gens paient des deux côtés.

Le Modérateur: En anglais.

Journaliste: Could you explain, you're saying something really...

M. Duchesne (Pierre): Peut-être me permettre une dernière. Excuse-moi. Une dernière en français. Quel effet ça a sur le climat interne à la Caisse de dépôt? Il y a, quoi... On parle de 500 personnes et tout, on entend des bruits. Je ne sais pas si vous avez des antennes, mais quel effet ça peut avoir sur le climat interne?

M. Aussant: Bien, à mon avis, le climat interne à la Caisse a déjà été pas mal meilleur. D'ailleurs, il n'y a pas si longtemps que ça, il y avait eu une lettre interne qui circulait, qui avait été qualifiée de canular et qui finalement n'était pas du tout un canular. Tout ce qu'il y avait là-dedans s'est avéré assez précisément vrai, et entre autres, on parlait du départ de certaines personnes. À mesure que les semaines avançaient, tout ça se confirmait. Donc, je pense que le climat à l'interne, quand des notes commencent à circuler comme ça sur ce qui va mal, puis que ça sort à l'externe, ça ne démontre pas tellement un climat fantastique à l'interne. Et, moi, encore une fois, je pense que, si on avait embauché comme chef, comme capitaine de la Caisse de dépôt, quelqu'un qui connaît le placement et qui connaît le risque, ça serait déjà un bon point de départ pour faire en sorte que le climat à l'interne en soit un de confiance et d'efficacité.

M. Dougherty (Kevin): Can I just... In English. You seem to say, if I understand correctly, the Caisse risk policy... if it had a proper risk policy for its domain, as an institutional investor, it would have made $16 billion more. Is that correct?

M. Aussant: That's what I say.

M. Dougherty (Kevin): How?

M. Aussant: In 2008, the Caisse lost $40 billion, which was 25% of the holdings. In comparison to its comparable, if I may say, it represents $10 billion more than what the average comparable would have lost. So, it lost $10 billion more in 2008, and, in 2009, it had a positive return of 10%. But, this 10% was 5,5% smaller than the average comparable, which means it had $6 billion... lack of $6 billion in the returns in 2009, although it was a positive 10%. So, if you add the $10 billion in 2008 and $6 billion in 2009, it is a short fall of $16 billion at «la Caisse». So, when you see that on one hand and, on the other hand, you see all those bonuses paid out to people who leave «la Caisse» after those years, you may ask the question: Is it justified?

M. Dougherty (Kevin): Do they have it right now? It's very difficult, you know that, but do they have the risk management policy right... Do we know that?

M. Aussant: It's not detailed enough in here to know what the specific methodologies are. We sure hope it is in place now because they hired a lot of people lately. Plus, if they hire external consultants to do that, I hope they're coming to something at one point. But what I was saying earlier in French is that if they had first of all hired someone who knows risk and who knows portfolio management as a captain of the firm, maybe they would be in a better shape now.

M. Duboyce (Tim): It seems like the Government is trying to make the demonstration to Quebeckers that they're tightening belts, that they're not spending money in frivolous ways, whether it's within the Government or crown corporations. What do you think these revelations say about the Government's oversight of the «Caisse de dépôt»?

M. Aussant: On the oversight of «la Caisse», there's, I think, a very important distinction to make, to be made: M. Bachand says that he doesn't want to interfere into anything at «la Caisse». He calls this «manipulation of the books» or anything. We think supervision and intervention, direct intervention and supervision are not the same thing at all. As a Finance Minister, he has the responsibility to know what's going on at «la Caisse» and to know that they're doing things right, which doesn't mean he will tell every manager what to invest in what quantities, it's not the same thing at all. But the policy of M. Bachand is one of total «laisser-faire», «laisser-aller». And we don't agree with that. We think the Finance Minister should know what's going on at «la Caisse» although he should leave people to do their work, they're professionals. But he should know what's going on at «la Caisse» at all times, and it's been clear lately that he's not in that situation, he's just letting things go at «la Caisse», and we don't agree with that.

M. Grant (John): The Government has a tradition of having competent people in its various ministries and crown corporations and yet still hiring outside consultants to do their work furthermore, beside them. Why should this surprise us that the «Caisse de dépôt» was doing the same thing?

M. Aussant: I think it's a question of measure. When you specifically hire the most expensive firm in the world to do some thing in a department where you hire, you just hired dozens of people to build up the team, it should... well, it could be used in some measure, but $10 million is a lot for a nine months work. In any measure, I would say. And the fact that «la Caisse» is supposed to be working on rebuilding the risk team and at the same time calling someone from the outside to tell them what to do, it seems like a little... there's a contradiction here.

M. Grant (John): Should Quebeckers be concerned about that? I mean, it's interesting for us, but should Quebeckers be concerned about that in terms of the confidence that they can have that their money is being well managed by the «Caisse de dépôt»?

M. Aussant: Well, I think Quebeckers understand what's going on right now and I think they would agree with the fact that if we hired a specialist in the field to lead «la Caisse», it would help. Right now, we hired someone who had some background in some other field than risk management or portfolio management, and it shows. When he came at «la Caisse», M. Sabia eliminated risk instead of managing it, and a good risk manager manages risk, he does not eliminate it. In finance, if you don't have risk, you don't have returns, and we've seen what happened in 2009: He eliminated risk by getting out of stocks completely... well, too much, and we had a 6 billion shortfall in returns with respect to comparables in the market. So, when you manage risk properly, you don't just eliminate risk, and that's what happened and I think Quebeckers would have higher confidence in «la Caisse» if we had a risk professional or portfolio management professional at the head of «la Caisse».

Mme Plante (Caroline): And, Mr. Aussant, you're saying that Quebeckers are paying on many fronts: bonuses, and external, you know, contracts, and plus an increase in the number of staff working for the Caisse. So, can you elaborate on that?

M. Aussant: Yes. Well, on that aspect, actually, we gave bonuses to people who left «la Caisse» although it was questionable to do so because their returns had not been great. We hired dozens more people internally to better manage risk, which is a good thing if it works out in the end, and, at the same time, we hired an external firm, the most expansive in the world, for $10 million for a contract in the same thing that the internal team is supposed to be working on. So, it means we're paying out on all possible aspects of that file, and Quebeckers are right to ask whether public finances or public money is correctly managed in that case. It's a normal question to be asked, especially now where... more taxes, more tariffs, more everything for the taxpayers, and the Government doesn't seem to be applying its own policies actually.

Mme Plante (Caroline): Do you think that Mr. Sabia has to go? Do you think that he should go? Do you think that he should be ringed in by Mr. Bachand?

M. Aussant: The whole thing, the whole nomination of Mr. Sabia was a flaw, I think. First of all, he was a unique candidate, there were no interviews with anybody else, which is totally ridiculous. It's the most important economic position in Québec and we had one candidate as an interview, which is... it doesn't make sense at all. Plus, as I said, this unique candidate had no experience in risk management, no experience in portfolio management. He should not be at the head of «la Caisse». It doesn't make sense. Thank you.

(Fin à 11 h 47)

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Photo. Alejandro Dans Neergaard

http://fr.photaki.com/photo-piege-a-souris-avec-du-fromage_131207.htm

Piège à souris avec du fromage