mercredi 19 mai 2010
3678
AFGHANISTAN
AUMÔNIERS EN DIFFICULTÉ.
17 mai 2010
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2010/05/17/006-aumoniers_afghanistan.shtml
Les 225 aumôniers des Forces canadiennes souffrent tous d'épuisement professionnel et d'usure de compassion, selon un sondage mené auprès d'eux il y a moins de deux ans et dont La Presse canadienne a obtenu copie.
Un sur deux court d'ailleurs un risque jugé moyen ou élevé de développer une dépression nerveuse, une proportion deux fois plus élevée que dans le reste des membres des Forces canadiennes.
Selon les répondants, les causes à l'origine de cette situation sont multiples : surcharge de travail, déséquilibre entre travail et vie privée, manque de formation, leadership inadéquat et tiraillements entre les objectifs de l'aumônerie, des Forces et des Églises.
L'aumônerie soutient que le risque élevé de stress est aussi attribuable à l'augmentation du rythme opérationnel, au manque de personnel et à la tension découlant du soutien accordé aux familles des soldats tués ou blessés à l'étranger.
L'affaire préoccupe l'aumônerie au point où elle a soumis un plan stratégique au chef du personnel militaire pour lui proposer des façons de régler le problème.
« Nous subissons le même stress que le reste des membres des Forces canadiennes »,
fait valoir le directeur des services d'aumônerie, le lieutenant-colonel Sylvain Maurais.
Les impératifs de la mission de l'armée canadienne en Afghanistan sont au coeur des maux qui touchent l'aumônerie. Les prêtres effectuent des séjours de 6 à 9 mois en Afghanistan, mais continuent de vivre des situations difficiles au retour.
De retour au pays, les aumôniers doivent notamment soutenir les familles des militaires tués ou blessés en Afghanistan et contribuer à la préparation mentale des soldats sur le point d'être déployés à l'étranger.
Il appert en outre que les aumôniers consacrent de plus en plus de temps aux problèmes que vivent les familles après qu'un membre des Forces canadiennes est revenu d'Afghanistan.
Qui plus est, les 6 à 8 prêtres envoyés en Afghanistan à chaque rotation contribuent à exacerber la pénurie d'aumôniers au pays. L'armée ne dispose pas d'un nombre suffisant d'aumôniers susceptible d'être déployé. Elle manque aussi de prêtres francophones et catholiques. La majorité des aumôniers actuels sont protestants.
Selon Sylvain Maurais, l'aumônerie a lancé une campagne de recrutement. Cette opération est d'autant plus importante que 60 % des prêtres actuels prendraient leur retraite au terme de leur contrat.
AUMÔNIERS EN DIFFICULTÉ.
17 mai 2010
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2010/05/17/006-aumoniers_afghanistan.shtml
Les 225 aumôniers des Forces canadiennes souffrent tous d'épuisement professionnel et d'usure de compassion, selon un sondage mené auprès d'eux il y a moins de deux ans et dont La Presse canadienne a obtenu copie.
Un sur deux court d'ailleurs un risque jugé moyen ou élevé de développer une dépression nerveuse, une proportion deux fois plus élevée que dans le reste des membres des Forces canadiennes.
Selon les répondants, les causes à l'origine de cette situation sont multiples : surcharge de travail, déséquilibre entre travail et vie privée, manque de formation, leadership inadéquat et tiraillements entre les objectifs de l'aumônerie, des Forces et des Églises.
L'aumônerie soutient que le risque élevé de stress est aussi attribuable à l'augmentation du rythme opérationnel, au manque de personnel et à la tension découlant du soutien accordé aux familles des soldats tués ou blessés à l'étranger.
L'affaire préoccupe l'aumônerie au point où elle a soumis un plan stratégique au chef du personnel militaire pour lui proposer des façons de régler le problème.
« Nous subissons le même stress que le reste des membres des Forces canadiennes »,
fait valoir le directeur des services d'aumônerie, le lieutenant-colonel Sylvain Maurais.
Les impératifs de la mission de l'armée canadienne en Afghanistan sont au coeur des maux qui touchent l'aumônerie. Les prêtres effectuent des séjours de 6 à 9 mois en Afghanistan, mais continuent de vivre des situations difficiles au retour.
De retour au pays, les aumôniers doivent notamment soutenir les familles des militaires tués ou blessés en Afghanistan et contribuer à la préparation mentale des soldats sur le point d'être déployés à l'étranger.
Il appert en outre que les aumôniers consacrent de plus en plus de temps aux problèmes que vivent les familles après qu'un membre des Forces canadiennes est revenu d'Afghanistan.
Qui plus est, les 6 à 8 prêtres envoyés en Afghanistan à chaque rotation contribuent à exacerber la pénurie d'aumôniers au pays. L'armée ne dispose pas d'un nombre suffisant d'aumôniers susceptible d'être déployé. Elle manque aussi de prêtres francophones et catholiques. La majorité des aumôniers actuels sont protestants.
Selon Sylvain Maurais, l'aumônerie a lancé une campagne de recrutement. Cette opération est d'autant plus importante que 60 % des prêtres actuels prendraient leur retraite au terme de leur contrat.