mercredi 5 mai 2010
3542
INDUSTRIE DE LA CONSTRUCTION
UNE SITUATION « INAPPROPRIÉE»
5 mai 2010
http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2010/05/05/005-dupuis-construction-spvm.shtml#commenter
Le ministre de la Sécurité publique, Jacques Dupuis, juge qu'il est « inapproprié » que le numéro trois du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), Mario Gisondi, soit aussi président d'une entreprise de construction.
Le quotidien La Presse révélait mercredi matin que M. Gisondi était président d'une entreprise de construction nommée Constructions Masy. En entrevue au quotidien, le chef démissionnaire de la SPVM, Yvan Delorme, a affirmé qu'il était au courant de cette situation, mais qu'il estimait qu'elle ne posait aucun problème éthique.
De son côté, le ministre Dupuis dit que la situation soulève des questions, et ce, particulièrement au moment où l'industrie de la construction est sous la loupe des autorités dans le cadre de l'opération Marteau.
« Ça m'étonnerait que la population considère que c'est une chose qui est adéquate dans les circonstances »,
a-t-il déclaré.
Bien que le ministre Dupuis précise que la situation n'est pas illégale, il croit que les patrons du SPVM devraient s'y pencher.
« Comme citoyen, il me semble que cela m'apparaît un peu non approprié »,
a avancé Jacques Dupuis.
Le porte-parole de l'opposition officielle en matière de sécurité publique à l'Hôtel de Ville de Montréal, Réal Ménard, s'est aussi interrogé sur le deuxième emploi de M. Gisondi.
M. Ménard reconnaît qu'il n'y a rien d'illégal à exercer ces deux fonctions en même temps, mais il invite l'état-major du SPVM à y réfléchir.
« Il n'y a pas matière à demander sa démission, mais je pense que l'état-major doit réfléchir sur l'éthique »,
a déclaré M. Ménard.
« Quand on est rendu numéro deux ou numéro trois, je pense que notre implication professionnelle devrait être totalement dédiée au service de police »,
a-t-il ajouté.
Constructions Masy développe une centaine de lots de grande dimension à Saint-Bruno-de-Montarville, sur la Rive-Sud. Le projet, qui prévoit la construction de maisons de luxe, aurait une valeur potentielle de plusieurs millions de dollars.
UNE SITUATION « INAPPROPRIÉE»
5 mai 2010
http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2010/05/05/005-dupuis-construction-spvm.shtml#commenter
Le ministre de la Sécurité publique, Jacques Dupuis, juge qu'il est « inapproprié » que le numéro trois du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), Mario Gisondi, soit aussi président d'une entreprise de construction.
Le quotidien La Presse révélait mercredi matin que M. Gisondi était président d'une entreprise de construction nommée Constructions Masy. En entrevue au quotidien, le chef démissionnaire de la SPVM, Yvan Delorme, a affirmé qu'il était au courant de cette situation, mais qu'il estimait qu'elle ne posait aucun problème éthique.
De son côté, le ministre Dupuis dit que la situation soulève des questions, et ce, particulièrement au moment où l'industrie de la construction est sous la loupe des autorités dans le cadre de l'opération Marteau.
« Ça m'étonnerait que la population considère que c'est une chose qui est adéquate dans les circonstances »,
a-t-il déclaré.
Bien que le ministre Dupuis précise que la situation n'est pas illégale, il croit que les patrons du SPVM devraient s'y pencher.
« Comme citoyen, il me semble que cela m'apparaît un peu non approprié »,
a avancé Jacques Dupuis.
Le porte-parole de l'opposition officielle en matière de sécurité publique à l'Hôtel de Ville de Montréal, Réal Ménard, s'est aussi interrogé sur le deuxième emploi de M. Gisondi.
M. Ménard reconnaît qu'il n'y a rien d'illégal à exercer ces deux fonctions en même temps, mais il invite l'état-major du SPVM à y réfléchir.
« Il n'y a pas matière à demander sa démission, mais je pense que l'état-major doit réfléchir sur l'éthique »,
a déclaré M. Ménard.
« Quand on est rendu numéro deux ou numéro trois, je pense que notre implication professionnelle devrait être totalement dédiée au service de police »,
a-t-il ajouté.
Constructions Masy développe une centaine de lots de grande dimension à Saint-Bruno-de-Montarville, sur la Rive-Sud. Le projet, qui prévoit la construction de maisons de luxe, aurait une valeur potentielle de plusieurs millions de dollars.